L'ami Fritz
'antique salle à manger de ses pères; et là, de s'attacher gravement la serviette au menton, de plonger la cuiller dans une bonne soupe a
il d?ner, les fenêtres ouvertes sur le
antes, ou la truelle d'argent pour diviser tout du long avec délicatesse un magnifique brochet à
outeille, et que vous la placez entre vos genoux pour en tirer le bouchon san
r: ?Cela recommencera de la sorte d'année en année, jusqu'à ce que le Seigneur Di
és et ses nobles vins; quand Kasper s'attendrit et demande pardon à Michel de lui avoir gardé rancune, sans que Michel s'en soit jamais douté; et que Christian, la tête penchée sur l'épaule, rit tout bas en songeant au père Bischoff, mort depuis dix ans, e
ses chez Fritz Kobus, vers une heure de l'apr
nez pointu, se démenait d'une fa?on étrange, pour raconter comment il était réchappé de la campagne de France, dans certain village d'Alsace, où il avait fait le mort pendant que deux paysans lui retiraient ses bottes. Il serrait l
e, ses gros yeux voilés de douces larmes, et qui riait en songeant à la prochaine ouverture de la chasse. De temps en temps il se rengorgeait, comme
rieure; il avait rejeté ses grands cheveux laineux loin de ses tempes, et
ez épaté couvrait la moitié de sa figure, mais il n'éclatait pas, qu
encore un coup! la bouteille
nt, la bouteille pas
chel entra, et l'on peut s'imaginer les
David!... à la bonne
ées, sur les patés effondrés et les bouteilles vides, comprit aussit
, encore dix minutes, et je t'envoyais chercher par l
milieu des gémissements de Babylone,
Allons, prends une chaise, vieux, assieds-toi. Quel dommag
], il n'y a pas moyen; le Seigneur a fait les jambon
en fils, comme la perruque à queue de rat et la culotte de velours à deux boucles. Tout cela n'empêche pas que si ton père avait moins aimé le jambon, les saucisses et les andouilles, il sera
r peur des indigestions, s'écria Kobus, comme si ce
raisons; mais celle-là doit vous suffire; elle est très bonne pour un sergent de landwehr qui se laisse t
'éleva de tous c?tés, et le gran
e rattrapera
re, et le vieux rabbin riait
table, arrivait alors de la cuisine avec un plateau chargé de tasses, et
tz tira gravement de la poche de sa redingote une grosse pipe d
orte restait encore ouverte, qu'une petite v
mon Dieu, que vous avez donc un gr
'étaient dressées dans la salle, et le gros percepteur Haan dit: ?Tiens! quell
'écria Kobus en se r
la cuisine
ié quelque chose, mo
qui donc
le de Christel, votre fermier de Meisentha
ens!... Eh bien, qu'elle entre; voilà
?S?zel, monsieur de
iselle Katel, moi qui
bleus, le petit nez droit aux narines délicates, les lèvres gracieusement arrondies, en petite jupe de laine blanche et casaquin de toile bleue,
l! dit-il. Mais avance donc, n'aie
ite; mais c'est que je ne sui
que les jolies filles ne sont pa
t, dit en hochant la tête
nt! Allons, S?zel, viens prendre le café avec
Kobus, je n'
avec une tasse, S?zel, rouge jusqu'aux oreilles, était assise, to
it à la ferme, S?zel? Le pèr
, il va toujours bien; il m'a chargée de bien
it plaisir. Vous avez eu be
endant trois mois, et il n'a fal
ailles ont été
ousse, la terre est déjà ver
el, tu n'aimes peut-être pas le
nel; il voulut sucrer lui-même son café, disant: ??a, c'est une bonne petite fille, oui, une bonne petite
e. Et le vieux rebbe se redressa content, la regardant
e un parfum des champs; une bonne odeur de printemps et de grand air, quelque chose de riant et de doux, comme le babillement de l'alo
s, reprit Fritz; est-ce qu'
ons de petits radis. Ah! le père voudrait bien vous voir; nous avons tous le temps long après vous, nous attendons tous les jours; le pè
blanche, ah
joli que les autres.? Il y eut un silence. Kobus, voyant que la pe
nous, va voir la vieille Katel qui t'attend; elle te mettra un bon morceau de paté dans t
ite en se levant bien vite. Elle fi
ue j'arriverai dans la quinzai
n'oublierai rien; o
e sa cage, et le vieux David, les
e fille, et qui fera bient?t une bonn
s en riant aux éclats; le vieux posché-isroel ne peut voir une
te: une bonne petite femme de ménage! Quel mal y a-t-il à cela? Dans deux ans, cette
ais-toi, t
tout le reste, tu parais avoir assez de bon sens, mai
Sichel l'homme raisonnable. Quelle diable d'idée po
pas dit dès le commencement: "Allez, croissez et multipliez!" Est-ce que c
nt à rire, que le vieux rebbe e
t grand-chose, n'est-ce pas? Si seulement une fois tu voulais raisonner avec moi, comme je t'aplatirais! Mais tu ris, tu ouvres ta grande bouche: "ha!
on de rire de Kobus avec des grimaces si grotesques, que toute la salle ne p
id avec une vivacité singulière. Tu n
a vieille Katel, que j'ai tout arrangé chez moi pour être à mon aise; quand je veux me promener, je me promène; quand je veux m'asseoir et dormir, je m'assois et je dors; quand je veux prendre une chope, je la prends; si l'idé
arrive, et, d'après le train que tu mènes, je prévois que ton gros orteil t'avertira b
rai K
une autre servante qui te grugera, qui te volera, Kobus, pendant que t
ut ce qui s'ensuit, eh bien, David, il ne faudrait pas moins la mener promener de temps en temps, la conduire au bal de M. le bourgmestre ou de Mme la sous-préfète; il faudrait changer mes habitudes, je ne pourrais plus aller le chapeau sur l'oreille, ou sur la nuque, la
onnes ma
. Est-ce que le bonheur n
lent, et les oiseaux ont des ailes; il veut que les poissons nagent, et les poissons ont des nageoires; il veut que les arbres fruitiers portent des fruits en leur saison, et ils portent des fruits; chaque être re?oit les moyens d'attein
e qu'il veut
onde, soit dans un autre, il faut commencer par remplir ses devoirs, et le premier de ces devoirs, c'est de se créer une famille,
dit alors Frédéric Schoultz en remplissant sa tasse de
iens-là plaisantaient aussi quelquefois; seulement pour les choses sérieuses ils raisonnaient sérieusement, et je vous dis qu'ils se connaissaient mieux en bonheur que vous. Te rappelles-tu, Kobus, ton père, le vieux Zacharias, si grave à son tribunal, te rappelles-tu quand il revenait à la maison, entre onze heures et midi, son grand carton sous le bras, et qu'il te voyait de loin jouer sur la porte, comme sa figure changeait, comme il se mettait à sourire en lui-même, on aurai
tz tout attendri, p
a misère auprès du bonheur de la famille; c'est là que vous êtes vraiment heureux, parce que vous êtes aimé; c'est là que vous louez le Seigneu
os percepteur Haan le regardait, les yeux écarquillés, et
la, I?sef? dit à la
peux pas me marier, puisque j'aime le grand air,
ur un vieux posché-isroel, fit-il en riant; mais je m'en
obus; je n'ai jamais fait le prophète, mais,
a! ha! ha! David, tu n
ieux rebbe, en nasillant d'un
ierais
as, Kobus,
gne du Sonneberg; tu sais, ce petit clos qui produit de si bon vin
tre
rien d
accepte! Je boirai ce bon vin qui ne me co?tera rien, et,
obus en se levant, ce vin-là n
bon, j'accepte; vo
la mienn
, se tourna
irons pas nous rafr
autres, cela finira bien notre journée. Die
en avant, Kobus et I?sef ensuite, et le vieux David Sichel tout joyeux derrière. Ils remontèrent bras dessu