Belle-Rose
indiqua la demeure de M. de Nancrais. A peine le capitaine eut-il reconnu
itter du regard la personne qu'il interrogeait. Ce regard, net et vif comme une pointe d'acier, semblait descendre jusqu'au fond des consciences, et les plus endurcies se sentaient troublées par sa fixité. M. de Nancrais avait deux ou trois ans de moins que son frère, et paraissait être son a?né de trois ou quatre. L'habitude du commandement, et surtout son caractère naturelle
aint-Pol? dit en
ste un qua
e me marque, tu as l'int
capi
l y a plus de plomb q
e pour un homme de coeur qui
surtout, on est esclave de la discipline. A la première faute, on met le maladroit au
jusqu'au cachot, afin d'êtr
le régime de ma compagnie, te
capi
e d'un gar?on déterminé. Tu as vu le
ait mon
pas à te punir; je le ferai sans pitié, d'autant plus que m'étant recommandé par mon frère, je veux que tu sois digne de sa protectio
répondre; M. de Nancra
es Jacques!
capi
s: il n'en faut pas au ré
vous
si que je l'entends! Tou
m qui n'est
r hasard, que j'aie besoin de leu
discipline? demanda J
ne put s'empêcher de sourire. Mais, mordieu, je
i, je m'a
le-R
hambre entra, le capitaine lui dit quelques mots à l'oreille, le so
une recrue que je vous confie; vous le mènerez à la chambrée, l'in
pas mieux que de rendre service aux gens. Quand ils furent tous deux dans la rue, le capo
ommandé au capitaine, lui dit-il; il ne m'e
bout de phrase d'une
ompagnie, M. de Nancrais l'interroge, puis il fait appeler un caporal, et lui montrant l'homme, il lui
le-Rose, je l
a so
e monde! ?a ne lui
'il a le coeur meilleur que le visage, mais il a pour les recrues un diable d'air qu
est donc rap
t bien les remplacer; alors on choisit parmi les cadets pointeu
es épaulettes, il faut que l'
en fait p
ons Es
eu de Namur. M. Delorme, qui est à la tête du bataillon, est entré sapeur comme vous. Il a vu passer dix capi
er de sapeur est
officier qui perd la jambe, t
A
frer dans mes heures de loisir. Vous en pour
tta l'oreille; au bout de la ru
t-il, me permettez-vous de
si vous
is, que dans l'artilleri
de; la mitraille
ien de temps
is hu
ia
étique. Si le sapeur la Déroute a mis huit ans à devenir caporal, combien le sapeur Belle-Rose en
fait
tient à une circonstance particulière. J'ai été piqueur; or, un de nos jeunes officiers, M. de Villebrais, qui m'avait vu sous la livrée,
lui apprit le maniement des armes. Au bout d'un quart d'heure, le caporal s'aper?ut que sous ce rapport-là la recrue donnerait des le?ons à l'instructeur. Le surlendemain, on le mit aux premiers éléments du calcul. Belle-Rose sauta par-dessus les quatre règles et arriva tout d'un coup dans des régions où chaque chiffre était une lettre. Il répondait aux problèmes par des équations. Le jour suivant, le caporal lui mit un crayon entre les doigt
e prince! s'écria le cap
ère pour une très honnête femme
fallait pour être caporal de sapeurs. Quand la Déroute était embarrassé, il commen?ait par réfléchir; mais quand l'embarras était extrême, il finissait p
i dit-il; vous m'aviez chargé d'instruire Belle-Rose, et c'
-moi Bel
le protégé de son frère à continuer ses études en
t-il; quand tu sauras bien la trigonométrie et l'espagnol, tu ne
de M. d'Assonville, qui, tout en le félicitant de son zè
ému de joie, il cour
e Nancrais fro
us êtes sapeur ou chevau-léger? Je ne me mêle point des affaires de l
ai
Assonville vous a envoyé quinze louis, c'est bien; je ne les lui renverrai pas, parce que c'est mon frère; mais tu me feras le plaisir de pr
-Rose tout en riant; qu'il est bon et qu
angles, et le souvenir des promenades dans le jardin faisait manquer l'effet d'un chemin couvert; mais Belle-Rose rattrapait le calcul et le siège, en se disant que chaque chiffre et chaque a
maladroit! s'é
se; je passais à droite, vous montiez à gauche, et vous vous
T'aviserais-tu de me contredire
n'est pas maladroit que j'au
l'escalier. Au bruit de cette lutte, quelques sapeurs accoururent, et voyant ce qui se passait s'élancèrent sur les combattants po
in si forte doit savoir tenir une épée,
un vieux cimetière, où personne ne passait. Les adversaires mirent habit bas, et, tirant l'épée, commencèrent à ferrailler. Le solda
ue ce que tu as le mieux retenu de tes é
er une botte qui l'aurait percé d'outre en outre, si le sapeur, revenant vivement à la parade, n'avait écarté le coup; l'épée glissa le long du corps et déchira la chemise, qui se rougit de quelques gouttes de sang. Le péril rendit un peu de son courroux à Belle-Rose; il se mit à son tour à presser Bo
camarade, dit-il
uartier, raconta ce qui
ro
dit le caporal, mais
ose le
s, un soldat le provoque; tout sert de prétexte en pareille circonstance; il lui donne ou il en re?oit un coup d'épée. Si la recrue se bat bi
st cependa
te raison pour qu'o
u'en résu
battent et les offic
e n'ai ri
seront muets comme des carpes: c'est la religion du soldat. Faites votre service comme si vous n'étiez p
gien visitera les bl
rd a la fièvre; s'il guérit, on
'il m
mort de l
se se pr
de la fièvre maligne, les autres de la fièvre rouge. La fièvre rouge est un coup de sabre, la fièvre malig
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