Pauvre Blaise
habitée par une pauvre femme et ses cinq enfants. Blaise jeta sa bêche et courut vers la maison d'où partaient les cris; Hélène l'avait suivi; ils arrivèrent au mo
d'autres voisines de la pauvre femme pourraient, en attendant le médecin, aider à rappeler la vie et la chaleur dans le corps de ce pauvre petit, et elle courut les prévenir du malheur qui était arrivé. Deux habitants du voisinage, M. et Mme Renou, prirent chez eux différents remèdes qui pouvaient être utiles, et entrèrent chez la pauvre femme. Pendant que Mme Renou cherchait à consoler et à encourager la malheureuse mère, M. Renou fit étendre l'enfant sur une couverture de laine, devant le feu; on le frotta d'eau-de-vie, d'alcali, de moutarde, on lui fit respirer des sels, de l'alcali; on employa tous les moyens usités en de pareils accidents, mais sans succès: l'enfant était sans vie et glacé. Quand son malheur fut certain, la p
et qu'on l'eut posé sur un lit, envel
l, l'enfant res
être à employer des moyens que je ne connais pas; essaye
l'oreille contre le coeur; après un ex
it-il; je n'entends pas le
as quelque remède qui
he, frottez le corps d'alcali, mettez des sinapismes, tachez de ranimer les battements
on, il quitta la chambre et alla voir d'autres malades. Mme Renou,
rès deux heures de soins; nous n'avons pas réussi jusqu'à pré
e et à l'enfant, recommen?a ce qui avait été vainement essayé depuis une heure. La pauvre mère r
n bon résultat. Quand Mme Renou vit l'inutilité de leurs efforts, elle enveloppa l'enfant dans des linge
écria la mère en voyant revenir
a repris votre enfant pour son plus grand bonheur; il est
e perdre ainsi! le voir mourir sous mes yeux, à dix pas de moi! Oh! c'es
par maladie, et que vous l'auriez vu souffrir cruellement pendant plusieurs jo
ir calmer son désespoir. Elle la quitta enfin, la laissant aux mains des voi
ous n'êtes pas raisonnable; puisque le bo
dit l'autre; ce ne sont pas vos cris ni
voyez donc qu'il vous reste encore quatre
a besoin de votre lait; quelle nourriture vous lu
uvre Marie; tenez, voyez Mme Désiré qui prend v
dans les soins donnés à l'enfant noyé; au réveil du petit, qu'Hélène avait endormi, elle le prit, l'enveloppa de langes et l'emporta chez elle pour le nourrir et le soigner avec le sien; elle ne le reporta que plusieurs heures après, l
plusieurs fois par jour lui donner des consolations, adoucir sa douleur et pourvoir à ses besoins et à ceux de sa famille. Hélène s'occupait des enfants, les peignait, les lavait; elle rangeai
iplier ses sottises, dont le pauvre Blaise était toujours l'inn