L'auberge de l'ange gardien
arde d
et sa poitrine étaient couvertes de la veste du gar?on de six ans, qui grelottait en dormant; de temps en temps un frisson faisait trembler son corps: il n'avait pour tout vêtement qu'une chemise et un pantalon à moitié usés; sa figure exprimait la souffrance, des larmes à demi séchées se voyaient encore sur ses petites joues amaigries. Et pourtant il dormait d'un sommeil p
nt, ne regardant ni à droite ni à gauche; le chien suivait pas à pas. En s'approchant des enfants qui dormaient sous le chêne, au bord du chemin, le chien leva le nez, dressa les oreilles, quitta son ma?tre: et s'élan?a vers l'arbre,
l poussa un second hurlemen
'ils ne fussent morts; mais, en se baissant vers eux, il vit qu'ils respiraient; il toucha les mains et les joues du petit: elles n'étaient pas très froides; celles du plus
ts ni provisions. Comment a-t-on laissé de pauvres petits êtres si jeunes, seuls, sur une grande route? Que faire? Le
boyer; ce bruit réveilla le frère a?né; il ouvrit les yeux, regarda le voyage
uit, n'éveille pas le pauvre Paul qui dort et qui ne sou
petit, dit l'homme
nd, je suis fort; mais lui, il est petit; i
oi êtes-vous ic
pa a été pris par les gendarmes, et nous n'av
les gendarmes ont-
peut-être pour lui donner
i vous donn
Ceux qui v
us en donne
pas toujours; mais Pa
u ne manges donc p
?a ne fait rien, pu
e dévouement fraternel et se décida à emmener
dra à sa charge, et quand je reviendrai, nous verrons ce
t'appelles-tu,
lle Jacques; et mon
Jacques, veux-tu que je t'
ES.-E
rais pas le séparer d'un si bon
tigué; il ne pourra pas m
ai sur le dos de Cap
yant sa tête sur le cou de Capitaine. Ensuite il ?ta sa blouse, qui couvrait sa veste militaire, en envelop
es en la lui rendant; remets-la sur te
larmes roulèrent de ses yeux; il se sentait faible et gla
nc, mon pauvre petit
ne peux plus marcher;
-ce que tu t
aul. L'homme sentit aussi ses yeux se mouiller; il tira de son bissac un bon morceau de pain, du fromag
lait porter le pain à sa bouche quand
rien pour déjeuner; je va
mon petit; mange, pauvre
deux fois; il mangea et but av
Quand il fut rassasié, il sentit revenir ses forces et il dit qu'il était prêt à marcher. Capitaine restait immo
régulier, de peur d'éveiller l'enfant. L'homme questionnait Jacques tout en marchant; il apprit de lui que sa mère était morte après avoir été longtemps malade, qu'on a
on a donné une grande assiette de soupé à Paul, et à moi aussi; puis on nous a fait coucher sur de la paille. Quand nous avons été éveillés, on nous a mis du pain dans nos poches, et on m'a dit: ?Va, mon petit, à la garde de Dieu.? Je suis parti avec Paul, et nous avons marché comme cela pendant bien des jours. Hier la pluie est venue: je n'ai pas trouvé de maison: j'ai donné à Paul le pain que j'avais gardé. Je lui ai ramassé des feuilles sous le chêne; il pleurait parce qu'il avait froid; alors j'ai pensé que maman m'avait dit: ?Prie la sainte Vierge, elle ne t'abandonnera pas.? J'ai prié la sainte Vierge; elle m'a donné l'idée d
t dans la sienne, et ils continuèrent à marcher en silence. Au bout de q
on enfant?? lui d
e aller. Je me rep
acques et le mit
plus vite ai
urd; vous allez vous fat
nte pas. J'ai porté plus lourd que to
ez été soldat; m
gendarme; je rentre au pays,
mment vous
e m'appell
erai jamais votre n
uis que Jacques était sur les épaules de Moutier, celui-ci marchait beaucoup plus vite. Ils ne tardèrent
moi, pour ces mioches et po
mais pas les bêtes, r
omme ni sa suite, dit Mout
l avait eu tort de renvoyer un homme qui semblait tenir à so
le voyageur!? cria-t-i
ous? dit Moutier
ogement, Monsieur, j'ai
us, mon bonhomme; le premi
ez pas une meilleure auberge
L'AUBERGISTE.-Vous n'allez pas me faire l'affr
ait l'affront de me refuser
t que je ne vous avais pas r
rdé; maintenant que je vous vois, je vous remer
ence qui se trouvait à l'extrémité du village, laissant le premier aubergiste pa