Pauvre Blaise

et, quand il faisait beau, il aimait à se promener tout seul

i plaisait tant

sortait des gerbes d'étincelles; les hommes occupés à enfourner du bois dans ces brasiers lui semblaient être des diables au milieu des flammes de l'enfer. Un autre enfant aurait eu peur, mais Blaise n'était pas si facile à effrayer; il s'arrêtait et regarda

hateau, Blaise se préparait à faire sa prome

l, veux-tu venir jouer avec m

r dans la prairie; je ne veux pas venir chez vous, pour que

U

ns; je serai très bon, je ne

AI

s, j'aime mieux me

U

'irai a

AI

er sans la permission de

U

et maman me tiennent en laisse comme un chien

isser venir, et ils partirent ensemble, Jules enchanté de sortir du j

feu. Ils arrivèrent ainsi au moulin. Blaise voulut ouvrir la grille pour traverser la cour, comme il en avait l'habitude; deux énormes dogues accoururent en aboyant dès qu'il mit la main sur la grille; ils montraient deux rangées de dents formid

mait pas à le prendre, parce qu'il longeait le cimetière du village; le grand-père, la grand'

AI

ur Jules; les chiens gardent le passage; ils n

U

le même chemin; je voudrais

AI

Monsieur Jules, mais

U

Y a-t-il

AI

nsieur, si vous

U

e; qu'est-c

AI

nous retrouverons sur la grande route, j

U

urai pas peur;

AI

stement pour être

r et sur la porte du cimetière, Jules sentait battre son coeur; ses grands yeux ouverts ne quittaient pas le mur blanc, lorsqu'il

immobile quand sa tête et le haut de son corps eurent dépassé le mur. Jules cria; le fant?me tourna vers lui des yeux flamboyants. Jules tremblait de tous ses membr

l avait été un mauvais esprit, le signe de la croix l'aur

spèce de hurlement effroyable et vint tomber au pied du mur, en dehors du cimetière; il se roula par terre en continuant ses cris. Blaise crut reconna?

AI

onsieur Jules, lai

U

pas que tu me laisses seul; j

AI

n'est pas un fant?me, je crois que c'est un chat

U

e ne veux p

ant une secousse pour arracher sa blouse des mains, de J

était senti égratigné. Jules se trouvait tout près de lui; le saut de Blaise le fit trébucher, et il alla tomber sur le fant?me qui, poussant un dernier hurlement, griffa le visage de Jules comme il ava

e grosseur extraordinaire. C'était lui qui avait grimpé sur le mur du cimetière; la demi-obscurité l'avait fait para?tre encore plus gros et plus blanc, et avait donné à sa tête et à son corps l'

'ai pas fait de bonne besogne en lan?ant ma pierre; je vais demander aux ouvriers des f

, il l'aper?ut étendu par te

n Dieu! Aussi pourquoi l'ai-je laissé venir avec moi; ces enfants de chateau, c'est poltron

tait de l'eau sur le visage. Enfin Jules soupira, fit un mouvement; Blaise lui souleva la tête; il ouvrit les

n pauvre chat, que j'ai tué d'un coup de pierre, et qui, a

aise pour s'éloigner au plus vite de ce chat qu'il avait pris po

porter le mort, pour que je le fasse reconna?tre par

U

s donc passer pou

AI

chemin. Nous ne pouvons pas aller par la cour

U

cimetière..., non, non..., je

AI

ules, puisque vous voyez que notre fant?m

U

chemin de la rivière, par

AI

s ne passerons pas devant? C'es

U

de suite. Si tu ne viens pas avec moi, je vais cri

AI

, comme on pourrait croire que c'est moi qui vous fais crier, il faut bien que je m

it très vite pour rentrer à la maison le plus t?t possible. A cent pas de l'avenue

Lè

e; elle craint qu'il ne te soit arrivé quelque accident; il est très tard, nous devrio

U

é dans des chemins dangereux, j'ai manqué d'être mangé par des chiens én

Lè

?mes du cimetière! Tu sais bie

AI

etière. Je l'ai malheureusement tué d'un coup de pierre. Et quant à emmener M. Jules, c'est bien lui qui a voulu a

Lè

vraies; c'est très mal; ne répète pas à maman ce que tu m'as

AI

as ce que M. Jules peut rapporter d

Jules mentait souvent, et elle craignait qu'il ne f

Jules, dont elle était inquiète; en le voyant revenir avec sa soeur, elle

U

in; j'avais très peur, mais il ne voulait

COM

habit? Le dos est plein de poussière, comme si tu t'ét

U

fait tomber en tuant

COM

nt t'a-t-il fait tomber en le tuan

U

méchant et il ment sou

i est méchant. Blaise m'a dit que Jules avait voulu absolument le suivre à la promenade, et il a tué c

COM

ue Jules. Pourquoi excuser un é

Lè

Jules, maman, et je s

COM

ulgente pour ton frère. Montons au salon; je tacherai demain de savoir

Blaise calomnié, fut au contraire satisfaite de la promesse de sa mère. En allant se coucher, elle reproc

et elle acquit la certitude de l'innocence de Blaise et de la méchanceté de Jules; mais la crainte de