Les Caves du Vatican
laboratoire que s'est
ait peut-être... Mais non: il échappe au conseil. Par l'incommode escalier tournant, il a gagné la cour, qu'il traverse. Cette hate infirme est tragique par nous qui connaissons aux prix de quel effort il achète chaque e
nc qui déborde la niche et abrite à la fois les ex-voto accrochés aux c?tés des murs. A portée de la main du passant, une petite porte de métal, dont le bedeau de la paroisse a la clef, protège l'enroulement de la corde au bout de quoi, la lanterne pend. En plus, deux cierges br?lent jour et nuit devant la statue, qu'a portés tant?t Véronique. A la vue de ces cierges, qu'il sait br?ler pour lui, le franc-ma?on sent se ranimer sa fureur. Beppo qui, dans le retrait du mur où il niche, achevait de croquer un cro?ton et quelques griffes de fenouil, est accouru à sa rencontre. Sans répondre à son accorte sa
pécialement aux cierges de Véronique qu'il en a. Mais l'ame simple de Beppo ne consent pas à c
re et, de toutes ses forces, il la lance contre le ciel. Le bois carambole contre la paroi de la niche, retombe à terre avec fracas, entra?nant il ne sait quel débris, quel platras. Il ramasse sa
yeux Beppo; l'enfant a disparu. La nuit se cl?t; Anthime est seul; il avise sur le pavé le débris que tout à l'heure avait décro
remonte à son laboratoire; il voudrait travailler, mais cet e
tant d'entrer dans sa chambre, un bruit de voix pourtant l'arrête. La porte
n peu reculé, debout au pied du lit, Julius, une main sur son coeur, l'autre couvrant ses yeux, dans une attitude à la fois dévote et virile: ils écoutent l'enfant prier. Un grand silence enveloppe l
ts orphelins, pour les malades et pour les pauvres, pour sa soeur Geneviève, pour sa tante Véronique, pour son papa; pour que l'oeil de sa chère maman soit vite gu
on ne lui demande
aordinairement assurée, reprend
ent, mon Dieu, pour les
gnent l'athée