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Le chasseur noir

Le chasseur noir

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Chapter 1 TRAGéDIE NOCTURNE

Word Count: 2253    |    Released on: 30/11/2017

C'était un de ces sites pittoresques que l'on trouve seulement dans les cha?nes des montagnes Rocheuses. Des

découvrir la passe la plus étroite, et sa main sait ouvrir les portes secrètes des montagnes: ses pieds sont familiers a

ainsi les gens qui font la traite des pe

ayant, depuis peu, perdu plusieurs pièges tendus, au fond de cette gorge, près d'une rivière qui l'arrosait et s'échappait, en se frayant

. Une fois assuré du fait, il se mit à fureter ?a et là, autant que les ténèbres pouvaient le lui permettre, pour découvrir quelques traces d

s et des plantes aquatiques sur le bord de la rivière, qui, à ce point, sem

à travers ces blocs si compactes et si puissants. Les voiles de la nuit s'épaissirent. L'ombre parut rouler et

plus rien, il allait l'attribuer à un éclair, lorsqu'au sommet d'une saillie rocheuse, vis-à-vis de lui, il aper

nt la casaque de chasse, en peau de daim, des trappeurs d

s de peau en usage chez le

n élégant fourreau, un couteau de chasse à manche d'argent, et un sifflet d'ivoire de grande dimension. A la main, il tenait un fusil à deux coups. Trapu, stature moyenne, il

ais il était accoutré de la même manière, si

ils étaient venus. Cette circonstance fit réfléchir le trappeur. Il lui sem

un nombre incalculable de conjectures, et se convainquit que la dernière s'éloignait encore plus de la

ées, les torches se remontrèr

ns la montagne. La marche était certainement malaisée et dangereuse. Durant une dizaine de minutes, notre homme épia les lumières, qu

nteau. Instinctivement, il se retira plus avant sous l'arche de granit qui reliait les deux rives du cours d'eau. Les visiteurs nocturnes arrivèrent au fond de la ravine, et le personn

térêt indéfinissable pour l'objet i

e humain? était-il

ssait, une jeune femme rejetant les pans du manteau qui l'enveloppait, en sortit comme d'un

nt au delà de toute expression. Jamais notre aventurie

fasciner par des charmes surnaturels. Une longue chevelure noire et luisante flottait éparse s

a ceinture rouge, en étendant, d'une fa?on suppliante, des bras aussi blancs

de poignard. Il eut tout de suite l'idée de s'é

et il était seul; m

e quelque chose pour l'infortunée. Il avait entendu dire que l

cts de l'enfant de la nature, qui adore spontanément, en esprit et en vérité, tout ce qui est inconnu au monde. Les hommes honnêtes n'oub

a une cha?ne de son cou, tira les bagues de ses doigts elles jeta aux pieds de ce

es, voulut lui prendre la

ètement en arrière. Ils accoururent, et leurs mains rugueuses s'abattirent sur les épaules délicates de la pauvre femme. Au

victime cessa de résister, et, abandonnant tout espo

des gouttes de sang maculèrent ses poignets. Puis, on l'enroula dans le

res persécutions avait

qu'un corps in

e la lueur de leurs torches. Pendant ce temps, le trappeur se dépouillait à la h

le sang bouillir dans ses veines; une

pas plus que les événements qui avaient déterminé cette tragédie; mais, dans son ame, il croyait qu'elle

faisait appel au coeur du trappeur et le pénétrait d

deux ou trois fois le corps et le lancèrent à l'eau; il tomba avec un bruit sourd, s'enfon?

surface troublée; puis, agitant sa torche, il s'éloigna, su

as un mot n'avait été articulé par le

'impression glaciale qui l'envahissait, il se coula promptement dans la rivière avec son co

e à ce corps, il le saisit de la main gauche et s'approcha du bord avec

yable compression à la poitrine. Les ondes sifflaient et bourdo

t respira longuement. La grève était pr

bruit de pas sur les rochers, l'engagèrent à la circonspection. Auss

bien perpétré: il promena un long regard sur les eaux de la r

nsporta à une place plus sèche et plus abritée. Là, il lui frictionna les tempes, lui fra

fforts n'étaient pas infructueux. A la fin, elle ouvrit les yeux; ses lè

perdu ses sens. Pensant être encore au pouvoir de ses ennemis, elle tendit les

t vous voilà avec un homme prêt à se faire hacher pour vous. Plus besoin de crier merci, pauvrette,

Son esprit était encore en désordre. Elle ne pouvait bien saisir sa

udite petite difficulté! Voyez! les brigands ne sont pas ici. Vous avez échappé à leur cruauté, et vous voici libre. Dieu soit loué, lui qui n'a pas vou

aleureuses paroles eut un eff

en?a à co

nt; elle appuya la tête sur l'épaule du

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