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C'Etait ainsi…

C'Etait ainsi...

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Chapter 1 No.1

Word Count: 1709    |    Released on: 06/12/2017

eule formaient un groupe de vieux bat

qui plus tard allaient devenir une fabrique, étaient alors une sorte d'asile abritant des vieillards et néc

leurs et lamentations des vieillards et des indigents, ainsi contraints, ? tour de r?le, de chercher un autre toit; mais, puisque c'était l'inévitable, ils finissaient par se résigner. Et m?me p

out, une tr?s grande et deux plus petites, firent une impression énorme. Il fallut trois gros chariots et douze chevaux pour amener le tout ? pied d'oeuvre. Le ma?tre d'école y était, avec tous ses él?ves, pour leur donner sur place une belle le?on de mécanique; M. le curé et son vicaire également, comme pour apporter leur bénédiction. En voyant décharger ces engins formidables, on avait l'impression d'assister ? un travail surhumain. Il était dirigé par des ouvriers de la ville, qui criaient le

ves. A c?té, dans une salle plus claire et aménagée avec quelque coquetterie, comme pour un objet de luxe, était installée la machine ? vapeur, séparée de l'huilerie par un mur aux larges baies vitrées. P

eules aussit?t écrasaient la menue graine de lin ou de colza, les six fours la chauffaient, les hommes en emplissaient les sacs de laine, les aplatissaient de la main dans les étreindelles de cuir garnies de crin ? l'intérieur, les mettaient dans les presses. Bient?t les lourds pilons tapaient ? grands coups répétés sur les coins qui s'enfon?aient, et alors, sous la pression violente, l'huile chaude commen?ait ? couler dans les réservoirs. C'était, sous les solives basses, un vacarme effroyable; ? mesure qu'augmentait la pression, les pilons dansaient en rebondissant plus haut et plus

tac saccadé et rageur. Parfois les deux moulins ? blé marchaient en m?me temps; alors la charge devenait trop forte pour la machine, dont le régulateur ralenti laissait pendre ses lourdes boules de cuivre, comme des t?tes d'enfants fatigués. En vain le chauffeur bourrait-il de charbon son foyer; le mote

ieille servante de M. de Beule. C'était un moment exquis. On avalait l'alcool d'une lampée et sentait sa chaleur descendre jusqu'au fond du corps. Pour s?r, ?a vous descendait plus bas que l'estomac. Ils en étaient tout ragaillardis et la plupart, dans la trépidation des pilons, allumaient vivement une pipette ou se bourraient la bouche d'une chique de tabac. Parfois m?me, au milieu du vacarme, on entendait une chanson. Dommage qu'on ne vous donnait jamais qu'un seul pe

ine en buvant du café clair; puis les pilons reprenaient leur vacarme assourdissant et monotone jusqu'? huit heur

eurs yeux fatigués. Ils ne fredonnaient plus de chansons; ils ne parlaient plus. Ils se mouvaient plus lentement, comme des ombres, sous l'ouragan continu des coups. Bient?t une ouvri?re venait allumer les lampes, de simples lampes ? pétrole qui fumaient et dont la flamme vacillante dansait au choc des pilons. Alors tout semblait prendre un aspect étrange, s'impréciser comm

es poignets. Ils donnaient un coup de balai aux dalles autour des presses; et enfin tintait dans la s

é comme des oiseaux nocturnes sur les poulies luisantes, s'arr?taient avec un craquement collant, en une tension derni?re. Les boules du régulateur se repliaient sur leurs axes; le monstrueux volant se figeait c

s de charbon mouillé et de cendre, couvrait le foy

de travail

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