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Jean Ziska

Chapter 10 No.10

Word Count: 2479    |    Released on: 30/11/2017

ut de l'accepter, afin de n'être point brisé par elle. Sigismond ne pouvait inspirer d'affection à personne: il avait mécontenté tous ses amis. Les Rosemberg fur

diète nationale. Les villes de la Moravie, à qui on avait écrit d'adhérer à ces cinq articles ou de s'attendre à la guerre, envoyèrent des députés à cette diète pour faire savoir qu'elles se rangeraient aisément aux quatre premiers, mais que le cinquième était grave et demandait le temps de la réflexion. Ces a

es réformés, l'en blamèrent ouvertement. Ces Taborites picards étaient assez nombreux à Prague. Partout ailleurs ils eussent été sous la main terrible de Ziska. A Prague, ils pouvaient se glisser encore inaper?us entre les divers partis. Jean le Prémontré les échauffait de sa parole ardente et de son zèle fougueux. Il déclamait contre l'all

seconde pour Martin V, ce tra?tre qui avait servi sous Ziska, et ensuite sous Sigismond, présida la diète avec l'archevêque, et proclama, en son propre nom et au nom de tous les membres du clergé et de la noblesse, les quatre articles calixtins et la déchéance de l'empereur au tr?ne de Bohème. Il y a cependant des réserves perfides dans cette déclaration. Il y est dit textuellement qu'on défend

t dit que ces régents auraient plein pouvoir; mais la foule de réticences et de cas réservés qui suit cet article montre la mauvaise foi des catholiques; ce sont autant de portes ouvertes pour s'échapper quand le vent de la fortune fera flotter les étendards de ces nobles vers un autre point de l'horizon. En cas de division dans le conseil des régents, la diète constituait deux prêtres comme conseils. L'un de ces deux prêtres dictateurs mourut de la peste en voyage; l'autre, Jean de Przibam, dès qu'il fut de retour à Prague, eut affaire au terrible moine Jean, qui l'accusa d'avoir outrepassé son mandat de député, et le fit condamner et chasser de la ville. Le

ur était mêlée de fiel et de miel. Il offrait la paix, son amitié, presque la liberté des cultes, la réparation des injures et des dommages commis par son armée: tout cela aux catholiques et au juste-milieu. Mais il donnait à entendre qu'il sévirait avec rigueur contre les Taborites, et mena?ait, si on ne les abandonnait à sa colère, d'amener en Bohème ses voisins et ses amis: quand même, ajoutait il, nous saurions que cela ne se pourr

lier, ni religieux. Vous avez fait tirer par des chevaux et br?ler à Breslaw Jean de Crasa, notre concitoyen, parce qu'il approuvait la communion sous les deux espèces. Vous avez fait trancher la tête à des citoyens de Breslaw pour une faute qui, à la vérité, avait été commise contre Wenceslas, mais qui avait été pardonnée. Vous avez aliéné le duché de Brabant, que Charles IV votre père avait acquis par de rudes travaux (Herculeis laboribus). Vous avez engagé la Marche de Brandebourg sans le consentement de la nation. Vous avez fait transporter hors du royaume la couronne impériale, comme pour nous exposer aux railleries et aux mépris de l'univers. Vous avez emporté les saintes reliques qui nous faisaient honneur, les divers joyaux amassés par nos ancêtres et légués aux monastères. Vous avez aliéné, contre nos droits et coutumes, la mense royale28 et tout l'argent qui y était destiné à l'entretien des veuves et des orphelins. En un mot, vous avez violé et enlevé

or public dont le roi ne pouvait

'empereur les franchises de la nation, ils ne sentaient pas que la nation, désabusée de tout prestige, n'était plus là pour les leur faire reconquérir au prix de son sang. Le peuple voulait ces franchises pour lui-même, et non plus seulement pour ces grands et pour ces monastères qu'il écrasait et dévastait pour son propre compte. Le peuple voulait faire partie de ce corps respectable qu'on appelait le royaume; et la haute nobl

r, grace à lui; mais que ces mauvaises gens, c'est-à-dire le peuple et ses ap?tres, devaient être chatiés et déshonorés à la face du monde. L'empereur prétendait n'avoir emporté la couronne, les titres, les joyaux et les reliques que pour les soustraire aux outrages; que d'ailleurs ces mêmes grands qui lui reprochaient cette action comme un vol, l'y avaient autorisé eux-mêmes, de leurs conseils et de leurs sceaux. Il comptait remettre à l'arbitrag

isines, s'étant rassemblés à la hate, voulurent les poursuivre jusqu'en Silésie. Mais le seigneur Czinko de Wartemberg, celui que le moine Jean avait déjà désigné comme un tra?tre, entra en composition avec les ennemis, et défendit à ses gens d'incommoder leur retraite. Ambroise, curé calixtin de Graditz, souleva le peuple contre Czinko; et les paysans l'aura

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