Les Pardaillan, Tome 04, Fausta Vaincue
III
de bonne heure dans la chambre qu'il occupait e
ti de Paris la
ois venus pour le saluer, lorsqu'il eut passé en revue les re?tres de Crillon, il com
s'en retourner à Paris, de rentrer da
tachons de
on et d'O, ne manquaient pas de lui faire observer que la reine mère était restée à
herine de Médicis, arrivée depuis huit jours, lui avait fait dire qu'elle l'attendait.
bien longtemps que vous n'aviez
, mes bons Parisiens veulent se réconcilier avec moi, et, comme je ne vois pas d'obstacle à cette récon
son fils avec étonnement; mai
e, j'ai jeté un regard plus clairvoyant sur l'univers, mais je ne vous dirai rien de tout cela, sire... car vous n'entendriez pas sans doute la langue
reine et de mère, qu'elle préparait avec ardeur la rentrée à Paris et le chatiment des Parisiens; il savait enfin qu'elle était femme
ion, pourquoi ne pourrais-je rentrer à Paris? N
t vous attirer dans un piège et vo
fauteuil et essuya son fron
ris pour que je pusse m'y rendre d'un bond. Dans la terrible co
rop près de Paris! eh bien, nous avons Blois avec son chateau im
ons, ma mère, part
pant brusquem
misérables!... Ce Guise imposteur
uter les doléances des bourgeois de Paris. Et, quand vous verrez Guise triomphant, alors vous lui déchargerez le coup que je lui ai préparé... P
ma mère!... Q
s? Guise n'est plus rien! Les Parisiens ne sont plus rien! Le roi discute avec les ordres a
ra bruyamment e
oué... Oui, vous avez raison, madame
it vous porter, à vous, dès ce soir, mes espions auront achevé de me renseigner. All
d'épée à donner ou à recevoir, la ruse lui semblait la meilleure des armes. Il donna l'ordre de porter douze cierges à
le, dans une double haie de soldats que Crillon avait disposés le long du chemin. Derr
h?tel de ville, prit place sur un tr?ne qui lui avait été élevé dans la
dans la cathédrale que Jacques Clément devait frapper Henri III. Guise avait donc rassemblé hors des murs tout ce qu'il avait de gens en état de se battre, ligueurs et gentilshommes. Aussit?t
neville. A l'aspect de cette si faible troupe, le roi respira. Guise traversa la salle dans t
Parisiens et moi. On m'affirme que vous avez voulu recueillir les plaintes de mes sujets pour me les app
ien il était nécessaire de rétablir une paix durable entre le roi et ses sujets. Là se borne mon r?le. Et, quant aux plaintes des Parisiens, je n'ai pas eu à les recuei
odestes et fières, laiss
u corps de ville. Ils vous diront, si cela pla?t à V
clinèrent en sig
je suis prêt à vous
ois, se détacha un homme qu
de Maineville, qui parl
le, en effet. Il
re Majesté par MM. les cardinaux, princes, seigneurs et députés de la ville de Par
éances des Parisiens. C'était tout le royaume, prélats, s
ête, dit le roi
j'ai l'insigne honneur d'être ici le représentant
'Epernon comme fauteur d'hérésie, per
n éclata
faut-il partir
roi eut un pale sourire, tourna à
s plaira, mon
se regarda le roi avec stupéfaction, et
quelque acte de folie, lorsqu'il vit le regard du roi fixé sur lui, avec le
aux bourgeois de Paris, mais quand Votre Majesté, pour prix de mes servic
sieur de Mainev
ces, seigneurs et député
uyenne et d'envoyer M. le duc de Mayenne contre ceux du Dauphiné; Sa M
d'O tout gouvernement ou comma
es nouveaux, échevins et prév?ts qui ont ét
de Paris, et de tenir tous gens de guerre élo
tut: son r?le
teuil et jeta sur cette assemblée ce coup d'
moi. Ce qui vient de nous être exposé ne touche pas seulement aux divisions qui ont si malheureusement éclaté entre nous et notre bo
mme pour mieux porter à Guise le
d'une voix plus forte. Messieurs, veuillez donc porter, en attendant, cette réponse, la
opagea au-dehors, où la nouvelle se répandit avec une foudro
lieu dans notre ville de Blois, et nous en
t les députés avec un
renaient ce cri, avec une sorte d'orgueil: la convocation des état
à. Bient?t, on vit appara?tre Henri III, qui s'avan?ait nu-tête, pieds nus et revêtu d'une longue chemise de toile grossière. Il portait le chapelet autour du c
is ou quatre cents ligueurs bien armés. Le duc de Guise arriva au moment où toutes l
s épaules, il convoque les états gé
en sauver Valois si sa destinée ne devait s'acc
-nous la chose?
. Six coups voudront dire que le coup e
les cloches qui se taisent... le roi est à l
re de leurs chevaux, écoutèrent ce
rois frères se regardaient.. La grosse
dit Guise pour échapper à cett
es et profondes sonorités s'épandit dans les airs... c'était le premier coup d
inal en tourmentant
ne, dont les yeu
. cinq!... comptait
e duc de Guise
yenne grommela entre les dents un juron... Et tous les trois, se regardant e
se cloche se taisait!... Henri III n'était
Enfin, le duc de Guise se ma?trisa, les veines de ses tempes se dégonflèrent; ses yeux, striés de fib
rs, c'est un immense ma
changer, puisque Valois promet le
cette situation avec le courage et la froideur des gens
ne, Paris sera
e au village de Latrape où mes ge
é, et nous pourrons alors parler d
d'assentiment et, piquant leurs cheva
de donner à son visage l'expression d'un
sté à un acte qui est plus qu'une grande victoire pour
enri!... hurlère
re reconnaissance. En une semblable et si heureuse conjoncture, mes bons amis, vous n'avez plus qu'à retourner paisiblement à Paris
er de l'Eglise! vociférèrent
hercher une couronne. Il était sombre. Bient?t, ce calme qu'il s'était imposé se fondit comme la glace au soleil. La fureur se décha?na en lui. Seul, pareil
urtout, c'était de ne pas savoir pourquoi le moine n'avait pas frappé. La chose
t, il les distingua clairement: c'était une partie de ses gentilshommes qui le rejoignaient. A leur tête couraient Bussi-
en selle. Toute la troupe repartit en silence. Une heure plus tard, on rejoignit le duc
vous avez tout vu... que s'
venu, monseigneur,
i! Je m'en
! Quelqu'un s'est empar
e voix tremblante de rage, qui es
neur, nous le sa
avec un étrange sourire qui
seigneur, c'e