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La belle Gabrielle, vol. 1

Chapter 5 POURQUOI IL S'APPELAIT ESPéRANCE

Word Count: 3661    |    Released on: 06/12/2017

personne ne pourrait entendre, et

rement, dit-il. Commence

nce, mo

encore ne sois-je point qu'il y ait un

tout court. De famille,

ère dont vous parli

le, mais je n

se, vous n'avez jamais entendu no

nte raison, c'est que je

nc vous

u'il savait, et des ma?tres pour le reste. Il m'a enseigné les sciences, les arts, les langues, et a payé

demanda Crillon avec une

nique, la chimie, l'astronomie; quant à me tenir à cheval, à manier une épée ou une lance, à tirer un coup

revenons à votre mère. Ce devait être une bonne mère pour

en dou

es cela f

mon coeur s'ouvrait à l'espoir de quelque confidence sur cette mère que j'eusse tant aimée, se hatait, non pas seulement de refermer, mais de glacer ce tendre coeur par quelque menace ou quelque d

? dit Crillon, pris d'un do

u causer avec une créature humaine. Tout ce que j'ai appris de la perversité du monde et des imperfections de l'humanité, c'est mon précepteur qui me l'a enseigné, et, je dois vous le dire, c'est pour ce genre d'étude que mon esprit s'est montré le plus rebelle. Je n'y voulais pas croire, je n'y crois pas encore tout à fait. Un méchant m'étonne, je tourne autour comme on tourne autour d'une bête curieuse, et quand

timide? dem

e sai

er patiemment une offense, il

que toutes les fois qu'on est certain d'être

e la force, les faibles ont l'ad

de la prud'homie, à ce que je pense. C'est donc parce que toute ma vie je me suis trouvé le plus adroit et le plus fort que je n'ai pas poussé les querelle

moi, une blessure par combat livré. Me voilà réconcilié avec votre caractère, et j'en voudrais presque à votre m

, dit-on,

e la certitude

, la mort de ma nourrice; cela est arrivé, m'a-t-on dit, quand j'ava

ù cette mère sa ré

eaucoup de place dans ma vie-j'allais dire adieu à mon précepteur, quand je vis entrer dans ma chambre un homme vêtu de noir, un vieillard d'une belle figure ombragée de cheveux blancs. Cet

ez point Spaletta, c

onc e

rrier qui me précède, et quand tout à l'heure je suis entré dans la maison, vo

m'écriai-je. Vous connaiss

mptais sur lui pour m'introduire pr

ordinaire. Mais veuillez m'apprendre, puisque vou

eillard s'assombrit, comme si je lui eusse rappelé une pensé

.. le motif de ma visite. E

loppée de parchemin comme celle que j'ai eu l'honneur de vous remettre tout à l'heure, monsieur le chevalier. Elle était

re à demi-voix la lettre suivante, dont les caractères grê

c sollicitude. J'invoque aujourd'hui votre reconnaissance, ne pouvant faire appel à votre tendresse. J'ai bien souffert de ne pouvoir vous appeler mon fils, mais j

Aujourd'hui, placée sous la main de la mort, dégagée à jamais des craintes qui ont empoisonné toute mon existence, s?re du pardon de Dieu et de la fidélité

us fussiez riche, Espérance; mais, bien que depuis votre naissance, j'aie changé en clinquant mes joyaux et mes pierreries, afin d'amasser pour vous, la mort me surprend avant que j'aie pu vous composer une fortune digne

vant. Je vous recommande d'abord de ne me point maudire, et d'accueillir parfois mon fant?me triste et doux, qui viendra v

jamais servir une cause qui vous oblige de combattre contre M. le chevalier de Crillon. Mon servi

tout mon espoir sur la terre. Aujourd'hui encore vous vous nomm

i e?t assuré le secret éternel en l'empêchant de tracer un nom, soit que la mourante elle-même se f?t arrêtée au moment de se nommer, et

n long silence, que vous ignor

olum

a le chevalier de Crillon en proie à l'émotio

est-ce pas, monsi

ne homme, et dites ce qu'ét

é cette lettre de ma mère, le vieillard me voyant t

l'on vous a chargé de me dire le no

i la place vide

vieillard, on m'a impos

eu assez de confiance, sinon en ma discrétion, du moins dans mon or

par conséquent à vous perdre. C'est pour elle que madame votre mère s'est

qui vous était destinée. Je lui demandai pourquoi il m'était

mbrasse jamais que les causes loyales et justes, et puis, parce

us loyal des chevaliers, et, ma mère n'e?t-elle rien recommandé,

git et bais

re de mon gouverneur Spaletta, pour savoir si celui-ci n'aurait pas la

ement qui éclata en une sorte de colère, quand je lui eus fait voir tout l'ameublem

illard n'aper?ut que mon cheval au ratelier, encore c

s a fait mener? Quoi, un seul cheval! et toute cette maigre dépense!.

-il l'entretien de tout cela bien cher, et il avait raison. La pension que nous faisait ma

frappa du p

'est enfui à mon approche. La pension de votre mère était, dites-vou

ar chaque année, je

laquais, autant de chevaux et un parc où chevaux et chiens se fussent fatigués tous les jours. Mais, v

le marais; faute de laquais je me suis servi souvent moi-même, aussi voyez comme je suis devenu grand et fort. La médiocrité qui vous dépla?t m'a rendu de grands service

otre mère, d'apprendre que vous avez désiré ou regretté quelque chose. Pareil malheur ne se repr

pta deux mil

lle écus par an!

t au

bien riche,

nt. Et il faut, disais-je au serviteur de ma mère, que cette somme qui m'

ndit le vieillard avec un sourire. Ne craign

a économisé tout cela sur ses pierr

il gravement, b

s'adressant à Crillon, que tout ce

omme, soupira

me le firent aimer tendrement; puis, après m'avoir fait promettre de ne le suivre point et de ne questionner qui

emanda Crillon, il sa

servir de gouverneur, et n'a jamais correspondu qu'avec lui. Il me reste à vous demander maintenant, monsieur le chevalier,

, rouvrit et relut cet

éra

que je la

ssat et qui p?t me satisfaire à mon tour

ais trop

, monsieur,

éfléchit

siez que cette lettre voua

st v

e vous gardez cette lettre qui m'était

ance

e M. de Crillon; je ne l'ai pas fait. De porter un message à M. de Crillon; je viens de le faire. Certes, j'eusse pu me hater plus, ma

tte vous occupa

n. Je vous supplie de me pardonner. Les jeunes gens sont égo?stes, ils n

es amours sont donc terminées, ces fleurs so

u merci, car ma ma?

vous la quit

je n'ai pas même cette bonne action à compter. Vous m'excuserez en faveu

sur la route qui mène à Saint-Denis, en apprenant que vous campiez de ce c?té, que j'ai demandé à vous voir, et fait, comme on dit, d'une pierre deux coups. Encore une fois, monsieur le chevalier, je vous supplie d'être indulg

pr

ez-vous à un jour, à une heure, à un lieu précis. C'est un rendez-vous que je ne saurais

Serait-ce une

nt plus libre. Or, il faut que je prenne toutes les pr

t Crillon av

je déplu,

tez, et je ne veux pas ê

arda Crillon

recommandé, se hata de dire le c

dem

conna?tre le nom de votre ma?tresse, m

etit village qui s

suis battu et j'ai ét

t. Facheuse

même une maison dans les enviro

dait pas en face, il put dissimuler cette rougeur causée par

ne s'aper?ut de rien; vous avez plus que le temps nécessaire;

ce en s'inclinant respectueusement, mai

-bas, et vous espère comme l'ame en peine. Allez!

regard affectueux, et quand il l'eut perdu d

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1 Chapter 1 FAMINE AU CAMP2 Chapter 2 D'UN LAPIN, DE DEUX CANARDS, ET DE CE QU'ILS PEUVENT CO TER DANS LE VEXIN3 Chapter 3 COMMENT LA RAMéE FIT CONNAISSANCE AVEC ESPéRANCE.4 Chapter 4 COMMENT M. DE CRILLON INTERPRéTA L'ARTICLE IV DE LA TREVE.5 Chapter 5 POURQUOI IL S'APPELAIT ESPéRANCE6 Chapter 6 UNE AVENTURE DE CRILLON7 Chapter 7 CE QU'ON APPREND EN VOYAGEANT8 Chapter 8 MAUVAISE RENCONTRE9 Chapter 9 LA MAISON D'ENTRAGUES10 Chapter 10 D'UN MUR MAL JOINT ET D'UNE FENêTRE MAL CLOSE.11 Chapter 11 OR ET PLOMB12 Chapter 12 LES HABITUDES DE LA MAISON13 Chapter 13 LE ROI14 Chapter 14 No.1415 Chapter 15 DE DEUX CONVERSIONS CéLèBRES16 Chapter 16 No.1617 Chapter 17 LE MOULIN DE LA CHAUSSéE18 Chapter 18 COMMENT DANS LE MOULIN, HENRI TIRA DEUX MOUTURES DU MêME SAC19 Chapter 19 LES GéNOVéFAINS DE BEZONS20 Chapter 20 VISITES21 Chapter 21 QUI VEUT LA FIN VEUT LES MOYENS22 Chapter 22 LE FRèRE PARLEUR23 Chapter 23 LA DUCHESSE TISIPHONE24 Chapter 24 COMMENT HENRI éCHAPPA AUX HUGUENOTS ET COMMENT GABRIELLE éCHAPPA AU ROI25 Chapter 25 QUERELLES26 Chapter 26 LE SEIGNEUR NICOLAS27 Chapter 27 Famine au camp.28 Chapter 28 D'un lapin, de deux canards, et de ce qu'ils peuvent co ter dans le Vexin.29 Chapter 29 Comment la Ramée fit connaissance avec Espérance.30 Chapter 30 Comment M. de Crillon interpréta l'article IV de la trêve.31 Chapter 31 Pourquoi il s'appelait Espérance.32 Chapter 32 Une aventure de Crillon.33 Chapter 33 Ce qu'on apprend en voyageant.34 Chapter 34 Mauvaise rencontre.35 Chapter 35 La maison d'Entragues.36 Chapter 36 D'un mur mal joint et d'une fenêtre mal close.37 Chapter 37 Or et plomb.38 Chapter 38 Les habitudes de la maison.39 Chapter 39 Le roi.40 Chapter 40 De deux conversions célèbres.41 Chapter 41 Le moulin de la Chaussée.42 Chapter 42 Comment, dans le moulin, Henri tira deux moutures du même sac.43 Chapter 43 Les génovéfains de Bezons.44 Chapter 44 Visites.45 Chapter 45 Qui veut la fin veut les moyens.46 Chapter 46 Le frère parleur.47 Chapter 47 La duchesse Tisiphone.48 Chapter 48 Comment Henri échappa aux huguenots et comment Gabrielle échappa au roi.49 Chapter 49 Querelles.50 Chapter 50 Le seigneur Nicolas.51 Chapter 51 Service d'ami.