Ida et Carmelita
sé à refuser Carmelita, ce qui était presque impossible, ou à l'accompagner, ce qui n
le lendemain matin. Il n'y avait pas deux minutes qu'il était dans sa chambre, lorsqu'il entendit frap
s re
'ins
z fait bo
, je vous
vous êtes mo
du
ce que la porte est c
t fermée
s avez
t sur la
us voulez, voue pouv
t; il y a un ver
ous voulez tourner la clef en même temps
fait
ort de fatigue, vous pla?t-il de tour
le visage sourian
voisin,
ir, vo
ce l'un de l'autre dur
à troubler; cependant, en parlant ainsi à travers les cloisons, nous aurio
sait aussi à son aise dans cette chambr
tour, dit-elle, et je croyais déjà qu'il en s
nuit à une assez grande distan
vez-vous
oin dans un chal
t très amu
s sont fra?ches dans la montagne; mais il y a quelque chose qui
es courses da
courses me délassent de la vie sédentai
us êtes
épondait pas,
Savez-vous que depuis que je ne suis plus une toute petite fille, je n'ai pu faire un pas sans la permission de mon o
chambre, et, prenant u
r je ne veux pas tenir sur ses jambes
ssez intrigué par la tournure q
ie eu en vous priant d'ouvrir
en... à moins que ce ne s
u tout: j'ai une pri
m
ès heureuse si vous
d'avance que ce que vo
anderai vous plaira ou ne vous plaira point, vous me répondrez. Vous souvenez vou
s de quo
e excursion da
fait
été ardent. Cet aveu va peut-être vous donner une assez mauvaise idée de mon caractère, mais au moins il vous prouvera que je suis franche. Et puis ce désir n'est-il pas bien justifiable, après tout? Je suis enfermée dans cet h?tel; ma mère est empêchée de sortir par sa maladie, mon oncle est retenu par son horreur de la fatigue et de la marche. Moi, qui ne
it fait, je ne puis que vous le répéter. Maintenant, qua
ain matin je lui dis que je pars avec vous pour cette promenade, il comprendra que son discours n'a pas été très efficace, et il le recommencera en l'accentuant. Le moyen d'échapp
main matin, le colonel adres
ible comme si elle était insens
s abuser plus longtemps de votre hos
endu la main, elle re
aussit?t rouv
e, vous n'avez pa
is.
qu'il faut que je pousse
u prince Mazzazoli sa demande ou
ce, qui j'en suis certain, vous a tourmenté
ourir la montagne, et je suis heur
en assez que nous soyons venus vous chasser de votre appartement, sans encore vous prendre
ous de me
e de vous
é ne pouvait finir que
a taille par un ceinturon de cuir et modulant sa taille et ses épaules; aux pieds, des souliers pris dans les guêtres; su
vous promets de vous suivre sans demander grace, et de passer partout où vous
ait un vrai chef-d'oeuvre longuement médité par l'illustre Faugeroles, et sans qu'il se dit qu'il était assez étrange, alors qu'elle ne deva
s? demanda-t-il après avoir marché p
us nous faites le plaisir de nous visiter à Belmonte, je vous guiderai; ici guidez-moi vous-même, car je ne c
i courait sur le flanc de la montagne en c?toyant le ravin
ues vaches qui paissaient l'herbe verte ou qui venaient boire à des auges creusées da
t trop étroit pour deux, il prenait la tête, se retourna
n'avait qu'à étendre le bras pour lui prendre la main et l'aider à sauter de caillou en caillou, ce qu'elle fais
age, avait dissipé les vapeurs du matin, qui ne persistaient plus que dans quelques vallo
ochers pour former l'amphithéatre de Jaman et des monts de
sous les yeux, et Carmelita comparait ces montagnes à
isable sujet d
eux heures sans qu'elle se plaign?t d
an?ait et l'heure du
a viande froide, et il comptait sur une sourc
source, et pour la première f
t vous dé
auser librement en toute s?reté. Et précisément j'ai à vous parler. C'est même dans ce
e se mit
étonne,
l'av
lais tout simplement faire une
ce que vou
faire cette excursion pour le plaisir qu'elle pouvait me donner; mais aussi j'avais grand désir de me mé
ous é
jeunons donc d'abord, ensuite je vous ferai mes confidences. N'écouterez-vous pas mieux? Po
es provisions et les ustensil
n poulet froid et du sel; deux couteaux, deux verres et deux petites
un quartier de rocher et ils s'
me promettais, dit-elle,
ents un os de poulet elle promena
loin, se confondant dans le ciel, les pics sauvages des Alpes, couverts de neiges et qui, de quelque c?té qu'on se tourne, vous entourent, et vous éblouissent; à ses pieds, au contraire, le spectacle de la vie civilisée: les toits des villages qui réfléchissent les rayons du soleil, les bateaux à vapeur qui tracent des sillons blancs sur les eaux bleues du
nous chantent pas le Ranz des v
à pleine voix cet air, tel qu'il
z-vous ma voix!
mir
e, mais une réponse sincère; vous comprendrez
à l'
st pas encore venu, car ma faim n'est pas assouvie. J'accepte
s verres au filet d'eau qui, par un conduit en bois,
du poulet que les os, et
cueillir dans l'herbe des violettes bleues et jaunes, des anémones printanièr
t refermé son sac, elle jeta toutes ces fleurs sur l'herb
t-elle, que j'ai pour vous une grande estime
urq
emande donc à affirmer seulement cette estime et cette confiance pour vo
rouvant qu'une fadaise, il se contenta d'
peu pour lui, il faut bien le dire. Ai-je ou n'ai-je pas profité de ses le?ons! C'est une question que je n'ai pas à examiner, et sur laquelle je ne veux pas vous interroger; car vous ne pourriez me répondre que
mes ne recherchent que la fortu
lement à ce mariage, qu'elle trouve elle-même son mari, et qu'avec plus ou moins d'adresse, de diplomatie, de rouerie, de coquetterie, de persévérance, elle oblige elle-même ce mari à l'épouser. C'est au moins ainsi que se sont accomplis les beaux mariages qui ont servi d'exemples à mon oncle, et lui ont mis en tête l'idée de me donner pour mari un prince ou
êta et, le
rai? dema
ès
que je m'acquittais de la reconnaissance que je lui devais. Il faut remarquer, si vous ne l'avez déjà fait, que je ne suis précoce en rien: mon esprit, mon intelligence, ne se sont ouverts que tardivement, peu à peu, si tant est qu'ils se soient ouverts. Je suis donc restée assez longtemps sa
urém
in et de m'arrêter. Jamais position n'a été plus délicate que la mienne: je devais beaucoup à mon oncle, et, d'un autre c?té, je me devais à moi-même de ne pas poursuivre des projets de mariage qui ne pouvaient faire que
aboutir cette étrange confidence et
con
une grande dame, j'aurais été une grande artiste?, me disait chaque jour mon professeur. Eh bien! grande dame, je ne la serai point; au
ou
auprès de mon oncle et de ma mère, pour leur adoucir le coup que je leur porterai. J'ai cru que personne mieux que vous
édie
ns le monde? Je suis d'une noble famille, cela est vrai; mon oncle est prince, cela est vrai encore. Mais après? Ma famille e
me para?t,-laissez-moi le dire, sans mettre aucune galanterie
e d'un mariage, d'un g
s que vous fut jamai
développement de son idée, ce mariage, ce bea
era pas un jour ou l'autre? est-ce à v
e, l'un près de l'autre, de la même vie pour ainsi dire. Où l'avez-
jusqu'à présent, s'ensuit-il qu'i
, je le ferai encore bien moins maintenant, que je sais ce qu'elle est et que je raisonne. Je vous l'ai dit et je vous le répète, je veux mon indépendance; je veux celle de la vie; je veux aussi, je veux surtout celle du coeur. Si je me
user d'être romanesque; trop peu de gens, hél
assesse! Appartenir à l'une des premières familles de l'Italie et se faire chanteuse, quelle folie! Et cependant j'ai une excuse. Puisque je suis destinée à jouer la comédie en ce monde, j'aime mieux la jouer au théatre que dans la
enda
inexact. Il y a une chose qui m'effraye et be
s émue et s'ar
uvre mère, cette séparation sera terrible; pour mon oncle, elle ne le sera pas moins, puisqu'elle sera l'anéantissement de projets auxquels depuis sept années il a tout sacrifié: son temps, sa peine, sa fortune, ses plaisirs. On ne sait pas, on ne saura jamais ce qu'ont été les soins de mon oncle; songez que ce qu'il
fit une pause
n. Voilà le service que je réclame de vous, et voilà pourquoi j'ai tenu si vivement à nous ménager cette promenade, qui devait me permettre de m'expliquer librement et de bien vous dire tout ce que je désire qui soit répété à mon oncle, ai
sons par lesquelles je vous combattrais, vous vous les
main et la serr
'arrachant à l'émot
en route? dit-elle. En avant! et ne pe
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