Jean Ziska
, parce qu'ils avaient abandonné Jean Huss en plusieurs choses; à Tabor on les appelait faux Hussites, parce qu'ils se tenaient à la
x espèces; 2° la libre prédication de la parole de Dieu; 3° la punition des péchés publics
'une attaque de lui contre le pouvoir temporel et la richesse du clergé. Celui qui reclame la punition des péchés publics ne tend qu'à remettre les causes ju
e communier sous les deux espèces, parce que vous êtes commandés par deux forteresses. Si vous voulez sincèrement accepter notre secours, nous irons les démolir, nous abolirons le gouvernement monarchique, et nous ferons de la Bohème une république.? Il me semble qu'il ne faut p
audace. Ils forcèrent le pont qui était défendu par un fort appelé la Maison de Saxe (Saxen Hausen) et posèrent le siège, au milieu de la nuit, devant le fort de Saint-Wenceslas. La reine prit la fuite. Un renfort d'Impériaux, qui était arrivé secrètement, défendit la forteresse. Le combat fut acharné. Les Hussites étaient ma?tres de toute la ville; encore un peu, et la dernière force de Sigismond
prit ses fonctions; mais les catholiques qui s'étaient enfuis durant le combat n'osèrent rentrer, craignant l
tout le temps qu'ils y demeurèrent, étant considérée par le clergé papiste comme souillée et empestée. Puis ils présentèrent leur requête, c'est-à-dire leurs quatre articles, à Sigismond qui se moqua d'eux. Mes chers Bohémiens, leur dit-il, laissez cela à part, ce n'est point ici un concile. Puis il leur donna ses conditions par écrit: qu'ils eussent à ?ter les cha?nes et les barricades
iska n'était plus là. Les catholiques s'agitaient et mena?aient. On exécuta de point en point les ordres de S
artie alla trouver Nicolas de Hussinetz à Sudomirtz, l'autre Ziska à Tabor. Ces chefs les conduisirent à la guerre, et leur firent détruire plusieurs places fortes, ravager quelques villes hostiles. Sigismond écrivit aux Praguois pour les reme
cienne sédition, faire trancher la tête à douze des révoltés, et tirer à quatre chevaux dans les rues de Breslaw Jean de Crasa, prédicateur hussite,
Il déclama vigoureusement contre l'empereur et le baptisa d'un nom qui lui resta en Bohème, le cheval roux de l'Apocalypse. ?Mes chers Praguois, disait-il, souvenez-vous de ceux de Breslaw et de Jean de Crasa.? Le peuple assembla la bourgeoisie et l'université, et jura entre leurs mai
verte. Il leva des troupes en Hongrie, en S
er à leur poursuite, il alla détruire un riche monastère que nous mentionnons dans le nombre à cause d'un épisode. De l'armée de vassaux qui le défendaient il ne resta que six hommes, lesquels se battirent jusqu'à la fin comme des lions. Ziska, émerveillé de leur
ec confiance, ils furent battus et repoussés. Cependant Ziska arrivait. Il s'arrêta le lendemain non loin de Prague pour regarder quelques Hussites qui détruisaient un couvent et insultaient les moines. ?Frère Jean, lui dirent-ils, comment te pla?t le régal que nous faisons à ces coméd
jamais éteints, qui, dit-on, le rendaient plus terrible que la mort en personne, que les Praguois se raniment et se sentent exaltés d'une rage
partait il semblait qu'elle le suivit en croupe. C'est que l'ame et le nerf de cette révolution étaient en lui, ou plut?t à Tabor; car il semblait qu'il e?t toujours besoin, après chaque action, d'aller s'y ret
t au-devant de lui, et emmenaient les femmes et les enfants taborites dans leurs maisons pour les héberger et les régaler. Ses soldats couraient les rues, décoiffant les dames catholiques et coupant les moustaches à leurs maris. Plusieurs villes se déclarèrent taborites24, et envoyèrent leurs hommes à Prague pour offrir leurs services à l'aveugle. Un nouveau renfort était arrivé à Wisrhad, et l'
nt il sera parlé depuis et qui furent mises