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Le Petit Chose (part 1)

Chapter 8 L’AFFAIRE BOUCOYRAN

Word Count: 1972    |    Released on: 06/12/2017

ège avait peine à reprendre son va-et-vient habituel. Les rouages fonctionnaient mal, comme ceux d'une vieille horloge, qu'

s soldats de bois, défiler deux par deux sous les arbres, puis la cloche sonnait encore,- ding! dong!-et les mêmes enfants repassaient par les mêmes

s que jamais. De mon c?té j'étais aigri; la maladie m'avait rendu nerveux et irritable; je ne

ncore dans ma chaire, me débattant au milieu des cris, des pleurs, des grognements, des sifflements: "A la porte!... Cocorico!... kss!... kss!... Plus de tyrans!... C'est une injustice!..." Et les en

e, j'appelais M. Viot à mon secou

out le monde se retrouvait à sa place, le nez sur les livres. On aurait entendu voler une mouche. M. Viot se promenait un moment de long

s, pas de front, et l'allure d'un valet de ferme: tel était M. le marquis de Boucoyran, terreur de la cour des moyens et seul échantillon de la noblesse cévenole au collège de Sarlande. Le principal tenait beaucoup à cet élève, en considéra

mps nous véc?mes e

entes de me regarder ou de me répondre, mais j'affectais de n'y

mit de répliquer, en pleine étude, avec une ins

essayant de garder mon sang-froid, pr

?le. Il en resta stupéfait et me regarda, s

ans une méchante affaire, mais

e Boucoyran!... comm

xieux.... Pour la premièr

nu de sa surprise, me répond?t, il falla

ute l'étude un mu

dans ma chai

, monsieur?... C'est c

descen

mider le marquis par la fermeté de mon attitude; mais, en me voyant descendre de ma chaire, il se mit à rica

e en fer. A peine eus-je levé la main qu'il m'asséna sur l

ude battit

vo, m

ge, je fis si bien, des pieds, des poings, des dents, de tout, que je l'arrachai de sa place et qu'il s'en alla rouler h

oucoyran, le fort des forts, mis à la raison par ce gringalet de pion! Quelle aventu

pupitres. L'étude était matée. Mais le principal, M. Viot, qu'allaient-ils penser de cette affaire? Comment! j'avais o

ur. Je me disais: "C'est s?r, le marquis est allé se plaindre." Et d'une minute à l'autre je m'att

Cela me rassura un peu; et, comme toute la journée se passa sans encombres, je [68

oir M. le marquis ne rentra pas au dortoir. J'eus comme

taient en regardant la place de Boucoyran qui restai

te s'ouvrit d'un coup sec. T

is pe

longue redingote, et cravaté d'un col de crin haut de quatre doigts. Celui-là, je ne le connaissais pas, mais je compr

; eux non plus, en entrant, ne me saluèrent pas. Ils prirent position tous les trois au m

incipal qui

ission pénible, très pénible. Un de vos ma?tres s'est rendu coupable d'une f

heure. Tous les faits dénaturé: le marquis était le meilleur élève du collège; je

re à ces a

monsieur le principal!..." Mais le principal ne m'éc

t presque assassiné son enfant. Sur ce pauvre petit être sans défense on s'était rué comme...comme...comment dirait-il?... comme u

r son enfant! Mais On n'était qu'un galopin dont il avait pitié. Seulement qu'On se le tint pour dit: s

ut dans sa chaire, pale de rage, le pauvre On écoutait toutes ces injures, dévorait toutes ces humiliations

Derrière eux il se fit dans l'étude un grand brouhaha. J'essayai, mais vainement, d'obtenir un pe

une terri

Les gens bien informés donnaient des détails à faire dresser les cheveux. Il parait que ce ma?tre d'étude était un monstre, un

e longue, au plus bel endroit de leur salon, et pendant huit jours ce fut à travers ce salon

ères frémissaient; les vieilles demoiselles l'appelaient "pauvre ange"! et lui glissaient des bonbons. Le journal de l'oppositi

pour moi être renvoyé tout de suite. [71] Ma vie dans le collège était devenue impossible. Les enfants ne m'écoutaient plus; a

fé Barbette. He took fencing lessons from Roger, who told him in confidence that he

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