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Les Pardaillan, Tome 04, Fausta Vaincue

Chapter 4 PARDAILLAN ET FAUSTA

Word Count: 2289    |    Released on: 06/12/2017

e Henri III. Et, par les bribes d'entretiens que nous avons rapportés, nous devinons que ces frocs couvraient, l'un, la personne gra

é qu'on ne m?t pas de gardes autour de lui pendant la procession. Revêtu de son sac, les pieds n

me et lui apportait force indulgences plénières. Les deux capucins, en approchant de la cathédral

, immobile, un moine dont le chapelet se terminait par u

rmura Marie d

ses jambes fléchir. Le moment terrible était venu... C'était à l'i

moment, une sorte de terreur s'empara d'elle... Le roi s'agenouillait..

ix basse, parl

tia!...? entonna

ur. La duchesse tombait à genoux, n

on regard glacial demeurait rivé sur le moine qui ne

... Qui est ce moine?... Oh! je l

elevait... le roi se remettait en marche... Et le moine,

e... s'arrêta devant lui... Une longue minute, ils se regardèrent, tandis que la duchesse de Montpensier, affol

manda Fausta d

ous son froc le poignard qu'e

it eu un mouvement, et Fausta per?

sage! Car votre voix est de celles qu'on n'oublie jamais, surtout quand on a

reculé de deux pas. Sous son capuchon, son visage devint d'une

il est mort! C'est sa voix q

n apparut. Fausta vit cette tête pale, où éclatait l'ironie nuancée de pitié. Un frémissement la bouleversa. L

Un geste... Et il était mort p

é de spectre sa

gouvernement des hommes, s'appuya à un pilier pour ne pas défaillir. Pa

vous ai dit à notre première rencontre: vous êtes belle, vous êtes la jeunesse radie

ller ici contre ceux qui sont rois, princes ou ducs, car nous voulons notre part de soleil et de vie. Vous avez voulu me tuer. Mais, en me tuant, vous ple

gitait les plis rigides de la robe de moine qui l'enveloppait tout entière... Qui sait

le compte que j'ai à régler avec lui s'est encore chargé; ensuite, que je tuerai M. de Maurevert. Enfin, que M. le duc d'Angoulême et la petite Violetta seront unis... Quoi, ma

t pleine de silence. Des parfu

z que j'attends votre réponse: où

e se vit seule, à la merci du chevalier. Et com

uffle. Cette enfant ne m'intéress

llit. Fausta repri

besoin de déguiser la vérité? Ce qu'est devenue cette enfan

en évident qu'elle n'avait eu aucun intérêt à mentir dans leur rencontre à Paris. Ce n'

cruelle déception. Mais dois-je vous le dire? Je suis encore heureux de s

tre ennemie, dit F

eur que Pardaillan s'arrêta. Fausta se rapprocha

ant, dit-elle tou

? grommela Pardai

main posée sur le bras du ch

enfin d'une voix oppressée,

aires venait se heurter en elle, humiliée dans son rêve de pureté extra humaine et de divine domination, soulevée par l'amou

, jusqu'ici, avait vaincu l'amour... Ces deux êtres donc, ces deux ames contradictoires qui habitaient le même corps

êtresse, la dominatrice plus que reine

, redeviendrait une femme-et il

elle. Puis, peu à peu, cette forme de statue s'anima; l'attitude devint féminine, et enfin, Pard

route de son orgueil. L'amour, une fois de plus dans l'é

Sa main se crispa sur son bras. Et, dans un m

un homme... ou plut?t! non! ceci est une excuse indigne... Si je dis que j'aime, c'est que, malgré moi, l'amour est en moi. Pourquoi est-ce toi que j'aime? Je ne sais pas. Dans mon palais, je te l'ai dit sans

dame, dit

s: n'aimeras-tu pas? Non, tu n'aimeras pas comme les autres femmes. Voilà ce que je me dis

la tête, et, après quelques secon

quoi diable vouliez-vous chercher le bonheur si hau

ant ma pensée. Or, écoute-moi; tu m'as dit, tu me répètes que je trouverai le bonheur autou

illit et ne put s'e

eur et l'amour... Mais, continua Fausta, c'est toi qui me conduis!... Voilà ce que je t'offre... Là-bas, j'ai des domaines, des richesses. Si tu veux,

d'effroi que d'admiration, mais d'une beauté de douleur, d'espoir et d'amour qui la

discours, mais comme un seul regard de tes yeux bleus était plus sublime encore, puisque, après tant d'années, c'est le souvenir de to

us me dites? Que puis-je donc vous dire, sinon ceci que vous savez déjà: j'aimais une enfant, une jolie pe

ssa la

un mot et s'éloigna. Quand elle fut à quelques pas, elle se retourna et vit que Pardaillan pl

était seul et que Fausta s'en était allée. Il

ouvait en face de l'auberge du Chant-du-Coq, c'est-à-dire cette petit

es qu'elle venait d'éprouver. Peut-être même, ces émotions, ne les épr

e, la victoire doit me rester. Et, pour commenc

ne plume et é

ns, nommé Jacques Clément, est venu à Chartres pour tuer le roi. C'est un miracle

omme déposait cette lettre à l'h?tel

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