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La race future

Chapter 5 No.5

Word Count: 3670    |    Released on: 06/12/2017

sage et je regardai. L'étranger (j'ai de la peine à me décider à l'appeler un homme) m'examinait d'un regard qui semblait pénétrer jusqu'au fond de mon c?ur. Il pla

Il me prit alors par la main et me conduisit en silence vers l'édifice. La porte était ouverte ou plut?t il n'y avait même pas de porte. Nous entrames dans une salle immense, des lampes y brillaient pareilles à celles de l'extérieur, mais elles répandaient ici une odeur balsamique. Le sol était pavé d'une mosa?que de grands blo

ture sans porte, à demi cachée par des rideaux, s'avan?a par le même chemin un jeune gar?on d'environ douze ans, dont les traits ressemblaient tant à ceux de mon guide, que je jugeai sans hésiter que c'était le père et le fils. à ma vue, l'enfant poussa un cri et leva une baguette pareille à celle de mon guide, comme pour me menacer; mais, sur un mot de son père, il la laissa retomber. Ils s'entretinrent alors un instant et, tout en parlant,

e l'imiter; ce que je fis. Nous montames rapidement et s?rement, et nous n

devant ces ouvertures, je vis qu'elles conduisaient à de larges balcons, qui dominaient le paysage illuminé. Dans des cages suspendues au plafond il y avait des oiseaux d'une forme étrange et au brillant plumage, qui se mirent à chanter en ch?ur; leur voix rappelait celle de nos bouvreuils. Des cassolettes d'or richemen

ue je ne l'avais fait d'abord l'effet du coup q

'étouffer un gémissement. à ce moment, l'enfant, qui avait semblé me regarder avec déplaisir ou avec défiance, s'agenouilla à c?té de moi pour me soutenir; il prit une de mes ma

s mêmes yeux noirs et le teint rouge; par-dessus tout le même type, race presque semblable à l'homme, mais plus grande, plus forte, d'un aspect plus imposant, et inspirant le même sentiment indéfinissable de terreur. Cependant leurs physionomies étaient douces et calmes, et même affectueuses dans leur expression. Chose étrange! il me semblait que c'était dans ce ca

inanimée de mon ami. Je donnai cet hiéroglyphe primitif à celui qui m'interrogeait; après l'avoir examiné gravement, il le donna à son plus proche voisin, et mon esquisse fit ainsi le tour du groupe. L'être que j'avais d'abord rencontré dit alors quelques mots, l'enfant s'approcha et regarda mon dessin, fit un signe de tête, comme pour dire qu'il en comprenait le sens et, retournant à la fenêtre, il étendit ses ailes, les secoua une ou deux fois, et se lan?a dans l'espace. Je bondis dans un mouvement de surprise et courus à la fenêtre. L'enfant était déjà dans l'air, supporté par ses ailes qu'il n'agitait pas, comme font les oiseaux; elles étaient élevées au-dessus de sa tête et semblaient le soutenir sans aucun effort de sa part. Son vol me paraissait aussi rapide que celui d'un aigle; je remarquai qu'il se dirigeait vers le roc d'où j'étais descendu et dont les contours se distinguaient dans la brillante atmosphère. Au bout de peu de minutes, il était de retour, entrant par l'ouverture d'où il était parti et jetant sur le sol la corde et les grappins que j'avais abandonnés dans ma descente. Quelques mois furent échangés à voix basse; un des êtres présents toucha un automate qui se mit aussit?t en mouvement et glissa hors de la chambre; alors le dernier venu, qui s'était adressé à moi par gestes, se leva, me prit par la main, et me conduisit dans le couloir. La plate-forme sur laquelle j'étais monté nous attendait; nous nous y pla?ames et nous descend?mes dans la première salle où j'étais entré. Mon nouveau compagnon, me tenant toujours par la main, me conduisit dans une rue (si je puis l'appeler ainsi) qui s'étendait au delà de l'édifice, avec des batiments des deux c?tés, séparés les uns des autres par des jardins tout brillants d'une végétation richement colorée et de fleurs étranges. Au milieu de ces jardins, que divisaient des murs peu élevés, ou sur la route, un grand nombre d'autres êtres, semblables à ceux que j'avais déjà vus

nt la plupart étaient semblables à ceux que j'avais déjà vus, mais non pas tous habillés de la même fa?on, ni tous pourvus d'ailes. Il y avait aussi des effigies de divers animaux et d'oiseaux qui m'étaient complètement inconnus; l'arrière-plan de ces tableaux représentait des paysages ou des édifices. Autant que me permettait d'en juger ma connaissance imparfait

nt la femme de mon guide, sa fille et ses deux fils. Je reconnus aussit?t la différence entre les deux sexes, bien que les deux femmes fussent plus grandes et plus fortes que les hommes, et leurs physionomies, peut-être encore plus symétriques de li

que j'avais déjà remarquée et qui est vraiment l'attribut commun de cette race formidable, elles me saluèrent à leur fa?on, c'est-à-dire en

auprès d'elle et remplit une assiette d'or pl

i avec raison devoir être du genre de nos télégraphes électriques. Une plate-forme descendit, mais cette fois elle remonta beaucoup plus haut que dans le premier édifice où j'étais entré, et nous nous trouvames dans une chambre de dimension médiocre et dont le caractère général se rapprochait de celui qui est familier aux habitants du monde supérieur. Contre le mur étaient placés des rayons qui me parurent contenir des livres, et je ne me trompais pas: beaucoup d'entre eux étaient petits comme nos in-12 diamant, ils étaient faits comme nos livres et reliés dans de jolies plaques de métal. ?à et là étaient dispersées des pièces curieuses de mécanique; des modèles sans doute, comme on peut en voir dans le cabinet de quelque mécanicien de profession. Quatre automates (ces pièces de mécanique remplacent chez ce peuple nos domestiques) étaient immobiles comme

e, puis une autre, jusqu'à ce qu'elles formassent une foule épaisse et innombrable. Mais comment décrire la grace fantastique de ces formes dans leurs mouvements onduleux? Elles paraissaient se livrer à une sorte de jeu ou d'amusement, tant?t se formant e

sie qu'on remplit d'air. Les bras parurent se glisser dans les ailes et, au bout d'un instant, il se lan?a dans l'atmosphère lumineuse et se mit à planer, immobile, les ailes étendues comme un aigle qui se baigne dans les rayons du soleil. Puis il plongea, avec la même rapidité qu'un aigle, dans un des groupes inférieurs, volant au milieu des autres et remontant avec la même rapidité. Là-dessus t

érents, prononcés à haute voix, de repousser mon h?te complaisant et poli; je me souviens de ses doux efforts pour me calmer et m'apaiser, de la sagacité avec laquelle il devina que ma terreur et ma surprise venaient de la différence de forme et de mouvement entre nous; différence que le déploiement de ses ailes avait rendue plus visible; de l'aimable sourire avec lequel il chercha à dissiper mes alarmes en laissant tomber ses ailes sur le sol, pour me montrer que ce n'était qu'une invention mécanique. Cette soudaine transformati

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