La reine Margot - Tome II
ter
plus que sauver la vie d'un homme: il avait e
ute probabilité, devenait roi de Pologne. Quant à la Navarre, comme M. le duc d'Anjou était l'
; et au lieu de Charles IX, qui le tolérait, il voyait monter au tr?ne de France le duc d'Anjou, qui, n'ayant
était élancé sur Charles IX, et nous avons vu ce qui était résulté de cette réfle
dévouement dont il était impossi
ait admiré ce courage étrange de Henri qui, pa
oi soi-même. Il fallait disputer la Navarre au duc d'Alen?on et au prince de Condé; il fallait surtout qu
échit profondément à la situation. En
nglant encore, il se rendit chez le duc d'Alen?on, qu'il tr
t, le prince f
remarquer au roi que votre balle avait frappé la jambe de son cheval, au lieu d'aller frapper le sanglier, comme c'était votre inten
tion cette espèce de dénonciation que vous avez faite, et qui, vous l'avez vu, n'a pas eu un résulta
a bonne ou à la mauvaise intention que j'ai à votre égard
sa réserve ordinaire; par
s, car la confidence que je viens vous faire exclut toute réserve et toute p
t Fran?ois, qui comm
vous parler de la chose qui m'amène, surtout après la
palissant, je ne sais pas c
our que je ne vous avertisse pas que les hugue
manda d'Alen?on, et
Phale, le fils du brave de Mouy as
Ou
r au risque de sa vie pour me dé
et que lui ave
a sauvé la vie, et que la reine mère a pour moi remplacé ma m
es étaient
e de Navarre, et comme en réalité ce tr?ne m
e l'adhésion qu'il venait solli
it même. Mais depui
penti, mon frère? i
ment que M. de Mouy, mécontent de
demanda vive
n. Près du prince
t probable,
onna?tre d'une manière infaillible le chef
représente qu'une moitié du parti. Or, cette autre moitié, qui n'est point à dédaigner, n'a pas perdu l'espoir de
us c
Cette troupe qui nous a rejoints à la chasse, av
entilshomme
pe, qui m'a fait un sig
t le vicomt
voulaient, l'av
ous proposai
t donc évident qu'il y a un second parti qui
econd
on marche, les troupes sont désignées, on n'attend qu'un signal. Or, dans cette situation suprême, qui demande de ma part une prompte
eux, comme
à un frère,
onc, je vo
nulle capacité; je suis un bon gentilhomme de campagne, pauvre, sensuel et timide; le métier de con
celle d'un prince dont la fortune est limitée par une borne dans le champ paternel ou
is avoir un ami réel, je me démettrais en sa faveur de la puissance que veut me conf
ous vous tromp
avorter en des déchirements affreux une tentative qui produirait à la lumière quelque homme... indigne... je préfère en vérité ave
us, un huguenot converti, mal converti, on le croyait du moins, vous lèveriez le couteau sur vos frères! Henri, Henri, en faisant cela, savez-vous que vous livre
ges et livides, pressait la main de Henri pour le su
croyez, Fran?ois, qu'il arriverait tant de malheurs? Avec la parol
e l'aviez-vous pas vous-même? Oh! Henri, c'est moi qui vous le dis: si vous faites cela, vous les perd
t réfléchi
agi autrement. à votre place, par exemple, à votre place, à vo
oua ironique
, dit-il que
t mon crédit répondraient à ma conscience de la vie des séditieux, et je tirerais utilité pour moi d'abord e
avec une joie qui dilata to
oit praticable, et qu'il nous épargne
votre situation élevée et intéressante à la fois, la bienveillance enfin que
hisme dans le parti. Ceux qui so
vous les concilier
sque
en moi; ensuite, par la crainte où ils seraien
oms, qui me
entre-sa
ferie
à la cour: cela vient sans doute de ce que vous êtes persécuté comme moi
rougit de
in, régnez en Navarre; et pourvu que vous me conserviez une place à
varre! dit le
, n'est-ce pas? J'achève votre pensée. Fran?
a quatre cents de Paris à Cracovie; vous serez donc ici pour recueillir l'héritage juste au moment où le roi de Pologne apprendra qu'il est vacant. Alors, si vous êtes content de moi, Fran?ois, vous me donnerez ce royaume de Navarre, qui ne sera plus qu'un des fleurons de votre couronne; de cette fa?
ien que je ne comprends pas que vous renonciez à
posa la main sur l
certaines mains; je n'essaierai pas de soulever celui-là; la
, véritablemen
de Mouy et je
nce, cher frère, dit d'Alen?
utteur qui sent plier le
te des chefs et le plan de l'entreprise seront chez vous
Henri et la serra avec ef
z le duc d'Alen?on, et cela, selon
en souriant; deux b
ndis que le duc d'Alen?on palissait d'angoisse. Puis il fit quelqu
tira de son aum?nièr
elle, je vous la donne pour mettre au
u bruit chez votre bon frère Henri, ne bougez
montrer le beau présent q
tre nom et au mien, car j'en avais
nne mère m'apporte ce bijou, et en double l
afe, et se confondit en remerciements.
ute et va en faire autant. On ne soupera donc pas en famille ce soir, et nous serons servis chacun chez nous. Ah! Henri, j'oubliais
madame! répondit He
que vous avez fait
pas assez, et croy
ire quelque chose qu
o
t de mon bon frère sera bienvenu,
qui avait un corps, vient de trouver une tête et un coeur. Seulement prenons garde à nous. Catherine me fait un cade