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La race future

Chapter 9 No.9

Word Count: 3810    |    Released on: 06/12/2017

nt des différences de m?urs ou de coutumes qui m'avaient d'abord trop étonné pour que ma raison p?t les saisir; alors seulement je pus recueillir le

, non pas subites, mais graduelles et irrésistibles; quelques individus seulement échappèrent à la destruction. Est-ce là un soutenir de notre Déluge historique et sacré ou d'aucun autre des cataclysmes antérieurs au Déluge et sur lesquels les géologues discutent de nos jours? Je ne sais, mais si l'on rapproche la chronologie de ce peuple de celle de Newton, on voit que la catastrophe dont il parle aurait d? arriver plusieurs milliers d'années avant Noé. D'autre part, l'opinion de ces écrivains souterrains ne s'accorde pas avec celle qui est la plus répandue parmi les géologues sérieux, en ce qu'elle suppose l'existence d'une race humaine sur la terre à une date bien antérieure à l'époque où les géologues placent la formation des mammifères. Quelques membres de la race infortunée, ai

ue, les races souterraines, dont faisait partie la tribu où je vivais, ne paraissent avoir été étrangères à l'art de se procurer de la lumière au moyen des gaz, du manganèse, ou du pétrole. Ils s'étaient habitués dans le monde supérieur à lutter contre les forces de la nature,

eur vie en mangeant la chair des animaux, dont plusieurs espèces avaient, à leur exemple, échappé au Déluge, en cherchant un refuge dans le

guerre pour une province ou pour une idée. Quoique les divers états reconnussent diverses formes de gouvernement, les institutions libres commen?aient à avoir la prépondérance; les assemblées populaires avaient plus de puissance; la république exista bient?t partout; la démocratie, que les politiques européens les plus éclairés regardent devant eux comme le terme extrême du progrès politique et qui domine encore parmi les autres tribus du monde souterrain, considérées comme barbares, n'a laissé aux Ana supérieurs, comme ceux chez lesquels je me

la foudre; appliqué d'autre fa?on, il donne à la vie plus de plénitude et de vigueur; il guérit et préserve; c'est surtout de ce fluide que l'on se sert pour guérir les maladies, ou plut?t pour aider l'organisation physique à recouvrer l'équilibre des forces naturelles, et par conséquent à se guérir elle-même. Par ce fluide on se fraye des chemi

maniée par un enfant pouvait abattre la forteresse la plus redoutable, ou sillonner d'un trait de flamme, du front à l'arrière-garde, une armée rangée en bataille. Si deux armées en venaient aux mains possédant le secret de ce fluide terrible, elles devaient s'anéantir réciproquement. L'age de la guerre était donc fini, et quand la guerre eut disparu, une révolution non moins profonde ne tarda pas à se produire dans les relations sociales. L'homme se trouva

is était limitée à douze mille familles. Chaque tribu occupait un territoire suffisant à tous ses besoins, et à des périodes déterminées le surplus de la population émigrait pour

e était permis de tribu à tribu; les lois et les coutumes les plus importantes étaient les mêmes; la connaissance du vril et l'emploi des forces qu'il renfermait formait entre tous ces peuples un lien si important que le mot A-vr

rbitrage d'amis choisis par les deux parties, ou jugés par le Conseil des Sages que je décrirai plus loin. Il n'y avait pas d'hommes de loi de profession; et l'on peut dire que leurs lois n'étaient que des conventions à l'amiable, car il n'existait pas de pouvoir en état de contraindre un délinquant qui portait dans une baguette le moyen d'anéantir ses juges. Il y avait des règles et des coutumes auxquelles le peuple, depuis plusieurs siècles, s'était tacitement habitué à obéir; ou si, par hasard, un individu trouvait trop dur de s'y soumettre, il quittait la communauté et allait s'établir ailleurs. Enfin on s'était insensiblement soumis à une sorte de convention analogue à celle qui régit nos familles privées, où nous disons en quelque sorte à tout membre parvenu à l'indépendance que donne la virilité: ?Reste ou va-t-en, suivant que nos habitudes ou les règles que nous avons établies te conviennent ou te déplaisent.? Mais quoiqu'il n'y e?t pas de lois dans le sens précis que nous donnons à ce mot, il n'y a pas dans le monde supérieur une race plus observatrice de la loi que les Vril-ya. L'obéissance à la règle adoptée par la communauté est devenue un instinct aussi puissant que ceux de la nature. Le chef de chaque famille établit pour la conduite de sa famille une règle qu'aucun de ses membres ne songe à violer ou à éluder. Ils ont un proverbe dont l'énergie perd beaucoup dans cette paraphrase: ?Pas de bonheur sans ordre, pas d'ordre sans autorité, pas d'autorité sans unité.? La douceur de tout gouvernement civil ou domestique chez eux se reconna?t bien à l'expression habituelle dont ils usent pour désigner ce qui est illégal ou défen

é des Ana veufs et sans enfants, et des jeunes filles. Parmi ces dernières, Zee était la plus active, et si nous admettons que ce peuple reconnut ce que nous appelons distinction ou renommée (et je démontrerai plus tard qu'il n'en est rien), elle était placée parmi les membres les plus renommés ou les plus distingués. Les membres féminins de ce Collège s'adonnaient surtout aux études qu'on regarde comme moins utiles à la vie pratique, telles que la philosophie purement spéculative, l'histoire des siècles primitifs, et les sciences telles que l'entomologie, la conchyliologie, etc. Zee, dont l'esprit, aussi actif que celui d'Aristote, embrassait également les domaines les plus vastes et les plus minces détails de

de poissons, bien qu'il n'ait pas de répugnance pour tous les animaux terrestres de force inférieure qui se trouvent sur son chemin. Il devient rare, même dans les districts les plus sauvages, où il est dévoré par des rept

az qui se dégagent avec violence. Des inspecteurs vigilants sont placés aux frontières de l'état et dans tous les endroits où de semblables périls sont à craindre; ils ont à leur disposition des moyens de communications télégraphiques avec la salle où quelques Sages d'élite se relaient perpétuellement. Ces inspecteurs sont toujours choisis parmi les gar?ons qui approchent de l'age de puberté, d'après ce principe qu'à cet age les facultés d'observation sont plus vives et les forces physiques plus en éveil qu'à aucune autre époque de la vie. Le second service de s?reté, d'ailleurs moins important, consiste dans la destruction de toutes les créatures hostiles à la vie, à la culture, ou même au bien-être des Ana. Les plus formidables sont les énormes reptiles, dont on conserve dans nos musées quelques restes antédiluviens et certains animaux ailés gigantesques, moitié oiseaux, moitié serpents. Le soin de chasser et de détruire ces derniers, ainsi que d'autres animaux sauvages plus petits et analogues à nos tigres et à nos serpents venimeux, est laissé à de jeunes enfants; parce que, suivant les Ana, il faut pour cela être sans pitié, et que plus l'enfant est jeune moins il est accessible à la pitié. Il y a une autre classe d'animaux dans la destruction desquels il faut faire de certaines distinctions; on y emploie des enfants de l'age intermédiaire; ce sont les animaux qui ne menacent pas la

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