Jean Ziska
e Tabor se construisait rapidement. Protégée par des rochers escarpés et par deux torrents qui en faisaient une péninsule, elle fut défendue en outre par des fossés profonds
ait; de l'autre, il songeait aux dépenses qu'une telle entreprise allait nécessiter, et il savait bien où il trouverait de quoi payer les frais de la guerre. L'impatience des taborites était extrême. Peut-être trouvaient-ils que Ziska n'allait pas assez vite à leur gré, car ils parlaient encore de déposer Wenceslas, et d'élire roi un bourgeois nommé Nicolas Gansz. Pour les occuper, Ziska, qui ne voulait peut-être pas livrer et abandonner le ma?tre, qu'il avait servi et qui lui avait été débonnaire, leur livra le pillage des couvents, tandis que Wenceslas se retirait dans un
ce hussitique. Le sénat répondait avec fermeté au peuple qui réclamait l'élargissement de quelques prisonniers. En ce moment, je ne sais quelle main insensée lan?a une pierre sur Jean le prémontré et sur sa monstrance. A cet outrage, la fureur du peuple se réveilla, on fit irruption dans le palais
u et à sang dans Prague, et Ziska, qui était cependant un guerrier patriote et un vrai capitaine devant les ennemis de son pays, se vit entra?né du premier bond dans les horreurs de la guerre civile. Les habitants hussites de la vieille ville de Prague avaient donné parole à ceux de la nouvelle de les seconder. Le massacre du sénat les effraya et ils se renfermèrent chez eux. Les égorgeurs vinrent les y assiéger; la nuit seule mit fin au combat, et depuis ce jour, les citoyens des deux villes de Prague furent toujours animés les uns contre les autres. Le lendemain, la sédition reco
res du royaume, divisés d'opinion pour et contre la doctrine, son grand échanson s'avisa de dire qu'il avait bien prévu tout cela. Cette parole irrita tellement le roi, qu'il le prit par les cheveux, le jeta par te
e beaucoup de gens, qu'ils sont adonnés à leur ventre et au sommeil; dont le corps est esclave de la volupté, à qui l'ame est à charge et dont on ne peut pas plus estimer la vie que la mort18.? On prétend qu'un de ses cuisiniers lui ayant refusé à manger, sans doute par ordre du médecin, il le fit embrocher et r?tir
(retour
ne et partagé son sort. Sa canonisation n'eut lieu qu'au dix-septième siècle, et ce fut sans doute pour l'université du Prague une de ces politesses que l'église adresse de temps en temps à certains ordres ou à certains corps pour leur faire sa cour. On sait
qu'il avait fait tout dernièrement la liste de ceux d'entre eux qu'il voulait faire mourir, et qu'en feignant de les favoriser, il ne cessait d'écrire à son frère Sigismond pour qu'il vint le tirer de leurs mains. Il était donc, avec sa peur
fut déterré peu de temps après et jeté dans la Moldaw par les taborites. Mais comme une singulière destinée lui avait toujours fait trouver son salut dans l'eau, il fut repêché et reconnu
ne, durant lequel le terrible et vaillant borgne d
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