Jean Ziska
es trop d'hypocrisie. Le parti calixtin, persistant dans sa résolution d'avoir un roi, envoya en ambassade deux grands, deux nobles, deux consuls de la bourgeoisie, et deux ecclésiastiques de l
la fois le saint-siège et l'empereur, les paya de défaites, s'effraya de leurs quatre articles, et finit, après les avoir promenés de conférences en conférences, par leur promettre sa protection pour les réconcilier avec Sigismond et avec le pape. Les mandataires du juste-m
des garnisons de Sigismond faisaient des sorties, entraient à cheval dans les églises calixtines, massacraient les communiants, et faisaient boire le vin des calices
onde. On ne les prenait déjà plus à l'improviste; tous s'étaient mis en état de défense, et soutenaient de véritables sièges. Les nonnes mêmes, appelant les troupes impériales à leur secours, faisaient bonne résistance, et subissaient les horreurs de la guerre. On les
tièrent sa lacheté après en avoir profilé, et l'immolèrent le premier. Ziska avait été aigri durant le siège de cette ville par les bravades des femmes, qui s'étaient montrées nues sur les murailles pour l'insulter. Précédemment, plusieurs Taborites et deux de leurs prêtres y avaient été br?lés. Il fit passer deux ou trois mille citoyens au fil de l'épée, et cette fois n'épargna ni femmes ni enfants. On fit br?ler les gentilshommes, les prêtres, et bon nombre d'ouvriers. Les femmes taborites se chargèrent de l'exécution des femmes catholiques, ?sans même épargner les femmes grosses.? Cette ville d'Iduméens et d'Amalécites, comme d
(retour)
'était beaucoup pour les vainqueurs, à ce qu'il para?t. Les habitants de Melnik envoyèrent des députés pour faire leur soumission et accepter les articles du taborisme. Broda fut traitée comme Commotau, pour avoir été ennemie jurée de Jean Huss
ent persécuté les Taborites. Ils se les achetaient les uns aux autres pour avoir le plaisir de les tuer. On donnait cinq florins pour un prêtre, et un florin pour un séculier. On en avait jeté dix-sept cents dans la premiè
paysans de cette frontière depuis l'an 1040, pour l'avoir vaillamment défendue contre
u succès de son oeuvre. Les mines d'argent de Cuttemberg étaient le trésor du royaume; et Ziska, d'accord avec ceux de Prague, résolut de conserver cette province. Un prêtre taborite reprocha aux Cuttembergeois leur conduite passée, les exhorta à n'y plus retomber, et leur signifia les conditions de la paix. Tous ceux qui voudraient changer de religion sera
é comme les ap?tres de Tabor et des villes sacrées. Après la défaite et la fuite de l'empereur, et durant les conférences pour religion dont nous avons parlé plus haut, Ziska avait vu son influence dans les affaires et dans les conseils de Prague, très-ébranlée par son essai de taborisme. Il en avait été réprimandé par le clergé calixtin; et sans se prononcer contre les articles taborites incriminés, il avait adhéré, plut?t sous main qu'ostensiblement, aux quatre articles dont les Hussites modérés ne voulaient point sortir. Depuis cette époque, il demeura calixtin, et se fit toujours dire les offices selon les missels et administrer la communion par un prêtre calixtin, qui ne le quittait pas et qui officiait auprès de sa personne en habits sacerdotaux. Rien n'était plus
découvrir et chatier cette désobéissance, avec sa ruse et sa cruauté accoutumées. Il feignit d'approuver l'incendie et de vouloir récompenser l'une bonne somme d'argent celui qui viendrait s'en vanter à lui. Le coupable se nomma. Ziska lui compta l'argent, et le lui fit avaler fondu; ensuite il décréta de fortes peines contre ceux qui mettraient désormais le feu sans son ordre. On peut croire, d'après cette mesure, qu'en plus d'une occasion ses intentions de vengeance à l'égard des vaincus avaient été outrepass
sque-là parce qu'elles étaient toutes filles de qualité. Ailleurs, il br?la les couvents et les moines. Dans un autre couvent de femmes, à Brux, sept nonnes ayant été massacr
lique Jean de Michalovitz, à qui l'on enleva dans le même temps une bonne f
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