Aux mines d'or du Klondike
construit les bateaux.-Chasse aux poules de bruyère.-Pêche à l'ombre cheval
nuage et un soleil br?lant, nous chargeons pour la UN MINEUR EN TENUE D'éTé. D'APRèS UNE PHOTOGRAPHIE DE M. GOLDSCHMIDT.
humains de tous ages et de toute description se meut lentement sur la surface du lac, une masse grisatre ici et là teintée du roux ou du noir des voiles hi
énible dans la sente. Mais voici qu'un tra?neau, celui de la Noire, s'arrête; son conducteur est jeté à terre; les compagnons l'entourent et s'enquièrent. Le choc a été rude, la clavicule droite est brisée, mais le bras se meut sans trop de peine. L
ING. D'APRèS UNE PHOTOGR
li du terrain couvert d'un véritable tapis de bruyère verte, courte et serrée; quelques fleurettes commencent à ouvrir leur calice, les bourgeons apparaissent sur les branches d'aubépine, tandis que du c?té du
ronc, les piquets sont enfoncés, les cordelettes attachées, et bient?t sous le couvert hospitalier de la toile à voiles chacun s'occupe, soit à préparer le repas, soit à joncher le sol de rameaux de sapin, soit à faire un bandage pour l'estropié, au moyen d'une planchette et d'une écharpe qui maintiendront le bras immobile jusqu'à ce que le ressoudage
mbades folles et se vautrent dans le sable, les quatre fers en l'air. La neige dispara?t rapidement des pentes des montagnes sous l'action d'un soleil
. La place d'honneur est réservée au poêle, qui est monté sur quatre pieux fichés en terre. Juste en face, une table est improvisée au moyen de
couche de sable fin qui est d'abord lavé dans le pan pour s'assurer qu'il ne contient pas d'or, et là-dessus un amas de branchettes de sapin sur lesquelles le sac-lit est déposé; le tout est d'un confortable parfait: ce n'est pourtant pas le repos que nous allons trouver ici. Nous décidons de renvoyer les chevaux à
c-épic, la Noire dispara?t tout à coup, la glace cédant sous son poids, et se débat entre les rocs et dans le courant rapide. Nous la croyons perdue; cependant avec quelque peu d'aide elle réussit à se sortir de ce mauvais pas, et nous la hissons sur la terre ferme, transie et haletante, mais saine et sauve. E
des sables étincelle aux rayons du soleil, la cascade gronde à quelque distance, les oiseaux se poursuivent en chantant, oiseaux bleus, oiseaux bruns et rouges, encore innomés; les pins ba
droits, avec un peu de branches, d'un diamètre suffisant, pas moins de 20 centimètres, en même temps qu'assez rapproché
ront à peu près l'affaire, nous retournons avec des haches et commen?ons à les abattre et à les ébrancher, ce qui est l'occupation d'une journée. Pour la plate-forme on choisit un endroit où au moins trois arbres, et si possible quatre, se trouvent disposés en
ces piliers, des billes vont rejoindre le sol à 2 ou 3 mètres de leur base, ce qui servira au hissage des troncs sur la plate-forme, au moyen de cordes et de poulies. Les troncs de sapin blanc
OU CROSSING.-DESSIN DE VOGEL,
uis un homme y grimpe avec une scie dont son compagnon tient l'autre bout. Le tronc a ét
scie est mise ensuite en mouvement, et le travail se poursuit monotone; les planches sont entassées à l'ombre, pour séc
à cause de leur légèreté. C'est un travail considérable, qui dure quelques
nt de l'Iowa, et possédant une machine à vapeur avec laquelle ils faisaient marcher une scie
au-dessous de Dawson; mais les avis s'étant partagés sur les chances de cette entreprise lointaine, l'association
2 ou 3 personnes parvenir sans querelle à son terme; des couples d'amis même ne pouvaient s'entendre très longtemps, et cependant il
gé du lard et du jambon. Le prix en était assez modéré: 25 sous la livre. Puis dans les ruisseaux, maintenant à eau courante, les truites et les ombres chevaliers se pêchaient aisément au harpon, quand elles remontaient le
ui se montrait alors à 3 heures du matin, jusqu'à la nuit à près de 10 heures. On tirait les canards hors de portée, et quelquefois on relevait une touffette de plumes; on les tirait au pistolet et au revolver, au fusil de ch
encontrat de solitaires; un de nos voisins, M. A..., chasseur de profession, remontant la rivière Wilson, qui, venant de l'Ouest, se jette dans le Yu
animal se trouvait à quelque 35 ou 40 kilomètres de distance, la plupart des amis préférèrent se passer de cette aubaine, tandis que d'autres bra
ING.-DESSIN D'A. PARIS, D'A
uelquefois la négligence des campeurs, mais plus fréquemment encore la combustion spontanée. Ce fait explique la rareté extraordinaire du gibier. Le chasseur peut parcourir des hecta
ous et remplit l'ame d'une horreur inexplicable. En effet, on ne s'attend à rien d'effrayant, on réalise plut?t l'absence complète de tout être bon ou mauvais. Pas un son, pas un bruissement, pas le plus léger froissement de branches ou
mpénétrables, f?ts et colonnes, involontaires témoins de cette question mue
space se fait, la lumière revient; un sifflement à distance, vous avancez prudemment, puis vous apercevez bient?t un joli écureuil gris, au dos r
nt de camion à distance; après un arrêt de quelques secondes, il se fait de nouveau entendre; puis une masse noire traverse la clairière et s'abat sur le sol à une distance de quelques mètres; on peut distinguer un oiseau de la grosseur d'un poulet, l'infime cause de tout ce tracas. Il vient de quitter un sapin et se pose à terre en vous regardant fixement. Feu! le voilà mort: c'est une poule de bruyère de petite espèc
se reconnaissent et traversent
s doute des palmipèdes. Avan?ant bravement dans l'eau glaciale qui monte bient?t au haut des jambes, l'intrépide chasseur voit s'envoler une bande de canards hors de portée, et par acquit de conscience il fait en l'air une décharge qui n'a pour résultat qu
dimensions plus que suffisantes pour porter six hommes et 6 tonnes de fret de to
CARIBOU CROSSING.-DESSIN DE BERTEAU
s, sont clouées sur place; enfin, le tout étant solidement chevillé et boulonné, on retourne le bateau pour le calfater en élargissant les fentes,
H. DESSIN DE TAYLOR, D'APR
tré en guise de gouvernail dans une fourche naturelle d'arbre et renforcé d'un boulon à l'extrémité; une pompe est placée de fa?on à pouvoir épuiser l'eau qui peut s'infiltrer;
quelques jours les glaces ont entièrement disparu, et l'ère de la navigation a été ou
en ordre, que la barque tient bien dans l'eau et que la
que l'arrière soit tant soit peu plus chargé que l'avant. Enfin sur le tout se posent les longues caisses de 3m X 1m garnies des sacs-lits. Ainsi chargée la Vi
ous nous embarquons. Nous prenons d'abord un peu de repos, car le vent
et nous poussons la barque en pleine eau. La brise est encore trop légère pour que nous usions de la voile; aussi devons-nous avoir recours aux rames, et nous voilà partis au petit jour, car,