La mer
rs utilement. Elles l'expliquent, la traduisent, la mettent en rapport avec nous,
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ouls de la mer. Insensible sur la Méditerranée, il est marqué dans l'Océan. L'Océan respire comme moi, il concorde à mon mouvement intérieur, à celu
are; ses eaux divisées suivent le Calvados, s'exhaussent au Havre; voilà qu'elles viennent à moi, vers étretat, Fécamp, Dieppe, pour s'enfoncer dans le canal, malgré les courants du Nord. à moi de me mettre en garde, et d'observer bien son heure. Sa hauteur, presque ind
toujours en bas, mais que les pluies, les gelées, attaquent encore bien plus d'en haut, Le flot en dissout le calcaire, emporte, rapporte, roule incessamment le silex qu'il arrondit en galets.-Ce rude travail fait de cette c?te, si riche du c?té de la terre, un vrai désert mar
e une violente gymnastique. Il faut rester sur les sommets où les splendides villas, les beaux bois, les cultures magnifiques, les blés, les jardins, avancent jusqu'aux bord
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es. Elles laissent rêver. Elles souffrent, entre l'homme et la mer, des épanchements mystérieux. Jamais je ne me suis plaint de ces vastes et libres arènes où d'autres trouvent un grand ennui. Je ne m'y trouve pas seul. Je vais, je viens, je le sens. Il est là le grand compagnon. Pour peu qu'il ne soit pas trop ému, de mauvaise humeur, je me hasa
les trésors de vie féconde que je lui sais dans son sein. C'est, une des plus peuplées du monde. Vienne la nuit de la Saint-Jean, où s'ouvre la pêche, vous allez voir surgir des profondeurs l'ascension d'une autre mer, la mer des harengs. La plaine indéfinie des eaux ne sera pas assez grande pour ce déluge vivant, une des révélations les plus triomphantes de la fécondité sans b
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ges et sublimes promontoires de granit qui finissent l'ancien monde, à cette pointe hardie qui défie les tempêtes, domine l'Atlantique. Nu
désintéressés, qui pour eux acceptent le sort et bénissent toujours la nature, mais sentent les maux du monde, et puisent dans la tristesse même
lle est pure, où elle a gardé le rouge, le roux singulier de la Scandinavie, n'a nul rapport avec la terre qu'elle occupe par hasard. Au contraire, en Bretagne, sur le sol géologique le plus ancien du globe, sur le granit et le silex, marche la race primitive, un peuple aussi de granit. Race rude,
à la baie de Douarnenez, au promontoire de Penmark. Ou, si le vent est trop fort, qu'on se mette dans une barque aux basses ?les du Morbihan. La mer y apporte un flot
êtres animés, c'est tout un monde établi là, qui, au reflux, laissé à sec, se cl?t et s'enferme. Il ouvre ses petites fenêtres quand la bonne mer, sa nourrice, lui rapporte ses aliments. Là travaille encore en foule cette population estimable des petits piqueurs de pierre, les oursins, observés et si bien décrits par M. Caillaud. Tout ce monde juge exactement au rebours d
s, mais en fossiles; curieux pour le géologue, ils l'instruisent par les os des morts. L'apre granit au contraire voit sous lui la mer poissonneuse, sur lui une autre
est de lui à lui, sans rapport à moi, et pour moi elle vaut la mort. Solitude!
ils travaillent pour lui. Ils se remettent du discours à leur sublime p
ussi le dialogue, grand, fort et grave, sympathique,-l'harmonique con