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Gertrude et Veronique

Chapter 8 8

Word Count: 3431    |    Released on: 30/11/2017

eau à une pratique, était rentrée avec un air de consternation tragique où per?ait néanmoins une certain po

Hortense, qui savait les fa?ons de son ouvrière

s sont trompeuses... Les fruits qui ont meilleure mine sont les plus véreux,

tes les ouvrières avaient relevé

ndra au moins que je n'y ai pas été pris

nerveusement son aune, et

manière de dire les choses qui me fait bouillir le

moi un peu respirer... Je suis

reprit mademoi

ton avec le chapeau qu'elle était en train de

niez que mademoiselle de Mauprié n'a pas bougé de la ville, et

s regards triomphants fir

là? s'écria mademoiselle Cél

sageries retenait une place pour le lendemain dans le courrier qui passe à Beauzée. J'aurais juré que c'était la voix de Gertrude, et pour m'en assurer, j'ai attendu sous le porche. La personne est sortie. C'était une femme dont la tête était enveloppée dans une capeline et dont la tournure ressemblait à celle de mademoiselle de Mauprié. Intriguée, j'ai voulu voir où elle allait, mais elle s'e

a un long soupir. Toutes les t

-t-elle, un petit enfant qui criait f

l'atelier, et il y eu

ais, comme vous le disiez tout à l'heure, les apparences

le qui laisse sa famille et son pays pour se faire ouvrière; ce cousin qui arrive et s'en va, on ne sait pourquoi; ce prétendu d

urèrent les apprenties a

lit le silence en frappant

ange, j'en conviens, mais qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son, et, pour se prononcer, il faut attendre les explications de mademoiselle de Ma

ait re?u jadis à son arrivée dans ce même atelier! Le poêle de fa?ence bourdonnait pourtant encore comme autrefois, comme autrefois un clair soleil d'hiver, se glissant à travers les rideaux de mousseline, faisait miroiter les panneaux des armoires et chatoyer les vives couleurs des rubans et des fleurs artificielles; seules, les figures penchées au-dessus des têtes de carton ne se déridaient pas. Toutes les bouches étaient pincées et tous les yeux baissés. Mademoiselle Hortense ne se leva pa

ondre sa rivale par une parole bien sentie et de lui prouver qu'elle n'était pas dupe. Dès qu'elle vi

s avez fait un bon voyage, mademoisell

rrompit mademo

s les regards semblaient éviter les siens, et toutes les têtes se penchaient plus attentivement sur les coiffures et les n?uds de ruban. Un silence profond régna dans l'atelier. Consternée et ne comprenant rien à ces fa?ons étranges, Gertrude essayait en vain de se remettre à la besogne; ces démonstrations inexplicables l'avaient frappée au c?ur. Ses mains tremblaient, et elle parvenait à grand'peine à enfoncer

ne explicatio

rtense Pêche en quittant ses lunettes; mais

le de Mauprié... Gertrude, poursuivit-elle de sa voix la moins rude, ayez confiance en

pondit Gertrude,

s y êtes resté

it un moment, puis rép

Mademo

it de nous mêler de vos affaires, mais nous sommes responsables de vous jusqu'à un certain point; c

mmen?ait à comprendre dans quel embarras elle s'était jetée, et

i que je suis restée à B..., les affaires qui m'y ont retenue ne sont pas les miennes, et j'ai promis de me

a un soupir et Mademoiselle

tre conscience est en repos; mais cela ne suffit pas a

le! s'écri

ter avec son aune la parabole évangélique; ou plut?t elle semblait elle-même une des triomphantes vierges sages, descendue de la vieille image d'épinal...-Le scandale! répéta Gertrude atterrée... Elle frémissait de la tête aux pieds et la voix lui manqua.

t qu'a le monde à faire

sait. On a appris que vous étiez restée à B... clandestinement, on vous a s

Mais je ne co

uettes même,-n'ont que trop attiré l'attention sur vous... Vous vous absentez mystérieusement, puis on vous ren

t Gertrude

e la table. Ses yeux étincelants allaient de mademoiselle Hortense à m

ela n'est pas!... Vous ne le croyez pas, vo

s cette protestation, qu'elle ébranla la

s ne demandons pas mieux que d'être convaincues de votre innocence; mais le monde e

cet enfant? reprit

est

le p

uitté l

occupée de cette affaire et qui vous

ondit Gertrude accablée; je le

éponse semblable? reprit mademoiselle Célénie

que la vieille fille avait raison, et des s

l y a des témoins qui peuvent affirmer la vérité de ce que je dis... Il y a une vieille femme qu

èrent de nouveau un regard attristé, puis

lez a une mauvaise réputation et personne n'ajouterait foi à ses propos... D'ailleurs, il vous

e resta

la circonstance, nous sommes obligées de pren

e! acheva d'une voix male mademoiselle Célénie,

rtense poussa u

vous garder, mon en

oitrine, elle se tordait les mains; tout à coup sa tête se pencha en arrière, ses genoux ployèrent et elle tomba sur le parqu

le Célénie, nous avons été trop dures aussi... Horten

t; quand elle se réveilla, il faisait nuit et la tranquillité de la rue indiquait une heure avancée. Une veilleuse éclairait la chambre, et dans un grand fauteuil mademoiselle Célénie, tout habillée, sommeillait bruyamment. Gertrude passa les mains sur son front, se rappela la scène de la matinée et se sentit prise d'un nouvel accès de désespoir.-Elle, si pure et si fière de sa pureté, se trouvait soup?onnée d'une faute dont la seul pensée la faisait frémir d'indignation; les demoiselles Pêche la croyaient coupable et tout l'atelier sans doute partageait cette conviction... Et demain son nom-le nom de Mauprié!-courrait la

l faut que celui qui a fait le mal le répare... J'ira

r les vitres des fenêtres... Le froid du matin réveilla mademoiselle Célénie, qui étira un mome

selle, merci! r

uyant se

équivoque dans ma conduite, et me justifier aux yeux du monde... Je veux aller trouver cette personne, elle ne refusera pas de

r vous mettre en route ce matin

e... Je ne puis supporter les doutes

une vieille calèche s'arrêta devant le magasin et la jeune fille, encore un

e couché dans la maison de l'oncle Renaudin, et Gertrude pensa qu'il était préférable de remettre au lendemain la démarche qu'elle se proposait de faire. Bien qu'il lui en co?tat, elle résolut de demander l'hosp

. Elle poussa une exclamation en voyant Gertrude; celle-ci prit son paquet des main

e de Mauprié, son mouchoir à la main, lisait gravement son livre d'heures; Gaspard frottait son fusil et sifflait d'un air triomp

onorine, en poussant s

r solennel. Reine fit un

la jeune fille d

s'écria-t-il, et tu n'

it pas et, s'avan?ant

ospitalité pour cette nuit; je désire avoir

et madame de Mauprié pass

op tard! sou

tous sans bien comprend

donc? murmura

mort la nuit de

Dieu! continua Gaspard d'un t

s, ma chère!

blée... Elle s'assit sur

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