icon 0
icon TOP UP
rightIcon
icon Reading History
rightIcon
icon Log out
rightIcon
icon Get the APP
rightIcon

La race future

Chapter 10 No.10

Word Count: 1709    |    Released on: 06/12/2017

omme dans Guy); il fait au pluriel Gy-ei, mais le G devient doux au pluriel, on prononce: Jy-ei. Les Ana ont un proverbe qui donne à cette différence de prono

droits avec les Ana; égalité que certains phil

e stature plus élevée et leurs formes plus arrondies renferment des muscles et des nerfs aussi fermes que ceux des hommes. Elles prétendent que, suivant les lois primitives de la nature, les femelles devaient être plus grandes que les males; elles appuient cette opinion en recherchant, parmi les premières créatures vivantes, l'exemple des insectes et de la plus ancienne famille des vertébrés, les poissons, chez lesquels les femelles sont généralement assez grandes pour ne faire qu'un repas de leur male si cela leur fait plaisir. Par-dessus tout, les Gy-ei ont un pouvoir plus prompt et plus énergique sur ce fluide ou agent mystérieux qui contient un si puissant élément de destruction; elles ont aussi une plus large part de cette finesse qui comprend la dissimulation. Ainsi elles peuvent, non seulement se défendre contre toutes les agressions des hommes, mais elles pourraient à tout moment, et sans qu'il soup?onnat le moindre danger, mettre fin à l'existence de l'époux qui les offenserait. Disons à l'honneur des Gy-ei qu'on ne trouve pendant plusieurs siècles aucun exemple de l'abus de ce terrible pouvoir. Le dernier fait de ce genre, qui ait eu lieu dans la tribu dont je m'occupe, para?t remonter, suivant leur chronologie, à environ deux mille ans. Une Gy, dans un accès de jalousie, tua son mari, et cet acte abominable inspira une telle terreur aux hommes qu'ils émigrèrent en corps et laissèrent les Gy-ei to

privilège qui porte beaucoup de dames sur la terre à se faire les champions des droits de la femme. Les Gy-ei ont donc le droit, usurpé sur la terre par les hommes, de proclamer leur amour et de faire elles-mêmes leur cour; en un mot, ce sont elles qui demandent et non pas qui sont demandées. Les vieilles filles sont un phénomène inconnu parmi elles. Il est très rare qu'une Gy n'obtienne pas l'An auquel elle a donné son c?ur, à moins que les affections de celui-ci ne soient fortement engagées ailleurs. Quelque froid, ou prude, ou de mauvaise volonté que se montre l'homme qu'elle courtise, sa persévérance, son ardeur, sa puissance persuasive, son pouvoir sur les mystérieux effets du vril, décident presque s?rement l'homme à tendre le cou à ce que nous appelons le n?ud fatal. La raison qui porte les Gy-ei à renverser les rapports des sexes, que l'aveugle tyrannie des hommes a établis sur la terre, para?t concluante, et elles la donnent avec une franchise qui mérite un jugement impartial. Elles disent que, des deux époux, c'est la femme qui est d'une nature plus aimant

t quels qu'ils soient ils exigent la promesse de les respecter absolument. Pour arriver à son but, la Gy promet sans hésiter, et, comme un des caractères distinctifs de ce peuple extraordinaire est un respect absolu de la vérité et la religion de la parole donnée, la Gy, même la plus étourdie, observe toujours les conditions stipulées avant le mariage. Dans le fait, et en dépit de leurs droits abstraits et de leur puissance, les Gy-ei sont les plus aimables et les plus soumis

Claim Your Bonus at the APP

Open