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La Maison Tellier

Chapter 3 No.3

Word Count: 1894    |    Released on: 30/11/2017

la ferme avaient d?né plus vite que de cou

eine d'eau chaude. Elle puisait à cette eau par moments et lavait lentement sa vaisselle, s'interrompant pour regarder deux carrés

rs de basse-cour, des tiédeurs fermentées d'étable entraient par la porte en

noircis, les poutres enfumées du plafond où pendaient des toiles d'araignée, des harengs saurs et des rangées d'oignons; puis elle s'assit, gênée par les émanations anciennes que la chaleur de ce jour faisait sortir de la terre battue du sol où avaient séché tant

sentit une douceur qui lui pénétrait au co

à chaque instant il en choisissait une et tournait autour avec un petit gloussement d'appel. La poule se levait nonchalamment et le recevait d'un air tranquille, pliant les pattes et le supportant sur ses ailes; puis elle secouait ses plumes d'o

eva les yeux et fut éblouie par l'éclat des pommie

alopant. Il fit deux fois le tour des fossés plantés d'arbres, pui

aud. Elle fit quelques pas, indécise, fermant les yeux, saisie par un bien-être bestial; puis, tout doucement, elle alla chercher les oeufs au poulailler. Il y en avait tr

nt, d'un vert tout neuf de printemps. L'ombre des pommiers se ramassait en rond à leurs pieds; et les toits de chaume des batiments, au sommet desquels p

andait, et, par-dessus le talus, on apercevait la campagne, une vaste plaine où poussaient les récoltes, avec des bouquets d'arbres par endroits, et, de place en place, des grou

s'asseoir dessus; puis, n'étant pas à son aise, elle défit le lien, éparpilla son

itrine, et elle se redressa d'un bond. C'était Jacques, le gar?on de ferme, un grand Picard bien découplé, qui la courtisait depuis quelque temps. Il travaillait ce jour-

e aux moissons, de l'année qui s'annon?ait bien, de leur ma?tre, un brave homme, puis des voisins, du pays tout entier, d'eux-mêmes, de leur village, de leur jeunesse, de leurs souvenirs, des parents qu'ils a

vu maman; c'est dur tout de mê

à travers l'espace, jusqu'au village

frappa en pleine figure si violemment qu'il se mit à saigner du nez; et il se leva pour aller appuy

e fai

. Il murmurait: ?Cré coquin!? et il la regardait avec admiration, pris d'un respect, d'une

ls restaient ainsi c?te à c?te, la rude poigne de sa voisine. Mais d'elle-même ell

n, Jacques, de me

a méprisait pas, mais il

eux bien en ma

oues rouges et pleines, une large poitrine saillante sous l'indienne de son caraco, de grosses lèvres fra?ches, et sa gorge,

je veu

et elle l'embrassa si longtemps qu'i

s coins; ils se donnaient des rendez-vous au clair de la lune, à l'abri d'une meule de foi

e, ne cherchait plus à la rencontrer seule. Alors elle fut envahie par des doutes et un

nt, plus forte chaque jour, parce qu'elle ne parven

ssa la porte de l'écurie où Jacques était couché dans une grande bo?te pleine de paille au-dessus de ses chevaux. Il fit semblan

de fureur:-?Je veux, je veux que tu m'épouses, puisque tu m'as promis le mariage.? Il se mit à rire e

asser de son étreinte farouche, et, l'étranglant; elle lui cria tout

dans le silence noir troublé seulement par le bruit de machoire d'un ch

qu'elle était la plu

'épouserai, pu

royait plus à

it-elle; tu feras

épon

de s

sur le

elques secondes, pui

re sur le

doigts et, sans ajoute

urie se trouvant désormais fermée à clef toutes les nuits

entrer à la soupe un au

es est

l'autre, je s

ite; puis, quand tout le monde fut au travail, elle monta dans sa ch

bsédée par la pensée de son malheur qu'elle croyait voir rire malicieusement tous les gens qu'elle

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