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L'ami Fritz

Chapter 3 No.3

Word Count: 2944    |    Released on: 30/11/2017

ndelle, car il voulait passer l'inspection de sa cave, et choisir que

immense toile d'araignée, sur l'eau dormante, et le retirant tout frétillant de poissons dorés. Il revoyait cela d'avance, et bien d'autres choses: le départ pour la chasse au bois de hêtres, près de Katzenbach; le char-à-bancs tout plein de joyeux compères, les hautes guêtres de cuir bien bouclées aux jambes, la gibecière au dos sur la blouse grise, la gourde et le sac à poudre sur la hanche, les fusils doubles entre les genoux dans la paille: tout cela pêle-mêle. Les chiens, attachés derrière, jappant, hurlant, se d

sa lumière, le trousseau de clefs

tal, la cave des Kobus depuis cent cinquante ans, où le grand grand-père Nicolas avait fait venir pour la première fois du ma

qui donnent sur la place des Acacias. Il passa lentement près des petits f?ts cerclés d

tonnelier Schweyer, et nous commencerons ensemble. Et ce steinberg-là est de onze ans; il a fait une maladie, il a filé, mais ce doit être passé... nous verrons ?a bient?t. Ah! voici mon f

ses, Kobus avan?ait to

fit avec les doigts, ayant oublié les mouchettes; et, après avoir posé le pied sur le lumignon, il s'avan?a le dos courbé, sous une petite vo?te taillée d

nous y

ntit sous la ha

retournait dans la lucarne, les yeux verts brill

nze de large; mais elle était haute, partagée en deux par un lattis solide, et fermée d'une porte également en lattis. Tout le long s'étendaient des rayons, et sur ces rayons étaient couchées des bouteilles dans un

s en

panier à terre, et, la chandelle haute, il se mit à passer le long des rayons. La vue de tous ces bons vins

aient contents! car ces trois rayons-là c'est moi-même qui les ai remplis, et, j'ose dire, avec discernement: j'ai toujours eu soin de me transporter moi-même dans la vigne et de traiter avec les vignerons en face de la cuvée. Et, pour les soins de la cave, je ne me suis pas épargné non plus.

us qu'en eux-mêmes. Malheureusement ils ne peuvent pas revenir, c'est fini! Il faut que je les remplace en tout et pour tout. C'est triste tout de même! des gens si prudents, de si bons vivants, penser qu'ils ne peuvent seulement plu

choisit les vins qu'il voulait boire en

pour se faire un bon fond d'estomac. Oui, prenons d'abord ces six bouteilles de bordeaux; ce sera un joli commencement. Et là-dessus, trois bouteilles de rudesheim, que mon pauvre père aimait tant!... mettons-en quatre en

bas, et, sur les vieilles étiquettes, il lisait: Markobrunner d

pucins!? fit-il en se redres

de poussière et la posa dans

ais ?a!?

donnant leurs caves, que les Fran?ais avaient mises au pillage, et dont le grand-père Frantz avait recueilli deux ou trois cents bouteilles.

fut content. Et, sans comp

ous roulerions sous la table. Il faut user, comme le répéta

n de la première cave. En passant, il compléta le panier avec une bouteille de vieux rhum, qui se trouvait à part, dans une sorte

des casseroles et le pétillement du feu dans la cuisine: Katel é

ans l'allée, sur le seuil de la

el, j'espère que tu vas te dépasser, que

isinière, qui n'aimait pas les recommandations, est-ce q

mais tu sais, on peut faire bien

, dit la vieille, on ne peu

rochet arrondi dans le cuveau, de petites truites pour la fri

en s'en allant, cela marchera,

t: c'était la chambre de gala des Kobus; on ne d?nait là que dans les grandes circonstances. Les persiennes des trois hautes fenêtres au fond étaient fermées; le jour gri

enêtres et poussa les pers

de solennel et de digne; on comprenait au premier coup d

abot de fines dentelles; sa figure était large, carrée et digne. Un autre portrait représentait Frantz-Sépel Kobus, enseigne dans le régiment de dragons de Leiningen, avec l'uniforme bleu-de-ciel à brandebourgs d'argent, l'écharpe blanche au bras gauche, les cheveux poudrés et

er grassement les artistes chargés de transmettre leur effigie à la postérité. Fritz avait avec chacun d'eux un grand air de ressembla

s, fra?che, riante, la bouche entrouverte pour laisser voir les plus belles dents blanches qu'il soit possib

vait d? faire bien des envieux, et l'on s'étonnait q

rosses moulures dorées, produisaient un be

tes portes d'armoires, la vieille chiffonnière en bois de rose, le buffet à larges panneaux sculptés, la table ovale à jambes torses, et jusqu'au

nt du plafond jusque sur le parquet. Dans l'une était le linge de table, aussi beau qu'il soit possible de le désirer, sur une infinité de rayons; dans l'autre, la vaisselle, de cette magnifique porcelaine de

her de balayer le plancher. Il fit cela lentement, gravement, avec amour. Après quoi il prit une pile d'assiettes plates et la posa sur la cheminée, puis une autre d'assiettes creus

autre; il plia les serviettes dessus avec soin, en bateau et en bonnet d'évê

igure avait un air de recueillement inexprimable, s

ien. Maintenant les verres: à droite, celui du bordeaux pour commencer; au milieu, celui du rudesheim, et ensuite celui du johannisberg des capucins. Toute chose doit venir en ordre et selon son temps; l'huilier sur la cheminée, le sel et le poivre sur la table, rien ne manque plus, et j'ose me flatter.... Ah! le vin! comme il fait déjà chaud, nous le mettrons rafra?chir dans un b

e bordeaux et rafra?chir les autres vins; il était radieux et entra dans sa cham

zel, la cuisinière du B?uf-Rouge, avertie d'avance, entrait alors pour veiller au service

e Saint-Landolphe, et les conviv

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