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Sur la pierre blanche

Chapter 4 No.4

Word Count: 7842    |    Released on: 06/12/2017

qui datait du pontificat de Pie IX. De vieilles li

émoignage populaire du génie italien qui excelle dans les juxtapositions et chez qui, de nos jours, à Rome, avec un sens exquis de la politique et non sans un certain go?t de fine comédie, le pape fulminant et le roi excom

ur d'une table couronnée de roses, les cinq con

uiront encore. Il ne nous est pas interdit, en voyant commencer un ordre de faits, de le comparer à un ordre révolu de faits analogues et d'induire de l'achèvement du second un achèvement semblable du premier. Par exemple: en observant que les formes du travail sont changeantes, qu'à l'esclavage a succédé le servage, au servage le salariat, on doit prévoir une nouvelle forme de la production; en constatant que le capital industriel s'est substitué depuis un siècle seulement à la petite propriété artisane et paysanne, on est amené à rechercher la forme qui doit se substituer au capital; en étudiant la manière dont s'est opéré le rachat des charges et des servitudes féodales, on con?oit com

des religions. La fin du polythéisme romain, en particulier, nous est assez bien connue. D'après

manière si l'humanité future

voir comment il faut s

cl

n secoua

en savons d'avance le résultat. L

on du passé donne à croire, au contraire, que la guerre n

t à venir, développa cette idée, sans toutefois s

e pastorale dont le souvenir subsiste seulement dans un petit nombre de mots communs à toutes les langues indo-européennes, et qui révèlent des moeurs innocentes. Et nous avons des raisons de croire que ces siècles tranquilles de

r conserver les richesses acquises ou s'en procurer de nouvelles, disputait aux peuples voisins les lieux forts du haut desquels on pouvait commander les routes, les défilés des montagnes, le cours des fleuves, le rivage des mers. Enfin, les peuples formèrent des confédérations et contractèrent des

gorgèrent quatorze siècles sur ses ruines et fondèrent par le carnage de sanglantes patries. Telle fut la vie des peuples au moyen age et la constitution des grandes mo

l'instinct guerrier des aliments nouveaux. La découverte des Indes Occidentales, les explorations de l'Afrique, la navigation de l'Océan Pacifique ouvrirent à l'avidité des Européens d'immenses territoires. Les r

. A mesure qu'ils avan?aient dans cette connaissance ils étendaient leurs destructions. Aujourd'hui encore les blancs ne communiquent avec les

s d'hommes et aux marchands d'hommes, ces colonisations exterminatrices, ce mouvement brutal qui porta et qui porte encore une moitié de l'humanité à détruire l'autre moit

moyens. Nul empire aujourd'hui ne peut prétendre à l'hégémonie des terres et des océans qui couvrent le globe, enfin connu et mesuré. Mais, pour être moins apparents que ceux de la domination politique et militaire, les liens qui commencent à unir l'humanité tout

, l'union des peuples de tous les continents. Si, à cette heure, l'esprit impérialiste des grands états et les ambitions superbes des nations armées paraissent démentir ces prévisions et condamner ces espérances, on s'aper?oit qu'en réalité, le nationalisme moderne n'est qu'une aspiration confuse vers une union de plus en plus

elier apporta lui-même la soupi

vapeur chaude et parfumée du

bien-être commun par la liberté et la facilité des échanges, l'homme n'est pas encore devenu partout respectable à l'homme; toutes les parties de l'humanité ne sont pas près encore de s'associer harmonieusement pour former les cellules et les organes d'un même corps. Il ne sera pas donné, même aux plus jeunes d'entre nous, de voir se clore l'ère des armes. Mais ces temps meilleu

r), mais parce qu'un nouvel ordre de choses, une science nouvelle, de nouvelles nécessités économiques leur imposeront l'ét

rose s'est effeuillée

s'est pas fait sans la

paix futur

eclerc lev

ment. Buvons à la paix, tandis que les Russes et les Japonais

es heures de l'histoire du monde. Et pour en comprend

oirs d'hommes qui devaient un jour crever sur eux et les submerger. Ils ne se doutaient pas qu'il y e?t dans l'univer

culture et dans l'économie politique. Les Chinois, de leur c?té, connaissaient les hommes blancs. Leurs annales mentionnent que l'empereur An-Thoun, en qui nous reconnaissons Marcus Aurelius Antoninus, leur envoya une ambassade, qui n'était, peut-être, qu'une expédition de navigateurs et de négociants. Mais ils ne savaient pas qu'une civilisation plus agitée et plus violente que la leur, et plus féconde aussi et infiniment plus expansive, s'étendait sur une des faces de ce globe dont ils couvraient une autre f

ois siècles, d'incessants désordres. De nos jours les nations chrétiennes prirent l'habitude d'envoyer ensemble ou séparément dans ce grand empire, quand l'ordre y était troublé, des soldats qui le rétablissaient par le vol, le viol, le pillage, le meurtre et l'incendie, et de procéder à courts intervalles, au moyen de fusils et de canons, à la pénétration pacifique du pays. Les Chinois inarmés ne se défendent pas ou se défendent mal; on les massacre avec une agréable facilité. Ils sont polis et cérémonieux; mais on leur reproche de nourrir peu de sympathie pour les Européens. Nous avons contre eux

lemand, l'y rétablirent par les moyens accoutumés. Après s'être ainsi couvertes de gloire militaire, les cinq puissances signèr

participé, en 1901, à l'action pacifique des puissances, vit avec une rage froide s'avancer l'ourse vorace et lente. Et tandis que la bête énorme allongeait

uerres, que l'Européen attaque avec de l'artillerie et que l'Asiatique ou l'Africain se défende avec des flèches, des massues, des sagayes et des tomahawks. On admet qu'il se soit procuré quelques vieux fusils à pierre et des gibernes; cela rend la colonisation plus glorieuse. Mais en aucun cas il ne doit être armé

s l'emportent de beaucoup sur leurs adversaires par le savoir et l'intelligence. En se battant mieux que des Européens,

ief ne tiraient plus aucun million des forêts coréennes! Ils sont rois. Je fus roi comme eux: nos causes sont communes. 0 Nippons! imitez en douceur les peuples cuivrés sur lesquels j'ai régné glorieusement sous Méline.? En vain le docteur Charles Richet leur représenta, un squelette à la main, qu'étant prognathes et n'ayant pas les muscles du mollet suffisamment développés, ils se trouvaient dans l'obligation de fuir dans les arbres devant les Rus

ne sont jamais sans quelque règle cachée, amènent des coups intéressants. Les Japonais passent le Yalu et battent avec précision les Russes en Mandchourie. Leurs marins détruisent élégamment une flotte européenne. Aussit?t nous discernons un danger qui nous menace. S'il existe, qui l'a créé? Ce ne sont pas les Japonais qui sont venus chercher les Russes. Ce ne sont pas les jaunes qui sont venus chercher les blancs. Nous découvrons, à cette heure, le péril jaune. Il y a bien des années que les Asiatiques connaissent le péril blanc. Le sac du Palais d'été, les massacres de Pékin, les noyades de Blagovetchensk, le dé

ur exiger du gouvernement de la République l'extra-territorialité, c'est-à-dire le droit de juger par un tribunal de mandarins les causes pendantes entre Chinois et Européens. L'amiral Togo n'est pas venu avec douze cuirassés bombarder la rade de Brest, en vue de favoriser le commerce japonais en France. La fleur du nationalisme fran?ais, l'élite de nos Trublions, n'a pas assiégé dans leurs h?tels des avenues Hoche et M

ents estiment que le péril jaune, pour être économique, n'en est pas moins effroyable. Le Japon et la Chine organisée par le Japon menacent de nous faire sur tous les marchés du monde une concurrence affreuse, monstrueuse, énorme et difforme, dont la seule pensée fait dresser sur leur tête

la production s'arme furieusement contre la production. Nous avons mauvaise grace à nous plaindre de voir sur le marché désordonné du monde tomber de nouveaux produits concurrents et perturbateurs. Que sert de gémir? Nous ne connaissons que la rais

re les Européens avec des armes européennes. Leurs généraux, leurs officiers de marine, qui ont étudié en Angleterre, en Allemagne, en France, font honneur à leurs ma?tres. Plusieurs ont

e et la profondeur de sa désorganisation. Toutefois ses réservoirs d'argent, qu'alimentent ses riches créanciers, sont presque inépuisables. Son ennemi, au contraire, n'a de ressources que dans des emprunts difficiles, onéreux, dont ses victoires mêmes le priveront peut-être. Car les Anglais et les Américains entendent l'aider à af

ubin en levant le nez de dessus son

pérer. Si le Japon victorieux entreprend d'organiser le vieil empire jaune, il n'y réussira pas de si t?t. Il faudra du temps pour apprendre à la Chine qu'il y a une Chine. Car elle ne le sait pas, et tant qu'elle ne le saura pas, il n'y aura pas de Chine. Un peuple n'existe que par le sentiment qu'il a de son existence. Il y a trois cent cinquante millions de Chinois; mais ils ne le savent pas. Tant qu'ils ne se seront pas comptés ils ne compteront pas. Ils n'existeront pas, m

êmes et les rendrait respectables aux blancs, en quoi la paix du monde en serait-elle mieux assurée, et la folie conquérante des nations pl

cole La

jamais dans la richesse et la paix sur les lacs et les grands fleuves? Les hommes blancs ont traversé les ages des cavernes et des cités lacustres. Ils étaient alors sauvages et nus. Ils faisaient sécher au soleil des poteries grossières. Leurs chef

iers ficelés dans un panier; toujours vous dévorerez avec délices les chairs arrachées aux cadavres décomposés de vos vieux parents; toujours les explorateurs vous tireront des coups de fusil et vous enfumeront dans vos huttes; toujours le fier soldat chrétien am

ccident et si l'art s'y épanouira en des formes éclatantes et nouvelles. Les noirs ont un vif sentiment de la musique. Il se peut qu'il naisse un délicieux art nègre de la danse e

'élèvent à plus de quatre milliards de francs. Ils étaient illettrés. Aujourd'hui cinquante sur cent savent l

calculateurs, prendront peu à peu (m'a dit un des leurs) l'avantage du nombre et domineront un jour la race amollie des créoles qui exerce si légèrement sur les

arma ses yeux de s

ainqueurs, dit-il, ils nou

e qu'ils nous rendraie

sont le fléau

ondit que par un

oduits, des territoires pour notre expansion industrielle et commerciale. A quoi pensez-vous, Lange

er reprit avec

les hommes appellent civilisation, c'est l'état actuel des moeurs et ce qu'ils appellent barbarie, ce sont les états antérieurs. Les moeurs présentes, on les appellera barbares quand elles seront des moeurs pa

y a des colonies qui re?oivent de malheureux Européens sur une terre inculte et déserte. Celles-là, fidèles tant qu'elles sont pauvres, se séparent de la métropole dès qu'elles sont prospères. Il y en a d'inhabitables, mais d'où l'on tire des matières premières et

it cette in

'Angl

qui font beaucoup d'enfants et fabriquent beaucoup de produits, cherchent au loin des territoires ou des marchés et s'en assurent la possession par ruse et violence. Mais nous! mais notre peuple économe, attentif à n'avoir d'enfants que ce que la terre natale en peut facilement porter, qui produit modérément, et ne court pas volontiers les aventures lointaines; mais la France qui ne sort guère de son jardin, qu'a-t-elle besoin de colonies, jus

en outre de la gloire qu'on remporte à vaincre l'ennemi. Ils se concilient le clergé en ouvrant des voies nouvelles à la Propagande et en attribuant des territoires aux missions catholiques. Ils réjouissent les armateurs, constructeurs, fournisseurs militaires qu'ils comblent de commandes. Ils se font dans le pays une vaste clientèle en concédant des forêts immenses et des plantations innombrables. Et ce qui leur est plus précieux encore, ils fixent à leur majorité tous les brasseurs d'affaires et tous les courtiers

jaloux d'agrandir notre domaine colonial. Et il faut encore nous féliciter et lou

menacés de quatre-vingts ans de guerres au Maro

Ils font à la longue l'expérience douloureuse de leurs erreurs et de leurs fautes. Ils s'apercevront un jour que les colonies sont pour eux une source de périls et une cause de ruines. A la barbarie commerciale succédera la civilisation com

'exploitation complète du globe terrestre exige le travail combiné des hommes blancs, jaunes, noirs. En réduisant, en diminuant, en affaiblissant, pour tout dire d'un mot, en colonisant une partie de l'humanité, nous agissons contre nous-mêmes. Notre avantage est que les jaunes et les noirs soient

orte ce pays depuis un demi-siècle est essentiellement pacifique.? C'est un fait attesté par un grand nombre d'observateurs que la France en 1870 n'avait pas envie de prendre les armes et que l'annonce de la guerre fut accueillie avec consternation. Il est certain qu'aujourd'hui peu de Fran?ais songent à se mettre en campagne, et que tout le monde accepte volontiers cette idée qu'on a une armée pour éviter la guerre. Je citerai un exemple entre mille de cet état d'esprit. Monsieur Ribot, député, ancien ministre, invité à quelque fête patriotique, s'excusa par une lettre éloquente. Monsieur Ribot, au seul mot de désarmement, plisse son front sourcilleux. Il a pour les drapeaux et les canons l'inclination qui convient à un ancien ministre des Affaires étrangères. Dans sa lettre, il dénonce comme un danger nationa

le s'apercevra bient?t que sa seule puissance solide et durable fut dans ses orateurs, ses philosophes, ses écrivains et ses savants. Aussi bien, faudra-t-il qu'elle reconnaisse un jour que la fo

ly secoua

fense? Une hirondelle ne fait pas le printemps; une nation ne fait pas la paix du monde. Est-il certain que l'Allemagne n'entretient des armées que pour ne pas faire la guerre? Ses démocrates socialistes veulent la paix. Mais ils ne sont pas les ma?tres et leurs députés n'ont point

étoile sur l'Afrique du Sud, l'Australie et les Indes occidentales. Monsieur Roosevelt est impérialiste et veut une Amérique ma?tresse du monde. Entre nous, il médite l'empire d'Auguste. Il a eu le malheur de lire Tite-Live. Les conquêtes des Romains l'empêchent de dormir. Avez-vous lu ses discours? Ils sont belliqueux. ?Mes amis, battez-vous, dit monsieur Roosevelt, battez-vous terriblement. Il n'y a de bon que les coups. On n'est sur

de race, de traditions, de souvenirs, jetés éperdument dans la lutte pour le dollar, se sentent tout à coup transportés du désir de lancer des torpilles aux flancs des cuirassés et de faire éclater des mines sous les colonnes ennemies, c'est une preuve que la lutte désordonnée pour la production et l'exploitation des richesses entretient l'usage et le go?t de la force brutale, que la violence industrielle engendre la violence militaire, et que les rivalités marchandes allument entre les peuples des haines qui ne peuvent s'éteindre que dans le sang. La fureur coloniale

gar?on apportait les bougies armées de fils de fer pour

uis quelque temps semblait

x yeux de leurs contemporains en assumant cette horrible immoralité qu'est la morale future. Je n'ai pas eu cette peur et j'ai écrit un petit conte qui n'a pas

uite, dit Boni en a

isir, ajoutèrent Jos

er et M

le manuscrit sur moi

res

e un rouleau de papie

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