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Un drame au Labrador

Chapter 2 AVENTURE DE CHASSE

Word Count: 1344    |    Released on: 30/11/2017

ée de leur séjour à Kécarpoui,-les jeunes cousins

is marins, ils ne craignaient guère de s'aventurer en plein golfe, dans la barque à

mmandations paternelles; et, joyeux comme des galopins qui ont fait l'école buissonnière, ils revenaient à pleines voiles vers la baie de Kécarpoui, lorsqu'on r

,-se tenaient c?te à c?te, les pieds dans l'eau et la mine inquiète, regardant

tait vraiment

igea vers le rivage, qu'elle laboura

fusil à la main, étaien

rise et ramenées d'instinct au sentiment de la prudence,- pirouettèr

et eurent bient?t fait d'escalader la c?te

arrêtèrent un moment pour re

clairsemée. ?a et là, des rochers du formes diverses accidentaient cet espace découvert, que Jupiter tonnant avait d? dé

montagnes qui fermait l'horizon du nord, Se voy

ent les caribous, quand nos chasse

tion ne fut

résolurent de con

ne de trous et de bosses, car les caribous prirent un galop allongé, qui les porta en quelq

uvaient embrasser toute la savane, et même l'immense golfe, dont la nappe bleuatre, échancrée pa

pan

-même, était visible jusqu'à son milieu, mais, à part ce petit triangle d'azur miroitant au sein des masses sombres qui l'enserraient, ce n'étaient, jusqu'à perte de vue, que l

les jeunes Labarou, sans conna?tre un tra?tre mot des règles de la poé

qu'on a d'ici!

aspard: c'est ru

carpoui, ce qu'elle est devenue; à p

xion de son cousin arracha aussit?t à sa contemplation. Au

vont nous faire perdra une marée, et no

?te, et

nte du monticule qui leur avait servi d'observation, dévalant

agonale pour ?piquer au plus court?, firent ainsi un bon demi-mille, ne s

pour souffler, puis reprirent

tion, ils s'orientèrent un instant et allaient redescendre le versant op

eur et virent, à une couple d'arpents en face d'eux, un ours blessé qui traversait la savane, p

t co coup d

ait ti

temps de se poser ces questi

e et son teint basané,-surgit des broussailles, parut examiner les traces sanglantes l

y a du sang

use et brune, parut aussit?t, tenan

et s'approcha avec précaution jusqu'à que

a bête immobile sur le flanc, il remit en place la baguette, à demi tirée, du fusil qu

frais do fourrer le canon de son arme sous le cadavre, pour le retou

que chose de bien inatten

ssant sur le sauvage abasourdi, il l'écrasa sous sa masse pesante

ondes, l'homme et la

e demeura i

tait

i l'enfant, muet et terrifié, ni les deux cousins, f

e premier l'espèce de paralysie qui

a ceinture, il se rua sur l'ours avec frénésie et se

la bête.-bien morte, cette fois,-dégageant ainsi le corps de son

avrant et

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