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Sapho

Sapho

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Chapter 1 No.1

Word Count: 2516    |    Released on: 30/11/2017

oyons… Jaime la c

vous app

Je

tout

n Gau

jentends ?a

t et u

rti

n, m

tant

une fête travestie, séchangeaient - une nuit de juin - entre un pifferaro et une femme fellah da

tout ce monde de peintres, de sculpteurs, perdu dès en entrant dans le bal par lami qui lavait amené, il se morfondait depuis deux heures, promenant sa jolie figure de blond halé et

dans cette nuit dété. Une Japonaise aux yeux de faubourg, des couteaux dacier tenant son chignon remonté, fredonnait en laga?ant: Ah! quil est beau, quil est beau, le pos

éfugiait dans lombre fra?che de la galerie vitrée, bordée dun large divan so

deux bras, ronds et fins, nus jusquà lépaule; et ses petites mains chargées de bagues, ses yeux gris larges

re de personnes lui faisant très peur. Elle lui parlait de tout près, un coude au genou, la tête appuyée sur la main, av

, rue de Rome, si loin de son quartier Latin. Quand il dit le nom de létudiant qui lavait amené… ?La Gournerie… un parent de lécrivain… elle connaissait sans doute…? lexpression de ce visage de femme changea, sassombrit su

s, en même temps quelle écartait de sa main les feuilles légères dun bambo

nt le foyer dune haute cheminée Renaissance, léclairage varié et bizarre dinnombrables lanternes chinoises, persanes, mauresques, japonaises, les unes en fer ajouré, découpées dogives comme une porte de mosquée, dautres en papier de couleur pareilles à des fruits, dautres déployées en éventail, ayant des formes de fleurs, dibis, de serpents; et tout à coup de grands jets électriques, rapide

-et- vient de la danse des guirlandes de glycine sur la tra?ne dargent dune robe de princesse, coiffaient dune feuille de drac?na un minois de bergère Pompadour; et pour lui maintenan

pagne déguisait le vieil Isabey, grandi par un jeu de cartes dans ses souliers à boucles. Le père Corot souriait sous lénorme v

marquaient bien la différence entre les deux générations dartistes; les derniers venus, sérieux, froids, des têtes de gens de bourse

tte de peintre battant ses longues jambes en guise de sabretache, tortillait un cavalier seul du temps de la Grande Chaumière en face du musicien

échelette, le ma?tre du logis, fron?ait sous un haut bonnet persan ses petits yeux, son nez kalmouc

se dune ligne ferrée de Tauris à Téhéran; et chaque année, pour se remettre de dix mois de fatigues, de nuits sous la tente, de galopades fiévreuses à travers sables et marais, il venait passer les grandes chaleurs dans cet h?tel de

il sur la fa?ade vitrée de lh?tel. Cela voulait dire que la fête commen?ait et quon allait en avoir pour deux mois de musiques et festin

uriant, comme hatschisché, mais dune tranquillité, dune lucidité imperturbables. Très fidèle ami, donnant sans compter, il avait pour les femmes un mépris dhomme dOrient, fait dindulg

e même…? ajouta légy

gnements. Sinterro

à votr

ù d

us… en mari

faux-col à deux pointes et le gilet fleuri de Jeannot… Les grands cris désespérés du Livre de lAmour lui venaient à la

ux de ton corps, ? Sapho, jai d

ent, avec le cliquetis

dites-

Gournerie; il sétonnait

é, regardant la danse et froissant nerveusement les belles grappes lilas qui pendaient d

sinon quil ferait bien daller se coucher. Il ramassa mélancoliquement sa cornemuse et rentra dans le bal,

quelques couples ?à et là, acharnés aux dernières mesures dune valse qui mourait, et parmi eux Caoudal, superbe et g

ugies comme pour les éteindre. Une lanterne en papier prit feu, des bobèches éclatèrent, et tout autour de la salle, les domestiques installaient des petites tabl

t au ?You you you you? en crécelle des filles dOrient, et des colloques à

ule, une bouteille sous chaque bras: ?Mais où êtes-vous donc?… Je vous cherche partout… jai une table, des femmes, la pe

ois de la petite actrice qui de loin lui faisait des signes. Mais u

attrait de cette femme; il lavait à peine regardée, et lautre là-bas qui lappelait, dressant les couteaux dacier de sa chevel

va

tendaient dans le matin blême. Des balayeurs, des ouvriers allant au travail regardaient ce

pendant la route qui fut longue ils parlèrent peu. Seulement elle tenait une de ses mains entre les siennes quil sentait très petites et glacées; et, san

que je vous porte?…? dit-il en riant, mais tout bas, à cause de la maison endormie. Elle lenveloppa dun l

car il était solide et découplé avec sa peau blonde de demoiselle, et il monta le premier ét

aisait plus lourde à mesure. Le fer de ses pendeloques, qui dabord le car

s dernières marches, quil grimpait une à une, lui semblaient dun escalier géant dont les murs, la rampe, les étroites fenêtres tournaient en une interminable spirale. Ce nétait plu

les yeux. Lui pensait: ?Enfin!…? mais naurait pu le dire

e montée descalier dans l

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