L'ami Fritz
uché dans son lit bien chaud, la couverture autour des épaules, le duvet sur les jambes, et regardait la lumière rouge à travers ses paupières, en bai
bres, enfin tout vous para?t brillant; où l'on se croit redevenu plus jeune, parce qu'une sève nouvelle court dans vos membres, et que vous revoyez des choses c
etomber; puis, aussit?t après, le souffle de la montagne, refroidi par les glaces
sant à grands coups de balai la neige fondante le long des rigoles, les c
était le
mme la voix d'un ami que vous entendez vous dire après une longue absence: ?Me voilà, c'est moi!? le
pagné d'un autre violon et d'une contrebasse; il chantai
re alouette gazouille dans le ciel bleu, la première caille court dans les sillons.-Et je reviens t'embrasser!-Maintenant, Kobus, les misères de l'hiver sont oubliées.-Maintenant, je vais encore courir de village
es: de ces choses qui vous rappellent les vieux souvenirs de la jeunesse, et qui son
tel derrière, sous la porte. Il vit I?sef, grand, maigre, jaune, déguenillé comme toujours, le menton allongé sur le violon avec sentiment, l'archet frémissant sur les cordes avec amour, les paupières
sseux, couleur de bronze, écarquillés sur les cordes de la basse, le genou rapiécé en avant et le soulier en lambeaux sur
ses avec une émot
quoi I?sef venait lui faire de la musique au
dehors. Dans la grande salle, pleine de fumée grise, autour du grand fourneau de fonte, les fumeurs se tenaient debout;
ués; il grelottait, et se mit à jouer d'un air mélancolique. Fritz trouva sa musiqu
loup à l'aff?t, les oreilles droites, le museau pointu, les yeux luisants, Kobus comprit que les papie
ers le bohémien, lui mit un thaler dans la main,
our cette nuit d
et plus d'un pensa: ?Ce Kobus est fou d'aller bras dessu
les murs. Le bohémien avait peur
n, il n'osera
pe blanche; et, tout autour, le paté, les küchlen saupoudrés de sucre blanc, le kougelhof aux raisins de caisse, rangés dans un ord
neige de ses pieds; je célèbre ce soir la naissance du Sauveur a
place, tout émerveillé de ces choses. Les verres
igneur Jésus-Christ, le vér
nde de voir le zigeiner assis à table avec le ma?tre d
ne bonne nuit de No
tu prendre un verr
le service. Mais connaissez-v
nais, et j
es palissaient de colère: il se leva, prit rudement le wachtman au collet, et le jeta
sseoir, et, comme l
des souliers et de vieux habits, et de ne pas le renvoyer sans avoir eu soin de lui mettre encore un bon morceau dans la poche. Foux attendit jusqu'au dernier coup de la messe, puis il se retira; et le bohémien, qui n'était autre que I?sef, étant parti de bonne heure, il ne fut plus question de cette
oque, tant?t seul, tant?t avec un ou deux de ses
aconter; et quand la basse ronflante se tut, quand I?sef, lan?ant son dernier coup d'a
rasser, riant en montrant se
as... la première chanson
daient gravement, Fritz partit d'un éclat de rire, et dit: ?I?sef, passe-moi mon pantalon.? Le bohémien ayant obéi, il tira de sa poche deux thalers. ?Voici pour
à fait ton tour dans
, Ko
ous allons encore une fois nous faire du bon sang. Ha! ha! ha! le printe
vais tout de su
ritz, regardant sa vieille servante, lui dit avec un sourire de satisfaction: ?Eh bien, Katel, voici le p
à la fenêtre, i
ig! L
tisserand Koffel, sa tignasse blonde ébouriffée et les p
lui cri
a sur le seuil, les yeux en dessous, s
te! Tiens, voilà d'a
ans la poche de son pantalon de toile, en se
st b
rue du Plat-d'étain, et chez M. le percepteur
ina brusque
tz Kobus les invite à
onsieur
ux rebbe David, et que tu lui dises que je l'attends v
e regarda quelques instants remonter la rue bourbeuse, sautant par-des
es primeurs, tu les achèteras, à n'importe quel prix: l'essentiel est que tout soit bon! Je me charge de dresser la table et de monter les bouteilles, ainsi ne t'occupe que de
Billionaires
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