Passion Flora
ngleterre
r ainsi autour de moi! pesta Flora entre ses dents.
alon de son cottage de Bibury, alors que son ami
aie. Je sais que tu as perdu la vue, et je mets tou
ait été charitable, plut?t, répéta-t-elle sur le même ton, aurait été que je trépasse sous les coups de sabots du cheval fou,
s ton accident. Je ne veux plus t'entendre proférer de tels mots et te voir t'apitoyer su
paroles blessantes. Margareth n'avait pas à subir son hume
et cette situati
e, et les amonceler dans un seau – au vu du tintement sourd qui
galement survenue des souvenirs... les
leurs foyers respectifs. Elles n'avaient jamais manqué de rien, leurs familles gagnant assez pour subvenir
Hammon, alerte et fringant lieutenant dans l'armée de Sa Majesté, tandis que
i de Flora à l'écart du village, et celui de Margareth au centre, attenant à
tout se dér
s avaient eu un identique parcours
quem
miel, avaient d? se résoudre à se séparer, car le
un fougueux baiser, avant de partir au
ouleur du chagrin quand il lui fut annoncé plus tard, par simple missive cachetée de cir
? avait alors hurlé une voix déc
eut pas, ni de stèle à fleurir dans
t son premier enfant et son tendre époux. Tous présents pour sout
devenue Flo
é de plein fouet le comté du Gloucestershire, l'année 1716, et que les uns après les
loppe errante que son amie d'enfance avait épaulée jusqu'à lui red
son union avec le vicaire. L'amour était toujours là, plus fort, pour la joie de Flora qui, loin d'être jalouse ou
avait continué de travailler au tissage de la laine pour le compte du jeune duc de Wharteston – noble influent
sa main verte, s'épanouissaient avec délices des prime-roses, des soucis, des bleuets, des campanules, des marguerites, et des roses anciennes qui, entrelacées avec le lierre, grimpaient joyeusement sur les murs aux pierres couleu
es qui encerclait Bibury... et ce fut lors d'une de ces balades, trois mois plus t?t, que son destin avait derechef basculé dans les ténèbres : alors que la
capta les derniers mots de Margareth, encore des paroles sur la
er, car Il lui avait tout pris! Qu'el
e, que Margareth la fuie! Si elle demeurait, un malheur risquait d'advenir. Ne comp
reth! S'il te pla?t, fi
lle se redressa, le tintement des éclats dans le seau lo
nfin abandonn
in la voix de Margareth, comme pour détromper les espoirs de
erai très bien. N'oublie pas que je co
ue tu brises les va
ne, le problème ne se posera plus! répondit Flora pince-sans-rire, touche d'humour qui rassura Margare
e son amie et serra un peu plus fort l
ment. Tu as encore de la visite! Le laisseras-tu te parler un de ces jours? Tout de même, i
e raidissant sur son siège. Je ne
le dos de son cheval. Comme tous les jours depuis que tu as quitté sa
ngtemps. File main
ilence revint. Mais pas
là, encore!
homme devrait vivre avec son remords étern
'elle avait décidé de rejoindre les siens, si Dieu voulait bien lui accorder
, n'était-il pas dit que les portes du p