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Un Pélerin d'Angkor

Chapter 6 No.6

Word Count: 1153    |    Released on: 06/12/2017

27 novem

iantes, qui pèsent sur les eaux; des choses qui se tiennent debout, ainsi que des blocs de montagnes, et se découpent aussi nettes que des cimes réelles dans le ciel pur, mais que l'on dirait prêtes à des écroulements formidables comme ceux des fins de monde; l'ensemble de tout cela est raviné, creusé, tourmenté, avec des ténèbres dans les replis, avec des rougeurs de cuivre sur le

, qu'il y avait quelque part dans l'air un épouvantail de ce genre. Mais voici que cela se déforme, s'atténue, cesse de donner l'illusion de la consistance, et on respire mieux à mesure que tout

Mais ?à et là de longues tra?nées, d'un blanc rosé, font des marbrures sur les eaux verdatres satur

prolonge sans fin, toujours semblable à lui-même: grands arbres, qui baignent jusqu'aux branches et dont les d?mes seulement émergent encore. Ce n'est qu'un faux r

ir prodigieux de vie animale; ombrages pleins d'emb?ches de guets-apens, de griffes, de becs féroces, de petites dents venimeuses, de petits dards aiguisés pour les piq?res mortelle

t, prennent leur vol. Et alors, de près, nous voyons des écheveaux de lianes, comme dévidés sur les arbres, les

il, le point où doivent venir me chercher les grands sampans commandés d'avance au chef du plus prochain village sur

er quand j'y prends place, avec mon serviteur fran?ais, mon interprète cambodgien, mon boy chinois, notre petit bagage de nomades. Et nous commen?ons de nous enfoncer

ra?tre la terre qui va hativement se couvrir d'herbages. Et les hommes reviendront batir des huttes pour la saison sèche, ramenant leur

e. Dans cette zone, point de silhouettes de palmes. Les énormes touffes noires, qui se suivent en procession indéfinie sur notre passage, rappellent les cimes de nos arbres, bien qu'elles soient d'essences inconnues; on les voit, malgré la nuit, se dédoubler dans le miroir obscurci des eaux, et leurs vagues images renversées suffisent à maintenir pour nous le sentiment de l'inondation, de l'anor

r le cours, fr?lés par les joncs, les plantes de toute sorte. Nuit de plus en plus noire. Au passage, nous faisons lever de grands oiseaux qui s'effarent, ou bien une loutre, ou quelque biche que l'on e

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