Jean qui grogne et Jean qui rit
s'occupa de leur déjeuner; au lieu du pain sec, qui était leur déjeuner accoutumé, elle y ajouta une tasse de lait chaud. Aussi, quand ils fur
cher petit Jean; elle embrassa Jeannot, les bénit tous deux, et fit voir à
it ce petit magot, pour reconna?tre les petits services que tu le
t encore, sanglota un instant, s'arracha de ses bras, essuya ses yeux, et se mit en route comme son frère l
; elle croit que je ne pleure pas non plus, que j'ai du courage, que j'ai le coeur joyeux, tout comme pour Simon. C'est mieux comme ?a; le courage des autres vous en donne: je serais triste et malheureu
, Jeannot le suivait avec peine, pleurnichait, appelait Jean qui ne l'entendait pas, tremblait de rester en arrière et se désolait de quitter une famille qu'il n'aimait
euille bien se charger de me placer.... Que je suis donc malheureux! Et j'ai toujours été malheureux? A deux ans je perds papa en Algérie; à dix ans je perds maman. C'est ma tante q
hacun lui dit un mot aimable. Et moi! personne ne me regarde seulement; et quand par hasard on m
que le curé m'a donnés! Et Jean qui ne sait seulement pas son compte, tant il en a! Tout le
revint, il leva les yeux, regarda devant, derrière, à droite, à gauche; il ne vit plus son cousin Jean. La frayeur qu'il re
ordée de bois taillis: elle serpentait beaucoup dans le bois; Jean pouvait donc ne pas être très éloigné sans que Jeannot p?t l'apercevoir. Dans un des
s'arrêta joyeux, mais surpr
la voix de Jean,
AN
tu? Je ne t
E
le de Notre-Da
ot en entrant, qu
Dame envoyait à maman des consolations et du bonheur.... Je vois des traces de larme
AN
que je prie? je
E
ante, qui t'a
AN
e! ce n'est
E
eannot. Prie alors pour toi-même, si
AN
ureux, et, quoi que je fasse, je serai touj
E
'ai maman et que tu as ma tante, nous sommes absolument de mêm
AN
tu as je ne sais combien d'argen
E
je vais bien vite te le faire pas
un peu
; ce n'est pas ce que je te
E
ons route ensemble; nous arriverons ensemble et nous resterons ensemb
rapiécée qu'y avait mise sa mère, s'assit à la porte de la chapelle, fit ass
r toi, un fra
mains de Jeannot la moitié de son trésor, qui montai
c un peu de confusion; il prit
ncs de plus qu
E
J'ai partagé b
AN
deux francs que
E
iche que moi. Tu vois bien que tu n'
AN
gnon. Un voleur viendra peut-ê
bon prophète?, dit une gros
grande taille, aux robustes épaules, à la barbe et aux
ieds et se trouva en
E
vres gar?ons obligés de quitter leur mère et leur pays pour aller cherch
t pas; il continuait
E
'ai: huit francs vingt-cinq centimes qu
t l'argent de
TRA
as-tu jusqu'à ton
E
de quoi, monsieur, co
en se tournant vers Jean
bant à genou
pour ne pas mourir de faim, monsieur. Grace p
TRA
e lache, l'avide, le jaloux.
et enleva les dix francs vingt-cinq centimes qui
usin et un peu ému lui-même de la perte de sa fo
TRA
ndrais-je à lu
E
est faible. C'est le bon Dieu qui nous a faits c
TRA
ar?on, et nous en reparlerons
E
s, mon
TRA
é? Et comment y arriv
ons eu le malheur de vous rencontrer, de même nous pouvons r
êcher de donner une petite tape a
TRA
en dit pas auta
E
, monsieur. Il a toujour
ER, avec
! Beau nom! Bien porté!
E
ean, mo
TRA
an, voici tes huit francs vingt-cinq centimes, auxquels j'ajoute vingt francs pour payer ton voyage. Et toi, pleurard, poltron, voici tes dix francs vingt-cinq centimes, auxquels j'ajoute la défen
llants de joie et
; je suis bien reconnaissant; je ne
TRA
t le déjeuner que je vais
E
tes comme mama
tit Jean se mouil