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Voyage musical en Allemagne et en Italie, I

Chapter 4 A M. STEPHEN HELLER.

Word Count: 4510    |    Released on: 04/12/2017

ip

faut vous l'avouer, je ne me désole pas trop des reproches d'ignorance et de légèreté qu'elle va m'attirer. Si j'avais appelé Fran?ois ou Georges l'empereur Napolé

me? that wich

name would sm

appelons une rose n'exhalerait pas, so

S. A., et, si elle me l'accorde, comme j'e

ndelssohn, et les relations amicales qui nous lièrent ensemble, à Rome, en 1831. Nous avons suivi dans l'art, depuis cette époque, deux lignes si divergentes, que je craignais, j'

s avoir consulté plusieurs personnes qui connaissent Leipzig mieux que moi, et toutes m'ont confirmé dans l'opinion où je suis que vous y ferez un excellent concert. Les frais de l'orchestre, de la salle, des annonces, etc., sont de 110 écus: la recette peut s'élever de 6 à 800 écus. Vous devrez être ici et arrêter le programme et tout ce qui est nécessaire au moins dix jours d'avance. En outre, les directeurs de la Société des Concerts d'abonnement me chargent de vous demander si vous voulez faire exécuter un

DELSSOHN

otre go?t! j'avais peur que vous ne fussiez content de cet allegro; franchement il est bien misérable?? Nous faill?mes nous quereller le lendemain parce que j'avais parlé avec enthousiasme de Gluck, et qu'il me répondit d'un ton railleur et surpris: ?Ah! vous aimez Gluck!? ce qui semblait dire: ?Comment un musicien tel que vous me paraissez être a-t-il assez d'élévation dans les idées, un assez vif sentiment de la grandeur du style et de la vérité d'expression, pour aimer Gluck!? J'eus bient?t l'occasion de me venger de cette petite incartade. J'avais apporté de Paris l'air d'Asteria d

imez pas Gluc

ent!

oint de Bellini, ainsi que vous le pensiez. Vous voye

ique; on ne savait par quel bout le prendre pour ne pas se blesser. Doué d'un excellent caractère, d'une humeur douce et charmante, il supportait aisément l

sa prodigieuse habileté à rendre sur le piano les partitions les plus compliquées. Souvent, aux jours accablants de sirocco, j'allais l'interrompre dans ses travaux (car c'est un producteur infatigable); il quittait alors la plume de très-bonne grace, et, me voyant tout gonflé de spleen, cherchait à l'adoucir en me jouant ce que je lui désignais parmi les ?uvres des ma?tres que nous aimions tous les deux. Combien de fois, hargneusement couché sur son canapé, j'ai chanté l'air d'Iphigénie en Tauride: D'une image, hélas! trop chérie, qu'il accompagnait, décemment assis devant son piano. Et il s'écriait: ?C'est beau cela! c'est beau! je l'entendrais sans me lasser du matin au soir, toujours, toujours!? Et nous recommencions. Il aimait aussi beaucoup à me faire murmurer, avec ma voix ennuyée et dans cette position horizontale, deux ou trois mélodies que j'avais écrites sur des vers de Moore, et qui lui plaisaient. Men

u sabbat de Faust. Il s'agit des assemblées nocturnes que tenait sur les montagnes, aux premiers temps du christianisme, une secte religieuse fidèle aux anciens usages, alors même que les sacrifices sur les haut-lieux eurent été interdits. Elle avait coutume, pendant les nuits destinées à l'?uvre sainte, de placer aux avenues de la montagne, et en grand nombre, des sentinelles armées, couvertes de déguisements étranges. A un signal convenu, et quand le prêtre montant à l'autel entonnait l'hymne sacré, cette troupe, d'aspect diabolique, agitant d'un air terrible ses fourches et ses flambeaux, faisait entendre toutes sortes de bruits et de cris épouvantables, pour couvrir la voix du ch?ur religieux et effrayer les profanes qui eussent été tentés d'interrompre la cérémonie. C'est de là sans doute qu'est venu l'usage dans la langue fran?aise d'employer l

ravi de l'avoir entendu. Le moment ne pouvait être mieux choisi pour une pareille rencontre; et pourt

uze ans! que nous avons rêvé e

les thermes

ueur! toujours pr

m'aviez pardonné mes impiétés. Je raille si peu, que, dès notre première entrevue, je va

st-ce

l vous venez de conduire la rep

à condition que vous

cuivre pour de l'or; n

ain, je lui envoyai mon lourd morceau de bois de chêne avec la lettre s

ef Men

; les squaws[5] seules et les visages pales[6] aiment les armes ornées. Sois mon frère! et quand le Grand Esprit no

près, d'organiser mon concert, s'est en effet comporté en frère à mon égard. Le premier artiste qu'il me présenta comme son fidus Achates, fut le ma?tre des conce

u trois critiques dont le siége était déjà fait. Vingt-quatre violons au lieu de seize qui avaient suffi jusque-là à l'exécution des symphonies de Mozart et de Beethoven! Quelle insolente prétention!.... Nous essayames en vain de nous procurer encore trois instruments indiqués et mis en évidence dans plusieurs de mes morceau

e son Antigone, fut obligé de faire venir des harpes de Berlin. Comme on m'assurait qu'il en avait été médiocrement satisfait, j'écrivis à Dresde, et Lipinski, un grand et digne artiste dont j'aurai bient?t l'occasion de parler, m'envoya le harpiste du théatre. Il ne s'agissait plus que de trouver l'instrument. Après bien des courses inutiles chez divers facteurs et marchands de musique, Mendelssohn apprit enfin qu'un amateur possédait une harpe, et il obtint de lui qu'elle nous f?t prêtée pour quelques jours. Mais, admirez mon malheur, la harpe apportée et bien garnie de cordes neuves, il se trouva que M. Richter (le harpiste de Dresde qui s'était si obligeamment r

rfaits d'ailleurs, ont été accoutumés par Mendelssohn et David à apporter aux études une telle attention, que deux répétitions suffirent à monter un long programme où figuraient, entre autres compositions difficiles, les ouvertures du Roi Lear, des Francs-Juges, e

dans l'exécution des pièces que je viens de citer, c'est en faire un éloge immense.

s furent le sujet à Paris il y a quelques dix ans. Pendant qu'on débattait ainsi la moralité de mes faits et gestes harmoniques, que les uns les traitaient de belles actions, les autres de crimes prémédités, je fis le voyage de Dresde que j'aurai bient?t à rac

t de plus choquant. Il eut en outre à exercer le ch?ur pendant près de huit jours. (Huit répétitions d'un ch?ur aussi nombreux co?teraient à Paris 4,800 fr. Et l'on me demande quelquefois pourquoi dans mes concerts je ne donne pas Roméo et Juliette!) Cette Académie, où figurent, il est vrai, quelques artistes du théatre et les élèves de la chapelle de Saint-Thomas, est cependant composée dans sa presque totalité d'amateurs appartenant aux classes élevées de la ville de Leipzig. Voilà pourquoi, dès qu'il s'agit d'apprendre quelque ?uvre sérieuse, on peut en obtenir plus aisément un grand nombre de répétitions. Quand je revins de Dresde, les études cependant étaient loin d'être terminées; le ch?ur d'hommes surtout laissait beaucoup à désirer. Je souffrais de voir un grand ma?tre et un grand virtuose tel que Mendelssohn, chargé de cette tache subalterne de ma?tre de ch

aucun doute, parfaitement marché, si un chanteur du théatre, qui depuis plusieurs jours se récriait sur les difficultés

de basse rendait évidemment l'exécution impossible. En rentrant, je faisais cette triste réflexion: Deux compositeurs qui ont appliqué pendant de longues années ce que la nature leur a départi d'intelligence et d'imagination à l'étude de leur art, deux cents musiciens, chanteurs et instrumentistes attentifs et capables, se seront fatigués pendant huit jours inutilement et auront d? renoncer à la production de l'?uvre qu'ils avaient adoptée, à cause de l'insuffisance d'un seul homme!! O chanteurs qui ne chantez pas, vous donc aussi vous êtes des dieux!... L'embarras de la société était grand pour remplacer sur le programme ce final dont la durée est d'une demi-heure; au moyen d'une répétition supplémentaire que l'orchestre et les ch?urs voulurent bien faire le matin même du jour du concert, nous en v?nmes à bout. L'ouverture du Roi Lear, que l'orchestre possédait bien, et l'offertoire de mon Requiem où le ch?ur n'a que quelques notes à chanter, furent substitués au fragment de Roméo, et exécutés le soir de

vous mettez à mon

us inter doctos, et n'osai l'écrire...[7] Il y

naturel que vous m'ayez adressé tant de questions au sujet des richesses musicales de Leipzig; je répondrai laconiquement à quelque

e cro

es grosses têtes de Leipzig est bon, ou tout au moin

e veu

imer l'art élevé et sérieux soit celui-ci: ?Il n'y a pas

e doi

blic a grand tort de s'amuser aux petits op

e pui

s anciennes messes à cinq voix, avec bass

e sai

comme vos deux derniers, et que Dieu vous ga

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