Les Pardaillan, Tome 04, Fausta Vaincue
e sur Blois, Fausta sortit de son palais en litière f
ers la maison où nous avons à diverses reprises introduit le lecteur. Elle heurta le marteau, à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'un hom
ur consulter Son éminen
egarda avec étonn
s n'est pas ici. Il n'y a d'ailleurs dans toute
dire à votre ma?tre que je viens lu
porche, quelqu'un se détacha, s'approcha lentement
ntrer, mad
barbe devenus entièrement blancs, c'était le prince Farnèse. Il offrit la main à sa visiteuse qui s'y appuya, e
lla s'asseoir dans le fauteui
pour la revoir... elle!... Mais pourquoi vous écarter de moi?... Vous étiez en mon pouvoir. Notre tribunal vous avait condamné. Je n'avais
nstant, puis, plus
votre prison?... Vous êtes resté trois jours dans l'auberge de la Devinière... Puis, sachant que j'étais revenue d'un voyage que je fis à Chartres, vous avez trouvé sans doute que la rue de la Cala
m'y attiraient! murmur
eproche. J'ai seulement voulu vous prouver q
e sur les lèvres
nue seule, en sorte que vous pourriez faci
a sur elle des
. Mais je vous ai dit que j'avai
bonheur pour moi
e glace qui pèse sur votre coeur... Que Léonore revienne à la santé... qu'e
ssant. Un immense étonnement
onore! mu
lumina l'oei
up décisif. Cet homme était donc encore ce qu'il avait
sité qui n'existe pas; si je vous ai laissé vivre, si je vous offre de vous
a Farnèse ébloui.
connaissait l'orgueil et l'ambition de Fausta, et il fallait, en effet
, dit-il d'une
lle avec sa prodigieuse activité... Notre plan initial, qui était d'attendre la mort de ce vieillard pour nous déclarer, ce plan est renversé... D'abord, Sixte ne meurt pa
puissance pourrait vous être utile
ns l'attente, prêts à se retourner contre moi au premier coup qui me frappera. Or, c'est vous, Farnèse. qui aviez entra?né la plupar
ie souleva la poitrine du card
s hésitants, et surtout ceux qui se déclarent contre nous. Vous avez sur eux un ascendant qu'ils ont tous reco
a s'arrêta
même si nous devions être ennemis, les secrets que
ssi une chose que vous ignorez... Alexandre Farnèse a préparé et réuni dans les Pays-Bas une armée, la plus forte, la plus terrible qu'on ait vue depuis la grande armée de Charles Quint!... Ces troupes devaient être embarquées à bord des vaisseaux de Philippe d'Espagne pour être jetées en Angleterre... Alexandre, sur un signe
e cardinal, subjugué par cette femme
le bien me donner ses ord
êtes donc de nouveau avec nous, vous re
vous obéir, mais c'est parce que vous m'avez promis,
n est plus forte chez vous que la foi. Farnèse,
s m'en donne
ctobre. Vous vous demandez pourquoi le vingt-de
palpitant, mais vous m'avez fa
rante et sans g?te, et qu'il attacha à sa pitoyable destinée. Celle dont je parle, Farnèse, c'est Léonore de Montaigues, c'est la fiancée du prince Farnèse... Je conna
nore!... balbutia
mez. Donc, vous partez le vingt-deuxième d'octobre... mais vous ne partez pas seul... vous partez avec elles!... Et, si j'ai choisi ce jour-là pour votre départ, c'est que l
une main de Fausta et y appuya ses l
re sa litière qui bient?t disparut. Alors il poussa un profond soupir et remonta dans la pièce
ntendu? dema
laude d'une
rreau regard
urire d'une effrayante tristesse,
e et Violetta!... ma fiancée... ma
r, moi, dans
lez-vous
us allez partir avec celle que vous adorez... et, ajouta-
pardonne. N'est-il pas juste que je connaisse un
us qui avez fait le mal. Mais il ne me pardonne pas
mais ne dit pas un mot. Cla
qui est ma fille... vous partez avec elle... vous me l
sourdement le cardinal, sinon q
consolation?... Cette enfant, dès que je l'eus prise dans mes bras, je me suis mis à l'aimer! Monseigneur...
ardinal, que puis-je?.
eur! Que vous auriez une minute assez de courage pour me dire: tu es le bourreau, c'est vrai!
ce Farnèse... Ma?tre, perds-tu la
maintes fois. Mais sachez qu'elle sait, vous dis-j
s de honte et d'horreur à voi
.. d'être simplement un de vos serviteurs. Je ne vivrais même pas dans
urreau juré de Paris ne peut vivre auprès d'une princesse Farnèse, même parmi ses serviteurs... Seulement, je m'
tout? Vous dites que jamais vous ne consent
am
dompté le bourreau. Mais ma?tre Claude, les sourcils contractés, semblait f
lieu de marcher sur lui, Claude s'adossa à la porte, les bras croisés et, d'une v
enant, monseigneur, le papier que vous m'avez signé, vous!... Nous avons droit de vie et
dit Farnèse
avec la femme nommée Fausta, suis-je bien dans mon droit en vous rap
Farnèse d'une v
as, s'arrêta devant Farnèse,
ure sont venus. Vous m'appartenez
rouche désespoir... puisque vous avez acquis
ue je dois tuer. Vous faites erre
butia le cardinal
a! dit
ourquoi elle
er le pacte qui nous lie!... Ensemble nous avons convenu que cette femme doit mourir. écoutez,
cardinal. Oh! je
devez Sortir de l'Eglise et recouvrer votre liberté... Le lendemain, monseigneur, vous devez quitter Paris avec Léonore et Violetta... Eh bien, é
Claude lui appuya sa l
Farnèse en tom
-vous grac
rnèse avec un
onsente
que tu m'as deman
une interrogation suprême... Claude, lui, avait baissé les yeux. D'une voi
mercie, mon
ême, honte affreuse! Ma fill
?tre Claude le bour
j'assure seulement ton bonheur! Que je te voie une fois resplendissante de ta félicité près du jeune prince qu