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La corde au cou

Chapter 6 No.6

Word Count: 2838    |    Released on: 30/11/2017

r plus convenablement, mais on était fait aux fa?ons brutales de ce cher docteur, car elle est inou?e, la facilité avec laquelle, en notre pays d

après avoir serré la main du comte en lui promettan

et de travaux incessants. De ce domaine charmant et tant envié du Valpinson, rien ne restait plus que des pans de murs c

nt les meubles et les effets sauvés. Là se voyaient les charrettes et les instruments d'agriculture, des harnais, des barriques vides, des sacs d'avoine ou de blé. Là étaient attachés

es restes du batiment principal. Ils n'avaient rien à redouter du feu, mais ils conservaient le vague espoir de préserver d'u

le feu!... murmu

, même après tant d'émotions violentes, ils se sentaient le c?u

et l'espoir du salut, tant que les flammes éclairent l'horizon de leurs rouges reflets

cclamations. Rapidement il se dirigea vers eux, et pour la première fois depuis que l'alarme

oment ils gardèrent le silence, chacun cherchant à surpr

fi

. demanda M

Daveline t

vantable affair

est votr

tête perdue, il me semble que je su

à la culpabilité de

cent, qu'il ne peut pas ne pas l'être, et cependant

la République

vous obstiné, envers et contre tous, à in

d'instructi

interrompit-il violemment, d'avoir o

ous repr

était humainement possible, mon devoir me com

mi, et hier encore vous mettiez son amitié a

nsi

des petites villes... Je sais que votre espoir le plus cher était d'entrer dans la famille de mons

le ni

jets à vau-l'eau. Que monsieur de Boiscoran soit innocent ou coupable, jamais sa famille ne vous pardonnera votre intervention. Coupable

on trouble, M. Galpin-D

c à ma place, monsie

dit M. Daubigeon, quoiqu

ompromettre

pporterez ni le calme, ni la froide impartialité qui sont les prem

eu à peu

mme à me laisser détourner de mon devoir par de

dis p

Cocoleu? S'il se f?t agi d'un autre, peut-être en serais-je resté là. Mais monsieur de Boiscoran est mon ami, mais j'a

a République haus

faiblesse, vous allez être dur avec lui, impitoyable, injuste même... Parce que vous aviez beauc

redressait de toute

r de moi! p

nez

est arrêt

chal revenait, accompagn

s, demanda-t-il, q

ur Boiscoran, répondit

tout de

oiscoran encore couché. J'y tiens si f

e Parenteau

ur, dit-il, et même il vous dem

lus belle voix, i

net! M

mit à raconter comment un voisin était venu le prévenir des événements et du départ du jug

vous rendre à Boiscoran? demand

va se mettre en quête d

greffier s'élan?ait déjà

viens de recevoir des nouvelles inquiétantes. Je crains du désordre. Les paysannes, qui se rendaient au marché, y ont raconté, avec toutes sortes d'exagérations, les malheurs déjà si grands de cette nuit. Elles ont assuré que dix ou douze hommes avaient été tués et blessés,

son bon cheval-Caraby-, le meilleur peut-être de l'arrondissement. Mais il était affreusement bouleversé,

, personne ne se présenta. Tous ces braves campagnards qui venaient de passer la nuit dehors avaient hate d

ra le fils Ribot, ce gars avantageux qui avait re

nquette de devant, pendant que prenaient place le procureur d

Séneschal, qui sentit à cet instant sup

ars en enlevant vigoureusement le cheval, si je ta

ui. Ses fonctions officielles étaient humbles et peu rétribuées, mais il avait eu l'art d'y adjoindre, sans que le tribunal y tr

sponsable de L'Indépendant de Sauveterre. Comptable expérimenté, il tenait les livres et débrouillait les comptes chez plusieurs négociants. Il donnait aussi des consultati

s la salle, par la porte du public, mais dans les coulisses, par le couloir étroit et malpropre réservé aux artistes. Enfin, il donnait, selon la

éfecture, du premier commis des hypothèques et même du fondé de pouvoir de la recette particulière. Mais tous ces ennemis avaient fini par désarmer devant une s

nages de Sauveterre. C'est que c'était un diplomate retors que ce Méchinet, fin comme l'ambre et plus délié que la soie. Il l'avait bien prouvé, en ré

'était pas si sot-, mais à cause du mal qu'il e?t pu faire, pensait-on, étant l'homme le mieux au courant de tous les petits s

ères de la ville, et de plus des dévotes célèbres affiliées à toutes les congrégations religieuses. Par elles, il avait l'?il et l'oreille

uelque chose, à moi, qui ai pour me renseigner l'é

tre dans le pays des antécédents de M. de Boiscoran. Aussi, tandis que roulait la voiture, sur la route b

nt y séjournait plus d'un mois de suite. Il vivait à Paris, où sa famille possé

ait retiré des affaires à l'avènement du Second Empire et dépensait, depuis, tout ce qu'il avait d'activité et de capitaux à colle

toyen. Même, à une certaine époque, la médisance ne l'avait pas épargnée, et vers 1845 ou 1846, elle avait été, prétendait-o

nt dans la dévotion. Et tandis que son mari se vantait de n'avoir pas ouvert un journal depuis di

gt-cinq ou trente mille livres de rentes. Cette fortune, qui comprenait le chateau de Boiscoran, ses terres, ses prairie

vaut mieux, une de ces physionomies ouvertes et intelligentes qui préviennent en leur faveur. Son caractère était, à Sauveterre, moins connu que sa personne. Les

dire pourtant-il s'était trouvé des gens dans le pays pour lui reprocher de n'avoir pas su, comme d'autres chefs, éviter le danger. Il avait vaillamment condu

Daubigeon au juge d'instruction. Non! ce n'est pas possible, il va, dè

fit le gars Ribot,

bien un chateau. C'est une construction de la fin du xviie siècle, d'un go?t déplorable, mais massive comme une forteresse. L'emplacement en est heureux. Tout autour verdoient des bois et des

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