La belle Gabrielle, vol. 2
urgeois paisibles, ceux qui n'ont d'autre souci que d
on, avaient été prévenus amicalement de rester dans leurs logis et de se bien barricader, a
it l'heure à laquelle rentraient les retardataires, ceux qui, appelés par la pro
izarre. Les figures qui rentrèrent ce soir-là par les différentes portes de
courbées sous un fardeau; c'étaient des meuniers montant de si beaux chevaux de guerre ou des colporteurs manoeuvrant des c
rsenal, quartier désert, et prirent position en silence, comme des gens qui instal
rent-ils dès leur arrivée un échevin préposé à l'ordre des subsistances et denrées qui les
ure après, une troupe de douze soldats de la garde bourgeoise, vêtus et équipés plus ou moins grotesquement, selon les traditions de c
érieuses eut achevé sa tache, il prit avec lui le dernier
aplomb que, partis en trébuchant et se marchant sur les talons l'un à l'autre, ils avaient fini, au bout de cinq minutes, par ne plus forme
salade, semblaient n'avoir plus de tête sur le cou; d'autres pliaient sous les brassards et les cuissards d'une armure antique; quelques-uns avaient la rondache du temps de Charlemagne; aucun n'avait su attacher son épée à la
t le ventre rond de ce digne bourgeois faisaient craquer un pourpoint jaune, à noeuds de rubans verts et rouges. Il portait le colletin et le baudrier de buffle brodé. C'était le plus bouffon des ajuste
n venait immédiatement derrière lui. Tout à coup une patroui
lectrique, et leurs mains saisir l'arme, et leurs poitrines s'effacer
oupes continuèrent à marcher en sens inverse, non sans que l'Espagnol se f?t ret
cha vivement de l
bien garde, vous êtes trop noble s
onsieur Langlois, ré
bo?tent le pas comme des gardes du roi!
er sourit avec
nsieur, poursuivit l'échevin, et je ne ser
ois être abominable à voir.-Et ces malheureux, ajouta-t-il en regardant obliquement sa trou
mais non, d
cier. J'ai assez de ma visière; elle me scie le front et fi
t l'échevin.
! coquins, dit l'of
nt aussit?t à s'entre-ch
e heure, d
e petite place entre l
t-Ho
ourgeoise, et de l'autre un bataillon espagnol tout entier, au
dent Lema?tre et la procureur général Molé avec d
renfort, s'é
ce fut dans les rangs de ce bataillon un fou rire inexting
igzags, le cliquetis des fourreaux d'épée contre les canons des mousquets, la démarche vacillante, le b
de curie
t des apprentis tanneurs et quincailliers que j'ai fait arme
ur défendre votre ville? ajouta l'
a humblement
feu, ils se massacreraient les uns l
épliqua Langlois en achevant de placer
ré, et le duc de Feria débouchat sur la place, suivi de ses gardes et de p
val aussi et armé comme pour la bataille. Son premier regar
de Brissac, courut à l
mparts de terre qui formaient la porte Neuve, et
astil. Je veux des pierres à la place de cette terre, et vous avez d? vo
sure excellente, dit to
e venait pas préci
hui ne vaut-il pa
n m'annonce, le roi de Navarre doit
agnol regardait Brissac
s; vous dévisagez les gens avec vos yeux comme un chat ferait avec ses gr
s si vous voulez, di
mon service; et je ne serai pas faché de voir si votre épée entre aus
ar interrompre le travail
n'interrompr
rder, monsieur,
e vous, répliqua Brissac, pui
loyer la force pour chas
is que si l'on touche à un seul de mes piocheurs je fais so
'écria le duc b
e vous, si je ne redoutais plus que vous l'approche du Béarnais, contre lequel j'ai besoin de votre ga
rin?ant d
ons plus t
rvice de nuit, et ne donnons pas à nos hommes qui nous observent, le spectacle d'une querelle entr
son front mo
ai, murm
que vous avez de l'inquiétude à c
up d'Espagnols, mon
es à Paris, et si nous allons de ce train, la
nsulter avec m
Et moi avec
fficiers; Brissac alla trouver
onde est-il e
mons
up?ons n
uc
e roi viendra-t-i
heures et de
s a
Saint-Denis q
su
militaire. Le duc de Feria venait de désigner
ommes, comp
ar don José,
nte hommes! s'écria Br
ria s'approc
dit-il, c
ixante des v?tres
la supériorité du nombre. Cette p
que j'y envoie auta
it l'Espagnol, céde
le, monsieur le duc. Eh bien! soit
entre que soixante-douze dan
colloque, prouvons à M. le duc toute notre sincéri
a don José en désignant avec un rire m
lois en poussant le coude à Brissac a
en passant devant Brissac, et le comte, à l'aspect de c
que tournure et chaque accoutrement de ces douze bourg
Castil, qu'il n'y en a
ri
eurs, di
nol, entrèrent dans le poste de la porte Ne
Brissac un coup d'oeil furtif qui voulait dire
er apparut sur la place; elle faisait piaffer un cheval ardent, et tra?
sac, partage-t-on la gard
uve, répliqua le comte, et n
parle d'une aler
les jours l
mmes-nous a
mi
ransmettre, je vous enverrais mes aides de camp. En v
st mon
perdre son père, et m'est arrivé tant?t avec
en, dit
es sont devenus plus royalistes que le roi. M. de la Ramée a donc préfér
qua Brissac, dont le coup d'oeil observateur a
bas la duchesse au comte; j'ai ou? d
répliqua
aint-Honoré, au milieu d'un tourbillon de can
rmura Brissac en dirigeant son chev
e Feria, qui guettait tous ses m
encore? dem
nous nous promenions tous deux dans Paris, lor
l y a de la besogne
l'Espagnol, qu'il cou
! le
rce cavalerie ennemie du
tro
des c
ent le duc en désignant un sold
dat af
iqua Brissac, et la ch
, monsieur le comte. La chose mérit
raison, mon
vous auriez de la répugnance à pousser une rec
lairement le piège de cette proposition. Je n'ai jamai
oyez donc assez bon p
-volo
ssimulerai pas
ncore que
que nous so
vous en ai averti ta
ie ennemie dans la campagne, c'est que
urém
réponse, et parut la faire écout
puisque vous avez l'obligeance de faire cette ron
Mais je ne la ferai pas tout seul, je suppos
s que je vous donne, m
Espa
bravoure et d'une fidélité dont je réponds
ries par le soup?on, ces huit regards tout b
l, mais le vin est t
veau chef pour sortir derrière lui. La nuit était noire et pluvieuse. Un mau
ssac au duc; faut-il que
murs, et là s'étant arrêté dans l'
ontrez pas en chemin la cavalerie d
comprends, c'est-à-dire q
ueront, répliqua froidement le
paules et poussa résol?ment son cheval dans la campagne.
ment douze coups que le vent portait
me une phalange macédonienne, ou si l'horloge de Sa Majesté avance sur