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Le roman d'un jeune homme pauvre (Play)

Chapter 2 No.2

Word Count: 26650    |    Released on: 06/12/2017

uction et de tra

SON

rquis de Champce

LAN, 38 ans

octogénair

aire honorair

domestique.

DESMARETS

LUSSAC.

concierge.

EIN. M

T. M.

de madame LAROQU

lle-fille de M. La

LLE

UIN, institutrice

e ruinée, recueillie

YO

NE. Mme

UBERGER.

ES F

asse à Paris

rises de la salle: le premier personnag

R

'

HOMME

PRE

TA

nsarde dans l'h?tel

imple: commode, se

un vieux fauteuil

e au

EN

époussetoir et entr'ouvran

étaire.) Il a laissé la clef; c'est déjà mauvais signe… (Elle ouvre le secrétaire et les tiroirs.) Comme dans la bourse, rien et rien, pas l'ombre d'un centime… Vaube

NE

AUBERGER

ervant d'un a

ous faites là,

E VAU

ieur Maxime, je

XI

ce matin; il me semble que vou

E VAU

ime, je croyais bien

XI

me, allez.

NE

, puis MADA

XI

un intérêt de curiosité, un intérêt de commère… La chute du puissant, l'humiliation du riche, n'est-ce pas de tout temps le plus doux objet d'entretien pour ces gens-là?… et cependant cette femme, ell

E VAU

pu dire que vous n'y étiez pas, il

egardant

ve coeur, je crois. Il y a si longtemps que je n'ai touché une main amie… Nous étions très-liés il y a deux ans. (Souriant.) S'il me renda

NE

E, GA

, de l

rassure-toi, je n'a

XI

r

ST

riche, mon cher, je

né de cinquante mil

XI

ton o

, simp

i, cher ami? J'ai été vingt fois tenté depuis deux ans de partir pour Grenoble et d'aller te relancer au fon

XI

yagé, m

ST

r?lement installé ici… Je croyais que vous vou

XI

fois,

ST

n ami! Je te trouve pale, changé…

ec un tris

heureux; j'ai besoin d'un confident

ST

e… Je suis une tête un peu folle… mais

XI

prévoir depuis de longues années, si l'habitude, la dissipation de ma vie, et surtout le respect filial, ne m'eussent aveuglé… Voyons, toi, tu es venu deu

ST

le était charmante, ta mère… mais elle paraissait triste, elle vivait très-retir

XI

p nous l'avions vue s'en détacher et se vouer à une vie de réclusion, de solitude, d'où les instance

ST

train! toujours le premier au plaisir! un convive admirable, un écu

XI

ent?t de para?tre dans son propre salon quand on recevait au chateau. J'attribuais à ces refus, qui exaspéraient mon père, les scènes pénibles, violentes parfois, dont les échos arrivaient jusqu'à moi. Je croya

ST

elle Hél

XI

uivre un cours de droit. Alors, pour la première fois, mon ami, la pensée me vint que les go?ts mondains de mon père, sa répugnance et son dédain pour le c?té positif et ennuyeux de la vie av

ST

b

XI

s des désastres que notre fortune avait subis pendant la révolution, mais ces plaintes m'avaient

ST

table. Un h?tel à Paris, un chateau seigneurial,

XI

mais aussi, je t'assure, je l'abandonnai chaque jour davantage; nous nous disions, mon père et moi, qu'elle n'était pas malade, qu'elle avait des manies. Nous n'étions jamais si heureux que quand nous nous élancions hors de cette pauvre maison où lang

ST

xi

XI

Pendant plusieurs années, sa correspondance affectueuse, mais brève, ne témoigna jamais la moindre impatience au sujet de mon retour… Je n'en fus que pl

ST

avoir entendu le nom de ton père mêlé à

XI

sensibilité à laquelle il ne m'avait pas habitué, et je sentis son coeur battre contre le mien avec une violence effrayante; il me montra un siège et s'assit brusquement en face de moi. (Maxime s'asseoit.) Alors comme s'il e?t désiré de parler sans en trouver le courage, ses yeux s'arrêtèrent sur les miens avec une expression d'angoisse, d'humilité et de prière, qui de la part d'un homme aussi fier que l'était mon père,

, se l

… qu'y a-t-il encore?…

XI

e connais même pas le fond, car le désordre était immense, et j'avais à peine, d'ailleurs, essayé de mettre un peu de lumière dans ce chaos que

ST

pendant ce temps

XI

peine, mais en qui cependant j'ai pleine confiance, parce que ma mère l'estimait profo

ST

vu chez vous, un ébou

XI

tueuses, sous lesquelles il prétendait flairer un vieux levain bourgeois, roturier, et même jacobin, disait-il. J'ai ri moi-même pl

ST

ille francs de rente… Les mor

XI

e? Eh! mon Dieu, si seulement l'existence de ma soeur

ST

-tu pas encore

XI

ait à la campagne, en province, je ne sais où… aussi je suis là depuis deux jours dans

distraction

'heure à sa montre.) Ah ?à, mon ami, je te demande mille fois pardon, mais j'a

, froi

ne nuance d'ironie.) Tu

ST

son porte-cigare.) Ah ?à, tu vas bien me permettre de t'offrir un cigare, mon ami, j'en ai d'excellent

ettre le cigare dans la ma

is le

EN

MADAME V

E VAU

'est monsie

XI

(A part.) Dieu soit loué! Je vais du moins

NE

E, LA

XI

, je vous attenda

N, s'in

s! Votre santé, mo

XI

ieur Laubépin,

BEP

elle Hélène

XI

nt ignore nos désastres; moi-même, monsieur Laubépin, vous le savez,

BEP

mais il entre dans mes habitu

XI

nsieur. (Ils s'asseoient à dr

BEP

réditaire, et que, de plus, la jeune héritière de cette maison m'avait inspiré, par ses aimables vertus, une affection aussi profonde que respectueuse. Je dus employer tous les arguments de la raison pour détourner mademoiselle Dugald de la funeste alliance qui lui était proposée. Je dis funeste alliance, Monsieur

XI

crée, et j'entends qu'elle le soit à tous

N, avec

votre père, comment oublier, Monsieur, que je parle de l'ho

, se l

ur Lau

aussi et posant un

xi

l'ai pleurée. Veuillez me pardonner!… Au surplus (se ras

XI

prie. (Ils

BEP

moi: mais pour résumer ces opérations en un mot, il se trouve qu'après la vente de votre chateau, de vos terres et de cet h?tel m

XI

l pos

BEP

cela est

XI

ement il ne nous

BEP

uarante-cinq

isant quelques pas da

Hélène1 [1. Max

ui l'observ

mère, en prévision de ce qui arrive, avait daigné me remettre en d

XI

h

BEP

rmais, ne tombe aux mains des créanciers, nous pouvons user d'u

, simp

s trop heureux de pouvoir, à l'aide de cette so

d'observer Maxime ave

essources, puis-je vous demander, à titre confidentiel et respectueux, si vous avez

XI

is souffrir le pensée de la voir condamnée au travail, aux privations, aux dangers de la pauvreté. Elle est heureuse dans sa pension; elle est assez jeune pour y demeurer quelques années encor

BEP

ns qui, sans aucun effort de votre part, sont de nature à modifier votre situation. En premier lieu, je serai près de vous l'interprète d'un spéculateur riche et influent; cet individu a con?u l'idée d'une entreprise consid

XI

vra

BEP

ne facile complaisance, d'ab

XI

onsieur Laubépin;

in, Ma

haussant

nts un honorable commer?ant qui s'est retiré des affaires avec une fortune assez ronde: sa fille, monsieur le marquis, fille unique et conséquemment adorée, a été par hasard informée de votre situation, et je sais, je su

XI

oire, et comme il para?t devoir en outre m'exposer à toutes les entreprises de l'intrigue, je suis dét

BEP

e à caser, très-difficile à caser, jeune homme, avec ces idées-là? C'est étonnant, Mons

ouriant t

ujours dit que j'étais le portrait vivant

BEP

Mais c'est assez abuser de vos instant

NE

ES, VAU

BER

papiers,

BEP

ntes qui sont déposées chez le notaire, chez mon successeur. C'est à deux pas d'ici. Si vou

XI

es papiers sur cette étagère. Allons, Monsieur. (

NE

puis MADAME

t les papiers1 [1.

erge

erait pas seulem

E VAU

sais-tu si le vieux

BER

i pas entendu… qu'est-ce

E VAU

e M.

BER

Ecoute, tu m'ennui

faute à moi s'il

E VAU

erras qu'un de ces matins

BER

se tue, on l

E VAU

. Songe donc, Vauberger, manquer de feu et de pain! un gar?on qui a été élevé dans des fourrures et nourri toute sa vie avec du blanc-manger!

avec un pro

ue les femmes sont bêtes! et puis, c'est pas vrai, il n'en

E VAU

u'il n'a pas déjeuné ce matin, à preuve que ses pauvres jambes ne peuvent plus le soutenir…

BER

lui! Quand on est pau

UBERGER,

ux qu'on t'appelle concierge… eh bie

BER

er! (Maxime pa

NE

MES, M

ER, ser

es papiers… Monsieur le marquis n'

, froi

z-vo

BER

rquis. (Se retourna

né,

EN

ME,

t cela cent fois, sans scrupule, dans d'autres temps… Non! tous ces expédients, qui sentent la misère et la tricherie, me répugnent trop… Pour les pauvres, cette pente est glissante; je n'y mettrai pas le pied! Si je pouvais dormir. (Il s'asseoit dans le fauteuil.) La faim! ce n'est donc pas un vain mot… la faim! Il y a donc vraiment une maladie de ce nom-là… il y a vraiment des créatures humaines qui souffrent presque chaque jour ce que

NE

MADAME V

n plateau. Elle pose le plateau sur la cheminée, a

'éveillan

mirages de festins, de banquets! (Apercevant le plateau.) Tiens! (Il

GER, affectan

sieur n'a pas

XI

du t

E VAU

pourtant dit

XI

: c'est quelque loca

E VAU

e sur le palier de Monsi

XI

moi! Qu'est-ce que c

iguez! Empo

tristement la nappe, et repr

a probabl

XI

able

E VAU

t le petit va être grondé par son père… Si Monsieur n'ava

, viol

d'elle avec douceur.) Louison… je vous comprends… je vous rem

rapproche, portant le plateau qu'elle dé

en reviendra; mais vous pouvez être bien s?r que quand vous me donneriez cent mille francs, ?a ne me ferait pas autant de plaisir que de vous voir manger

XI

pas vous donner cent mille francs… mais je vais manger

E VAU

r Maxime, merci… v

XI

ison, je vous jure… mais

E VAU

r Maxime… me

la rap

'est pas pour y mettre de l'argent… (Lui prenant la ma

NE

puis L

nt son moucho

e j'accusais, cette portière… c'est un ange!… Enfin me voilà toujours assuré de vivre jusqu'à demain… c'est quelque chose. (On entend Madame Vauberger qui

d'un air

vous pas dit…? (S'avan?ant.) Jeune homme, c'est mal; vo

ME,

sie

attirant sur

! D?nez, mon ami, et d?nez gaiement… car Di

XI

une chaise1 [1. L

BEP

mploi à v

XI

emp

BEP

que d'Arz dont je possède toute la confiance. Les Laroque avaient, depuis vingt ans, un homme d'affaires, un intendant, nommé Yvart, qui était un fripon. J'ai appris ces jours-ci que cet individu

XI

us ne m'aviez

BEP

e de mon excellente amie, madame Laroque, m'a appris le décès définitif du sieur Yvart. Maintenant, voici les conditions: vous serez uniquement connu dans le chateau sous le nom de Maxime

XI

cier de votre prévoyante bonté… Seulement je

BEP

oque, ce qui vous manque peut s'apprendre en deux mois, et vous avez ce que cinquante ans d'expér

XI

ur, je suis prê

BEP

partir

XI

ma

BEP

eux tous de faire une quittance. Mon excellente amie madame Laroqu

E, vi

st une

IN, sè

e vieille créole. De

XI

e a une

BEP

est plu

XI

rell

BEP

es verrez, vous le

XI

pour ma gouverne, quelques renseignements sur le caractè

N, avec

risé, source de la fortune… aujourd'hui plus qu'octogénaire… intelligence un peu flottante; ensuite, madame Laroque, sa belle-fille, veuve, créole d'origine… quelques manies… mais belle ame; mademoiselle Marguerite, sa fille, créole et bretonne… une petite tête, quelques chimères, mais belle ame; puis,

XI

ts il y a deux belles ames… c'

BEP

Maxime, vous penser

XI

rai qu'à ce

BEP

Bretagne. (Sérieux.) Mon enfant, je ne vous connais que depuis quelques heures, et je me porte votre cautio

XI

p tard, un serment que je tiendrai. J'ai juré de ne jamais commet

BEP

ranquille

XI

Intendant!… allo

PREMIER

TA

, cette terrasse, d'où l'on descend par un escalier de deux ou trois marches dans une autre partie des jardins. A gauche une fe

EN

ETS, MADAME LAROQUE, MARGUERITE,

Madame Laroque, enveloppée de fourrures et entourée de coussins en velours et en tapisserie, est assise à droite, lisant et approchant sa main de temps à autre de la fl

s jeunes filles qui battent des mains, entre

salon.) Mesdames, ces demoiselles désiren

E LAR

plein soleil

ALL

soleil. (Mettant ses gants et s'approchant de Margueri

GUE

s remercie, je préfère jouer. (Elle

passe près de lui,

élouin qui arrange des fleurs.) Et

SELLE H

le prend le bra

N, à de

emoiselles, allons! (Marguerite commence à jouer la valse. Bévallan, ma

E LAR

ma nouvelle s

1 [1. Marguerite au

, madame

Mad

E LAR

ir que je vous montre cela… s

MAR

tes éblouissante de santé, ce matin

E LAR

raordinaire… Depuis vingt ans que j'ai quitté les Antilles e

MAR

oid converse!… (Passant à gauche.) Et

AUBRY,

e, docteur… j'ai eu des

MAR

rfait, cela! s

Y, confiden

oyez-vous, docteur. On me

MAR

! comm

ME A

… et songez donc, docteur, quand on a été dans ma position, quand on a mangé dans de l'argenterie à ses armes!… Ah! on ne sait pas tout ce que je souffre da

TS, imp

lons plus. Et croyez-moi, bu

ME A

almera, docteur…

MAR

s avoir couru à cheval tout le matin, le voilà… (Tout à coup la danse s'interrompt: les jeunes filles poussent un cri et s'arrêtent. On aper?oit au

NE

S, MAXIM

se levant,

'est-ce qu'

eul pendant que Max

M. Odiot, le n

i s'est soulevée p

ent?

AI

[1. Marguerite revient prendr

E LAR

son sac.) Ah ?à, comprend-on ce Laubépin, qui m'annonce un gar?on d'un c

ALL

ue voilà un inte

gauche, qui observe Maxi

axime entre et salue2 [2. Mademoiselle Hélouin, madame Aubry, Maxime. -

E LAR

ous êtes,

XI

t, M

QUE, n'en r

régisseur, l'inte

bép

XI

Mad

E LAR

tes bi

E, so

Madame, pa

E LAR

le sacrifice… j'aurais été, par exemple, une excellente soeur de charité… ou bien encore j'aurais aimé à courir le monde en bohémienne, comme ces pauvres femmes qu'on voit faire leur pauvre cuisine à l'abri des haies… C'est poétique, ?a m'aurait plu… Enfin, Monsieur, le ciel en a disposé autrement; d'ailleurs cette fortune n'est pas à moi, et mon devoir est de la conserver pour ma fille, quoique la pauv

MAR

iers,

E LAR

c aussi,

ALL

da

, ren

Laroque v

E LAR

(A sa fille à demi-voix.) Dis-moi, Marguerite, s

GUE

ma

E LAR

r, à bient?t. (El

mar

LAN,

t! (Il offre le br

LLE HELOU

et… jusqu'à nouvel ordre!

NE

, sur le devant. A

ite, s'occupant de sa tapisseri

is, Monsieur, que vo

XI

ademoi

E, avec i

ntéressant pour

XI

ent… mais ce que j'ai entrevu m'a charmé… Ces vieilles forêts, ces grande

avec une nua

'ame… la belle nature, les bruyères, les pierres… les beaux-arts… Allons, tant mieux!… vous vous entendrez à

E, ga

que vous aimez, Mademoise

regard hautain qui

tapisserie, e

-père, Alain. (Elle sort. Alai

NE

ME,

XI

l (Se retournant vers Alain.) excepté à cet homme… Ah! c'est a

AI

agé, Mons

XI

in, je crois

AI

en peinture… Ah! c'était un homme terrible! Toujours la hache d'abordage à la main! Ah! il en a fait voir de cruelles aux

XI

n'ont pas p

AI

moments, comme ?a, où il se promène tout seul, le soir, dans la galerie, en rêvant tout haut à ses batailles et aux Anglais… ca

XI

h

AI

là, Mo

E, à

d, il n'a pas l

EN

MARGUERITE,

GUE

Maxime.) C'est mon grand-père, Monsieur. (A M. L

me, et para?t subitement étonné, inquie

nfant… Bonjour, M

E, après

euillez parler, d

avec e

u! Made

GUE

père.) M. Odiot, le nou

XI

reux de pouvoir vous

nt toujours avec un ai

il es

dressant à

mm

GUE

(Elle fait signe à

XI

glorieux faits d'armes, et que je compte moi-même dans ma famille des ma

UE, se d

eux… Mais ils l'ont payé. Il

GUE

me.) Veuillez vous

joindre

s s'être inc

but! (I

NE

ITE, M.

GUE

vous troublent!… Voyons! revenez à vou

revenant à l

n, quoi? qu'y a-t-il?… Tu es seule…

GUE

au régisseur, mon p

LAR

vieux, ma fille… J'ai connu tant de monde… Il y a tant de visages qui passent comme des fant?mes da

GUE

mon

LAR

me plaira. Fa

GUE

pas encor

OQUE,

espérons-le. (Madame

NE

S, MADAM

ME A

ousin? On vient de me dire que vous étiez souf

E, un peu

op bonne… Ce n'était ri

ME A

un tour sur la terrasse… Cela vous fera d

LAR

ite.) Au revoir, ma chérie… (Se retour

GUE

grand

LAR

rons

t qu'elle s'éloigne

ous, appu

NE

ADAME LAROQUE, MADEMOISELLE HELOUIN, BEVALLA

RITE,

-même des pensées folles… (Se retournant, elle aper?oit sa mère qui revient donnant le bras à Maxime et paraissant engagée avec lui dans une conversation animée.)

d'un ton très-gr

Tu es étonnée, ma fille… n'est-[ce] pas? Eh bien, je le suis encore plus que toi!… Il est tout à fait homme du monde, ce jeune homme… Il cause très-bien… et puis il a beaucoup voyagé… et, chose extraordinaire, il a exactement ma manière de voir, mes impressions…

GUE

ère. (Elle repre

aux jeun

fin, soit! je m'exécute! (Il s'avance.) On réclame

GUE

i finir cette tapisserie, et il faut que je l

ALL

erdre ma danseuse, moi!

XI

, Madame, je puis à la rigu

e un regard de sur

sieur. (Maxime se place

E LAR

ouche du pian

LAN,

je suis à vous… mais pas longtemps; car il fait une chaleur a

E LAR

u que cela comme

ITE, gr

peu toucher du piano

E LAR

ordres… et puis comment veux-tu qu'un Monsieur comme ?a aille trotter en sabots dans les terres labourées et dans la boue de nos che

GUE

'il l'avait à la mai

OQUE, ouvr

a… il dessine! et il dessin

GUE

est bie

ALL

e me rends! Je renonce!… (il se jette dans un fauteuil. A Ma

levant et

(Il quitte

E LAR

ndiscrétion, M. Odiot… C'est

XI

un peu… mais cet a

E LAR

. de Bévallan… ce petit co

ALL

… Salvator!

E LAR

pris, cette v

XI

le parc du prince

ci

ALL

oi… Mais je n'ai pu voir le parc… je croyais

XI

lier trop longtemps mes devoirs! Avec votre permission, je vais entrer en fonctions dès ce moment, et aller v

E, visiblemen

… Il y a des chemins affreux… Attendez que la saison soit plus

E, ga

pas un seul jour… On est i

E LAR

pas… (Alain est au fond, pl

scène1 [1. Alain, m

n, Marg

. Odiot le vieux berlingot du père

qui lui fait s

l'américaine ne passer

XI

e vous en

AI

qu'elle y passe… ou si elle y passe, elle n'y passera pa

XI

adame, que j'irai p

E LAR

nc… nous avons bien une demi-douzaine de chevaux de selle qui ne dema

XI

ardon, madame; ma

E LAR

er un cheval… Lequ

ALL

Prose

GUE

roserpine! gard

XI

pas donc,

GUE

us jetterait par

E, so

ouvez faire seller Proserpine, Alain. (Alain sort.

ALL

s quand une fois on est dessus, si on y reste, ?a va bien…

oix, d'un ton de re

évallan s'éloigne et se

XI

obligé, Monsi

la fenêtre

éperons à

E, sa

! (Il s'

E LAR

honneur de d?ner a

XI

! (Il

ALL

ier in

NE

S, excep

GUE

e vous comprends pas… vous

se rapproc

onc, Made

E LAR

a du danger, je n'ent

ALL

c'est sur l'herbe… et puis, franch

E LAR

urquo

ALL

pas nous faire croire qu'il est l'ami

E LAR

e veux qu'on le rappelle! (Elle va vers la fenêtre, où Marguerite l'accompagne1 [1. Madame

N, à la

i mouton… Ah! par exemple, s'il la touche!… Voyons, je parie dix lou

GUE

i vous

ALL

Mademo

E LAR

ime pas du tout cette plaisa

ALL

Elle ne lui fera pas de mal, allez! seulement, il ne montera pas, voil

TE, tout

i g

ALL

Eh bien, alors c'est un clown! c'est un cl

GUE

a?tre… (Elle applaudit, et les autr

, applau

o! bravo!… (Se retournant.) Il me

ROQUE, à

uoi, mais je l'adore

ALL

Il est adora

E, rêveus

c'est que ce

LLE HELOI

je rêvé que j'

PREMI

DEU

TAB

utaie est percée par plusieurs allées; sous les arbres, au fond, un dolmen très-ap

EN

une chaise rustique et

album sou

n de mieux à faire cette après-midi, je m

AI

e curé aurait bien voulu

XI

urquo

AI

i viennent s'agenouiller autour. C'est ce qui faisait que M. le curé… Mais mademoiselle Marguerite n

1. Alain,

atin une promenade à cheval avec

, sou

mon

aillant s

nne mine à c

AI

eure mine que moi… Vraiment, Monsieur, quan

XI

e l'accompagnez p

AI

nner à Mademoiselle l'éducation qui est à la mode dans ces pays-là, où il para?t que les jeunes filles, avant leur mariage, ont bien plus de liberté que chez nous… Après

E, à

nge

AI

elle, je passe mon temps à l'admirer. Elle a si bonne tournure sur son ch

, dess

est-elle toujours grave e

AI

puis, tout d'un coup, ?a a changé… Pourquoi? On ne sait pas… Moi, je croira

XI

e aime M. de Bévallan, il me semble qu'

AI

t un bon mariage… puisque M. de Bévallan est, après les Laroque, le plus riche du pays… Aussi, quand Monsieur est arrivé au chateau, il y a

XI

ésirer ce ma

AI

rqu

XI

om, et vous qui avez un

AI

ns ces idées-là… et qu'avant de servir ces dames, j'avais toujours servi dans la noblesse… a

XI

me flatte

AI

être pas, que de l'être, et de ne pas en avoir l'air… Ainsi voilà M. de Bévallan qui dit qu'il aime mademoiselle Marguerite, qu'il veut l'épo

XI

as de jugements t

AI

raison… (Il s'éloigne de quelques pas, et se retournant.) Ah! do

XI

i cela,

uriant en

sieur n'a plus

XI

de l'encre et une plume… Mais cette lettre… cette lettre commencée

AI

e ne l'ai p

XI

laissée sur mon bureau

AI

eu beau retourn

XI

i-je pu la mettre?

renant l'alb

er un coup d'oeil sur ses

XI

. (Il s'éloi

NE

VALLAN et MADEMOISELLE HELOUIN

N, s

utre va à gauche; quand l'un dit blanc, l'autre dit noir… En tout cas ?a serait impossible! ainsi tout est pour le mieux… (Apercevant Bévallan et Mademoiselle Hélo

ALL

Mademoiselle, de la ba

LLE HELOU

êtes-vous donc, voyons? car

N, légè

demoiselle? mais je su

SELLE H

le; si on entend par là digne d'êt

ALL

cela, Mademoiselle! Savez-vous

SELLE H

ieur, pourquoi me f

ALL

ue je v

SELLE H

même raison que v

gue

ALL

!… Et où prenez-vous qu

SELLE H

andez sa main tou

ALL

… contenance! pour avoir

SELLE H

suadez-

ALL

ec peine que vous ne connais

SELLE H

i grand'peur de le conna?

ALL

l court grand risque de triompher, Mademoiselle, surtout chez moi, qui ai toujours été le jouet de mes sentiments, qui suis un homme d'inspiration! Car on ne me conna?t réellement pas. Je suis au fond d'une na?veté presque incroyable pour mon a

SELLE H

je ne cro

ALL

croyez

SELLE H

t

ALL

iel, que faudrait-il fa

SELLE H

'un éclat de rire.) Bonjour, monsieur de Bévallan, je vais faire ma pro

LAN,

foi! Je vais me faufiler par là et la rejo

NE

scène avant la sortie

N, s

tte demoiselle-là, je m'en suis toujours méfié d'ailleurs… (

XI

Heureusement elle était insignifiante… C'étai

AI

ouve en rangeant, je vien

XI

mi. (Il dessine. A

NE

LOUIN, revenant à droit

SELLE H

à, Monsieur?

E, sa

mois

SELLE H

fleurs pour me coiffer ce soir… Vous savez que n

XI

'ign

SELLE H

s fleurs sur le banc, à gauche, et en garde seulement quelques-unes

XI

nt absent! mon m

SELLE H

s vous ête

XI

je me tiens à ma place… pour qu'on

LOUIN, étonnée

eur M

XI

mois

SELLE H

ou qu'est-ce que j'ai

XI

Mademoisel

SELLE H

iez autrefois avoir un

, plus

biens de ce monde… isolés… sans appui, sans amis: pour une femme cette situation, je le sais, a plus d'ennuis, plus de dangers encore qu'elle n'en a pour moi! Aussi, vous po

SELLE H

ue non! parlez,

, avec

terrible, ce que

SELLE H

égal,

XI

vous êtes charmante, ma

SELLE H

ais vous m

XI

s

SELLE H

mez

XI

fau

SELLE H

s en s

XI

vous êt

HELOUIN, gr

u

XI

e, n'es

SELLE H

suis jama

XI

t bonté.) Mademoiselle, c'est là un travers… bien léger… et bien innocent… mais, hélas! nous sommes condamnées à la perfectio

IN, relevant la tê

ieur Maxime… Vous ê

XI

e, Made

SELLE H

ami, c

XI

, vous l'

SELLE H

Voyons. (Elle effeuille les péta

E, de

sans

HELOUIN, tr

uco

on de mademoiselle H

avec dépit la fleur d'oranger.

EN

S, MADAM

ME A

vous cherchait… elle attend des fle

SELLE H

me.) Nous restons bons amis, j'

prenant la main de

iselle, n'en doutez pas

NE

MADAME

dant par-dessus l'é

Madame

ue chose de bien

XI

ouvez,

ME A

riche… ?a me co?tait les yeux de la tête… deux mille francs;… mais c'est que c'était un artiste très-connu

, grav

être Jad

ME A

z-vous que je trouve mon pauvre cousin Laroque très baissé, m

XI

ns beaucoup que dans

ME A

e M. Laroque n'ait bien voulu penser à moi… et je le mériterais bien, je crois, après toutes les peines

XI

sais rie

ME A

vous avez toute sa confiance; il n

XI

effet de lui rendre

ME A

uoi vivre indépendante seulement. (Confident

XI

, Ma

ME A

une ingrate, je vous assure;

rès-tranq

l'argent pour vous aider à dépouiller, en partie du moins, vos b

rès un mouvement

pas du tout comme cela… Je voulais se

XI

rsonne volontai

ME A

nde… vous voyez… Il suffit de s'en

XI

vons jamais

ME A

bons amis,

NE

MES, B

arrivant

roque réclame vos soins… je

ME A

ien! j'

ant les deux mains

s femmes sont bonnes, elles sont excellentes! Mais aussi on les aime, vous s

ME A

(Elle sor

NE

E, BE

[1. Maxime,

'est délicieux, ce

XI

tes in

ALL

raiment!… Ah ?à, il para?t qu'il va

XI

aralysie

ALL

arbre!… Il serait temps cependant, di

XI

e qu'il y

ALL

ez-v

XI

sup

ALL

a pas fait de legs à cette af

XI

gno

ALL

point elle est indigne de toute espèce de sympathie! (Il prend

XI

en insp

ALL

, si vous êt

XI

ne le s

N, s'as

il vous consultera… et même, tenez, vous pouvez dans

avec i

ent

ALL

pour moi de veiller aux intérêts de la jeune personne, et de vous les recommander… Eh bien, il serait très-désirable, en premier lieu, que madame Aubry f?t complètement distancée… ensuite, j'ignore quel douaire M. Laroque compte assurer à

XI

tement que toute intervention de ma part dans les volontés testamentaires de

AN, in

ent vous répon

XI

ne vous l'ai

ALL

t d'honnête homme; vous ne m'avez pas compris du tout. (Se levant.) Ah ?à, je vous laisse travailler. M

XI

sie

ALL

vous dérangez pas!

rt à g

NE

ul; puis M

ME,

et on me mettra à la porte. (Marguerite arrive lentement par l

vec une nuanc

s là à merveille pour évoquer de poétiques souvenirs. Les Druides en robe blanche… Velléda… le g

XI

iselle. (Il

, s'asseya

croyais

XI

ncore, Mad

GUE

us rare de j

XI

toute la sem

GUE

us savons cela… Vous passez presque toutes vos soirées

XI

t très-vrai que je l'aime beaucoup… Ses ancêtres ont régné, je crois, dans ce pays… elle reste seule de sa race, pauvre et vieille… et elle porte si dignement la majes

GUE

t même extrêmement reconnaissante de vos atte

E, so

de Madame

GUE

peu. Je sais trop que les actions humaines ont généralement deux faces, et que la plus brillante n'est pas toujours la plus authen

levant br

moiselle, de vous p

GUE

aindre,

XI

e je vous exprime la pitié res

avec une col

pit

XI

nt les fruits les plus amers de l'expérience, rien ne mérite plus d

ITE, vi

de quoi vous parlez!… et vou

XI

sans savoir, et j'oublie un peu à qui je p

ITE, am

ut-être vous d

ME,

n pardon à demander, ce serait vous… vous êtes riche, et j

GUE

se retournant, elle ajoute avec un geste d'humilit

NE

avec une colèr

nt c'est de la haine, de la persécution. Qu'est-ce donc que cette enfant? que lui ai-je fait? que lui a fait le m

NE

HELOUIN, MAXI

E HELOUIN,

oir ici un moment. (Entrant à gauche.) Monsieur Maxime, je

XI

h! merci, M

SELLE H

dessin! voyons!

ME A

qu

ALL

e po

SELLE H

erez une copie

XI

oiselle; pardon…

NE

E AUBRY, MADEMO

e Aubry, Bévallan, m

ant g

ME A

rma

SELLE H

char

ALL

us les mérites… et il est

SELLE H

une r

ME A

e compl

ALL

out po

EUX F

o

ALL

qu'il y ait autour de sa per

ME A

ce que je me dis

SELLE H

u mystère,

ALL

non plus… On voit tous les jours comme cela dans le monde des ge

SELLE H

ventu

ME A

des chevalie

ALL

, est-ce qu'il ne vous fait pas l'effet d

SELLE H

'en ai

Y, confiden

'en su

ALL

s, dites-moi, que nous aurions là, nous autres vieux amis de la famille, un devoir sacré à remplir… celui d'ouvrir les yeux d

ME A

des p

ALL

l para?t qu'elle a des preuves!… Ah! si elle a des

ME A

ue le hasard… le vent, je pense, a fait tomber à mes pied

ALL

u bonheur!… elle trouve toujours qu

SELLE H

yo

ME A

ature à édifier complètement ces dames… et en particulier Marguer

ALL

par hasard monsi

AUBRY

bonne

ALL

o! c'est

SELLE H

en do

ME A

a pris un tel pied dans la maison que j'hésite, moi, dans ma position, à entrer en l

HELOUIN, rega

(Madame Aubry remo

mademoisel

us connaissez notre amie. (Il montre madame Aubry.) Elle a de l'esprit comme un p

ME A

u

ALL

n… elle conna?t ces dames… elle verra s

SELLE H

s toujours préparer le terrain. Pauvre en

ALL

) C'est incroyable, vous trouvez toujours quelque

NE

MADEMOISEL

GUE

ister à une sc

SELLE H

mm

GUE

Maxime se sont embras

SELLE H

h

GUE

as curieuse, Mademoiselle, de savoir ce que disent ces deux mysté

SELLE H

r je m'

GUE

le la r

SELLE H

e n'avoir pas parlé plus t?t!… mais à tort ou à raison, je m'é

GUE

se

SELLE H

je me décide à rompre un silence qui deviendrait coupable… Cependant,

GUE

rl

SELLE H

quatre ans, vous savez que j'allai voir d'ancie

GUE

Eh

SELLE H

urs fois au parloir M. Odiot, dont le père s'ap

GUE

h

SELLE H

st tout à fait; le père est mort, et le fils a été mis, par un vieil ami de sa famille, en s

E, doulou

comprends bien, la conduite de ce jeune homme ne sem

SELLE H

enfant, n'aura pas manqué de lui dicter la discrétion p

ITE, se

iselle, c'est asse

donnant le bras

NE

ISELLE HELOUIN, pu

MADAME AUBRY, ensuit

entrant pa

ame… c'est l'oisea

ait, vous l'

E LAR

s, je l'adore!… (Elle

ALL

, chère voisine; ép

E LAR

épin et Maxime, à droite.) Eh bien, M. Maxime, avez-vous eu plus de succè

XI

non,

BEP

ous serrer la main en passant… mais je suis

E LAR

, mon ami! J'aime mieux ne

IN, sa

da

droite, donnant le

bry, vous me feriez sauter par-d

ontinue une convers

re chose… (Elle s'assied à droite.) L'honneur, la gloire, et tout ?a…

debout de

on go?t,

ME A

l'argent qu'ils avaient… Ainsi, moi, on me méprise à présent. Oh! je le sais parfaitement! (Elle regarde Maxime avec intention.) Mais je

ES, bru

millions de rente que vous ne me verriez pas à

E, ga

bien faire également une exception en ma

TE, avec

nos idées bourgeoises! L'argent! fi donc! Qu'est-ce que c'est que cela, bon Dieu! Les nuages, le ciel bleu, les choses idéales, à

une fermeté

objet! Je prends la liberté de penser que sans être un rêveur, un homme peut s'enthousiasmer quelquefois pour quelque chose… pour un beau livre, pour un beau ciel, pour une action héro?que! Cette poésie-là, je le crois sincèrement, est non-seulement permise à chacun, mais commandée!… Je suis confus, Mademoiselle, de c

NE

xcepté MAXIM

ALL

que monsieur votre intend

ME A

ce

E LAR

ssez à bout! Et puis enfin il a raison! Moi, je suis parfaitement de

NE

u fond; elle a le costume des

AI

donc,

E LAR

qu'y a-t-

AI

i veut absolument parler aux ge

E LAR

e? Approche,

ALL

stourelle… Elle est gen

E LAR

enfant? Commen

IST

dame… la fille du pè

E LAR

ien, que

dant autour d'el

enue… pour la cho

E LAR

est que la chose

IST

e sait d

E LAR

rle donc… tu m'intéresses… j

IST

n chien.. un vieux chien qui s'

E LAR

Bidoux? qu'est

IST

mon pauvre bonhomme de grand-pè

LAN,

hant!… Le Con

IST

assis tous trois, à

ur le bord de l'

illage, qui sont to

quels mauvai

E LAR

hien à l'eau, ces

IST

ir sous les roues du moulin, quand voilà un monsieur qui passait… (Ell

NE

, MAXIME,

, avec

-ce que je ne t'avais pas défendu… Tu veux

LAN?

ous? Ah, bravo! Pr

riant av

is cette enfant poussait des cris de paon!… (Rires.) Tu vois à quoi tu m'exposes, petite sotte!…

E LAR

ant! Qu'est-ce que tu veux, ma pet

E, avec

s'est ensauvé si vite… je ne l

ALL

service et ils vous en demanderont quatre! (Tirant une p

IST

de rien, à vous…

E, fu

'est-ce q

IST

rais bien vous em

XI

, va! veux-t

E LAR

ez-la, embrasse

ME,

joue à Christine qui

mbrass

E LAR

ssi, ma mignonne.

yant Christi

francs, pre

NE, les

, Mon

ALL

ne m'embrass

IST

… (Elle fait une révérence e

E XV

xcepté CHRIS

se lè

E LAR

s pauvres gens, n'es

GUE

, ma

à part. Laubépin seul les

ce jeune homme, dont les services me sont agréables; pourquoi donc le railler, le blesser

GUE

le désirait lui parler, puis, voyant Maxime

E LAR

ous sortent à gauche, ex

NE

PIN,

PIN,

n dire, il me semb

axime, que se pa

XI

disais que ma situation dans cette maison n'était pas sans quelque amertume… Vous avez pu e

BEP

mon enfant,

XI

puisque vous partez, Laubépin. Moi-même, je

BEP

ma route… j'ai une voitur

XI

is, comment r

BEP

t ju

XI

des ruines superbes, dit-on; nous aurions vu cela ensemble… Enfin, que voulez-vous! All

BEP

Maxime salue Mar

NE

N, MARG

GUE

cherchais l'occasion

BEP

(Il regarde l'heure à sa montre

GUE

toujours cru que vous

la regarda

i, Madem

GUE

cette intrigue à laque

BEP

e int

GUE

ademoiselle Hélouin l'a rencontré autrefois à Paris… elle

BEP

st par un motif de convenance, de juste fierté que vous devez comprendre. Et puisqu'il vous dépla?t s

GUE

est-il ven

BEP

ois pas, moi! Ce que je vois, c'est que vos procédés à l'égard de ce jeune homme so

GUE

t si douloureux de croire au mal… Grace à vous, me voilà

IN, ga

Mademoiselle! Ah! c'est cruel! (Il regarde sa montre.) car

GUE

ur vous remercier? Je vais prendre mon chev

BEP

! mon

GUE

a me p

BEP

onc, je ferais

GUE

m'arrange, je vous assure… Je

vec intenti

El

GUE

es du vieux chateau… à travers les bois…

qui semble

a chère enfant…

GUE

(Elle prend le b

BEP

x!… Prenez garde, mon enfant, c'est hanté q

ez g

ez g

lanche vo

ROISIEME

TA

e lierre, laisse apercevoir la cime de quelques arbres qui croissent dans les fossés, et plus loin un haut donjon à demi ruiné qui se détache sur le ciel et sur la masse des bois lointains. Cette brèche ne s'ouvre point au niveau de l'aire de la salle: quelques pierres restées debout, et semblan

EN

, puis

ors et para?t écouter: on entend au loin quelques notes de hautbo

ses pleurs su

braves s

ois passent l

ons mois

gris sur la

t grand

in daignez,

nos gerb

finit, Maxime entre et

XI

u fais là, mon

un peu

les chanteu

XI

ui chante do

ON

r, qui reviennent tous le

XI

toi, mon gar?on, qui es

ON

journées dans les bois, là auprès, avec mes bêtes… et quand il vient des étrangers pour

XI

mon gar?on. (Il lu

ON

, Mon

XI

ais peur, l

ON

r; mais quand vient le soir, je n

XI

ées, par ici, des sorcier

T, déd

tout ?a… c'était bon autrefois… mai

XI

rois donc à

ON

us me parliez de la dame noire! à la bonne

XI

a une d

ON

s jupes, jusque sur le haut du donjon là-bas… où il n'y a pas d'escalier pourt

ME,

d on n'y

garde au dehors

a pas son pareil pour la malice; faut toujours qu'il grimpe… Ohé! Veux-tu descendre

ontrant l

, saute

ON

… Eh! dites donc! Est-ce que vous allez rester

XI

Je m'en vais da

ON

ces heures-là. C'est pas que j'aie peu

NE

, regardant

ays… Ce sont des adieux que je dois faire à tous ces sites aimés… où j'ai tant pensé… où j'ai trop pensé à elle… Misérable coeur, c'est donc parce que tout me défend de l'aimer, la raison et l'honneur, c'es

NE

, MARG

egardant autour d'elle; apercevant

de pardon… j'ignorais… a

E, so

hez moi… et c'est à moi de sortir… Je vous e

ersant1 [1. Marg

ue je vous rencontre ici… Eh bien, voyons, dites, Monsieur, est

XI

je ne pense pa

GUE

s voulez

XI

mois

GUE

t-il vous dire? Que le langage… dont vous vous êtes offensé… n'est pas toujours sincère… que j'étais née peut-être pour comprendre comme une autre des joies, des fêtes, plus nobles que celles dont la riches

XI

erd

GUE

urée… est-ce que je ne le vois pas?… que de faux amis, de parents avides, de prétendants suspects…? Eh! grand Dieu! pensez-vous que je prenne pour moi les soins, les tendresses dont tous ces parasites nous fatiguent? les hommages dont tant de… laches m'importunent?… Et si jamais, enfin, quelque ame grande et généreuse… s'il y en a!… était capable de me rechercher, de m'aimer pour ce que je suis… non pour ce que je vaux… je ne le saurais pas… (Avec intent

XI

… Cette émoti

ITE, av

nce; mais enfin, vous me connaissez maintenant, et si jamais j'ai pu blesser votre coeur, j'espère que vous me pardonnez (Maxime s'incline vers la m

XI

ma

ITE, tr

tir par là? pa

XI

selle, il y

GUE

partir… Est-ce qu'il n'y a pas u

XI

oiselle, prenez garde,

GUE

n'ai pa

XI

(Elle monte sur la plate-forme ex

GUE

t ce précipice, mais très-beau d'ail

NE

UERITE, au f

l'escalier, et regarde timideme

ais pas être longtemps à me sau

EN

, MARG

ssent les déchirures de la fenêtre et écl

escendant

e! j'avais c

GUE

sieur, je vous en prie… (Elle descend les degrés de la fenêtre ruinée, soutenue par Maxime; musique douce à l'orchestre;

XI

la porte.) C'est la tour enchantée!… Il faut que cet imbécile

, remontan

doit pas être bien loin… N'es

ur la pla

il vous a vue… Il n'en court que

endant et regard

étude chez moi!… Et puis… enfin… C'est impossible!… c

XI

r… cette porte… de prison… résiste à tous

ue Maxime remonte ve

me avec une colère contenue.)

retournan

n

ITE, le

vant vous beaucoup de la

XI

gue

ITE, vi

qui avez payé cet enfan

XI

grand

GUE

artenir qu'à vous! Mais ce calcul honteux… qui couronne toutes vos manoeuvres… je le tromperai!… Certes vous me connaissez mal encore, si

, avec

ce moment… mais je vous atteste que vous me faites outrage. Je n'ai pu en aucune fa?on préparer cette perfidi

E, passan

orions… Pour atteindre votre but, pour réparer les brèches de votre fortune! vous avez usurpé notre confiance, vous avez joué avec nos sentiments les plus purs, les plus sacrés… Eh bien, je suis profondément lasse et ulc

vers la brèche de la murai

uez!… vous me brisez le coeur!… mais ce coeur, il est à vous! vous pouvez en faire ce qu'il vous pla?t… Quant à mon honneur, il est à moi, et je le garde! Et sur cet honneur, je vous fais serment que si je meurs, vous me pleurerez… que si

pitée vers la brèche, étend

e ne veux pas,

XI

hes… ces arbres me soutiendr

GUE

e, oubliez ce que j'ai dit, par g

se déf

l la repousse et s'é

recommence

à genoux sur les d

ux! c'es

sur le

neur! (Il s

poussant un

tombe su

DEUXI

TRO

TAB

euils, le brasero allumé devant le fauteuil de madame Laroque. - Lampes ou flambeaux allumés.1 [1. A gau

EN

OCTEUR DESMARETS, MA

HELOUIN, ALAIN, près

nt inquiets e

E LAR

e à cheval, di

AI

Mad

E LAR

ul

AI

ul

E LAR

lle h

AI

heures et de

ALL

comptait-elle pas aller ce soir

E LAR

e retard encore plus inexplicable… Je

MAR

, Madame, vous sav

quelquefois ses pr

E LAR

Mais ne peut-on savoir de

ISELLE

à M. Odiot… Il p

E LAR

nt… Alain, dites à M. Odio

AI

e sorti à cheval cette après

ec une nuanc

heure est-il s

AI

vant quatre he

ALL

egard avec mademoise

br

QUE, préocc

Maxime para?t tout à coup au fond. Il est très-p

NE

MES, M

t, et parlan

'est

MAR

t puis, qu'est-ce que vous ave

XI

ur de son ombre, et qui vient de me je

E LAR

Dieu! Mo

XI

uitte pour la peur et u

E LAR

onc une soir

XI

lheur? Comment!

E LAR

lle n'est pas encore re

XI

guerite? Mais je

E LAR

où, Monsieur… je vous

XI

a route de Vannes… elle allait… j

E LAR

pas parlé? Elle

XI

allait voir les ruine

E LAR

ux… la pauvre enfant se sera égarée… il faut y courir… je veux y aller moi-même… Al

ME A

vous, ma ch

ALL

agner à cheval, Madame

E LAR

venez aussi, docteu

ons. (Tous sortent

NE

LAIN, portant une ai

XI

(Il se laisse tomber

ai

AI

sieur Maxime… Comme

XI

rempe son mouchoir dans l'ai

AI

s secouer fièrement tout de même… J'ai eu une dr?le de chance, moi, Monsieur… depuis quarante an

XI

que tu tombais d

AI

onsieur, b

XI

a… voilà l'effet q

AI

vous receviez ce mauvais coup-là, j'en recevais un, mo

XI

mm

AI

eure à peu près, Monsieur, comme je passais auprès de la serre, voilà que j'entends le sable de l'allée qui craquait tout doucement, et puis deux voi

XI

ce que

AI

aient dans l'oreille, et de très-près, et de si près qu'à

XI

se sa propre mai

AI

us les ongles, ?a? Ce monsieur qui veut épouser mademoiselle, et qui, en attendant, tr

XI

.. Ne dis rien. (A part.) Cette folle! (Hau

AI

Mon

XI

dis-lui que je dés

isse-nous, et tais

NE

ADEMOISEL

SELLE H

m'a recommandé de veiller…

XI

demoiselle… Mais j

SELLE H

mo

XI

ié, mais la mienne vous est restée tout entière,

SELLE H

rl

, simp

uvre enfant vo

SELLE H

sie

XI

ous a entendue, dans le

SELLE H

nsieur Maxime

XI

mais de l'autre, il l'est peut-être moins1 [1. Les passages guillemetés se coupent à la représ

UIN, cachant sa t

Di

XI

a-t-il quelque gage, quelque lettre que je puisse retirer de

SELLE H

i, vous êtes la cause unique de ce qui arrive… après m'avoir témoig

XI

tion, votre beauté, vos talents, m'inspiraient? Je ne vois rien là de fort humiliant pour vous, Mademoiselle; ce qui pourrait à

E HELOUIN,

les hommes ne sont pas

, froi

ne, mademoiselle Hélouin? En ce cas, j'aurais

SELLE H

à moi!… J'aurai passé toute ma jeunesse à en parer une autre femme, pour qu'elle soit plus belle, plus adorée… et plus insolente encore! et quand elle s'en ira, elle, au bras d'un heureux époux, prendre sa part des plus belles fêtes de la vie, je l'en irai, moi, seule, abandonnée, vieillir dans quelque coin avec une pension de femme de chambre!… " Eh bien, qu'est-ce que j'avai

XI

selle…

SELLE H

que jamais… vous qui auriez pu d'un mot me rendre la paix… l'estime de moi-même… Vous, à qui j'ai d

ui prenan

t de votre affection!… mais je ne m'appartiens pas… J'ai des devoirs qui m

HELOUIN, av

ec Marg

XI

e vient faire ici le

gue

SELLE H

'assure… je sais qui vous êtes… je sais quelle proie vous convoitez ici

XI

le terrain de la calomnie, de la diffamation… je ne vous suivrai jam

EN

, seule; puis MARGUE

RO

LLE HELOU

is me perdre avec l

i au coeur cette in

ment, du moins! (Ent

et Marg

E LAR

oilà retrouvé

IN, courant au-dev

uelle joie! Je mourais d'inquiétude!

E LAR

n des ruines l'avait enfermée dans le donjon par mégarde… et si un pa

SELLE H

lle peur vous

E, sombre

i eu gra

ALL

ne pas m'être trouvé là avec vous. (Baissant un peu la voix.) C

GUE

iez-vo

avec ent

? Mais je… (Plus cal

GUE

n, che

ui a ?té son chap

n'est-ce pas? Madame Aubry e

GUE

ouperai pas… Cette al

E LAR

s, Bévallan? (Elle prend le bras d

as à mademois

mots à v

SELLE H

adame Laroque et Béval

NE

MADEMOISEL

, d'un acc

as vous tromper quand vous donnez à M

SELLE H

Mademoisell

GUE

ment sur son caractère, que vous pour

SELLE H

us compr

GUE

de nom, il l'est aussi de co

SELLE H

rte que vous avez

GUE

de moi, quand j'ai été emprisonnée dans ces ruines: et pour sauver mon honneur e

SELLE H

ents… hier c'était la natation… qui nous a valu cette mise en scène si habilement prépar

TE, soup

obligée d'appuyer par des preuves sérieuses, formelles, des a

SELLE H

?… (Elle tire un papier de son sein.) Eh bien, en voilà u

GUE

i d

SELLE H

ns. Mais je vous l'avoue, je plie quelquefois sous le fardeau vingt fois chaque jour; pour supporter le prés

saisissant

i

reprenant le lettre

que, quarante ans, s'il le faut!…" C'est dommage qu'il se soit arrêté là! Cette l

GUE

pas un mot; je me charge de tout. (La porte de gauche s'ouv

NE

, MAXIME, MADAME LA

AROQUE,

ne vous re

XI

Mad

ROQUE, à

nfant, es-tu

aroque et Maxime descendent à gauche; Marguerite et

e sens capable d'aller à ce bal, et de danser toute

ALL

e, mais mon costume

GUE

a pas de bonne fête sans vous, vous savez… V

ALL

ondément reconnaissant de votre

GUE

z chez vous promptement… changez de costume… et revenez nous pren

VA

érité, tous mes chevaux d'attelage sont sur la litière…

ITE, vi

axime et lui lan?ant un regard foudroyant.) Monsieur Odiot, allez dire qu'on attelle… allez! (Cet ordre

E LAR

ec gravité, et, s'approchant de la table, il appu

E, à

moiselle a des or

GUE

n; s

regardan

elque chose d'as

emi-voix comme

r de Bé

N, prov

it au moins permis de regretter… de

an?ant d'un

si je n'ai pas cru devoir obéir aux ordres de Mademois

ALL

ieu, Mon

OQUE, se p

rs, de

GUE

vous parle à l'instant; veuillez me

N, s'in

de sortir, il fait u

à vous, Monsieur!

, sortent à gauche:

avoir lancé un r

NE

té au fond, en dehors, tém

E, à

pu dire?… Eh! que m'importe! Il ne s'agit pas de cel

s'app

eur, quel

XI

tu? Dis-moi, mon ami, le percepteur du bourg

AI

Il a même été b

ant devant la t

billet que je te vais prier de lui fa

AI

, Monsieur, qu'à l'épée comme au pistolet il n'a pa

XI

s donc tranquille, i

AI

nt me permettre de dire à ces d

XI

u veux qu'on me prenne po

AI

sieur, ce n'est

XI

! va v

s'en

, mon Dieu! (Il s

NE

un moment,

réfléc

domine tout. Un mot à Laubépin, seulement, à tout é

N, avec

rs moi des états de service qui, je crois, mettent mon courage à l'abri du soup?on… Bref, je suis chargé par ces dames de vous exprimer leurs regrets; mademoiselle Marguerite, dans un mo

XI

r, c'es

ALL

re

ui donnan

sie

avec moins

ces, dont elles apprécient toute la valeur. Pour moi, je suis infiniment heureux d'avoir acquis, depuis quelques min

XI

h

ALL

votre concours, à la veille d'un événement que des circonstance

XI

h

par le fond apportan

rticuliers de M. Laroque… Ces dames, en témoignage de leur entière confiance, vous prient de vouloir bien, en respectant, bien entendu, ce qui doit ê

XI

Monsieur. Co

ec une bonho

ne suis pas un méchant diable… je suis un bon gar?on… Ah! certainement, j'ai des défauts… j'en ai eu surtout: j'ai aimé les jolies femmes… Mais quoi! c'est preuve qu'on a un bon coeur, n'est-ce pas? Et puis, d'ailleurs, me voilà au port… et même, entre nous, j'en suis ravi… parce que je commen?ais à me… roussir un peu… mais je ne veux plus penser qu'à ma femme et à mes enfants…, et vous pouvez en être

ALL

z à perpétuité. (Près de sortir, il ajoute, à pa

EN

ME,

hate.) Le marquis Jacques de Champcey… mon a?eul… oui… aux Antilles, à Sainte-Lucie, nous avions là, à cette époque, d'immenses propriétés… et, je m'en souviens, oui… un régisseur du nom de Laroque! Mais il a péri, avec son fils, dans cette fatale nuit où mon a?eul livra son dernier combat… voyons donc… (Il lit.) "A l'approche des événements, la plantation avait été vendue par les soins de mon père!" Son père!… Ce vieillard serait… (Il lit.) "Nous avions ordre de rejoindre pendant la nuit la flottille que devait escorter en France la frégate du commandant de Champcey!!! Dans le trajet, nous tombames dans la croisière anglaise… mon père fut tué en se défendant… moi, on me donna le choix d'être fusillé sur-le-champ ou de révéler le secret de la passe inconnue où s'était réfugiée la flottille fran?aise. En récompense de cette trahison, on m'abandonnait le prix des propriétés vendues, les sommes considérables dont j'étais porteur…" Dieu! "j'étais jeune, presque enfant… je succombai! Une heure plus tard, le marquis de Champcey avait péri su

NE

ME,

s lui-même le révéler… Eh bien, ce secret… qu'il soit détruit! (Il jette le papier dans la flamme du brasero.) Ma mère, si mes fautes envers vous ne sont pas encore expiées, acceptez ce sacrifice! Je vous le consacre!…

TROISIE

QUA

TABL

stre qui joue des airs de danse bretons. - La musique ne cesse de se faire entendre qu'à l'arrivée de Desmarets. - (Scène VIII). Portes à gauche et à droite. - Le salon est

EN

grande toil

AN, en

i… bien! Et les fauteuils pour ces dames

AI

se promène là, dev

ALL

uive!… et grisez l'orchestre, surtout, entièrement… Et puis, vous connaissez le programm

éfléchi à une chose, si M. La

baissant

Est-ce qu

AI

nsieur… mais si ?a

ALL

ez cette députation villageoise… mais les femmes seulement, vous entendez? Nous n'avons pas besoin de figures

AI

sie

ALL

s pétards, c

AI

Alain se retire, madem

ALL

chantonne et che

NE

MADEMOISEL

SELLE H

je vous trou

ALL

Eh bien, voilà une soirée asse

SELLE H

ux et votre perfidie

ALL

moi mon calme… j'en ai grand besoin.

SELLE H

re encore! Vous prétendez me f

ALL

omme moi… longtemps avant d'avoir con?u des sentiments… qui ne seront jamais oubliés… je m'é

SELLE H

s sacrifiez,

NE

XIME, entrant

XI

taire désire avoir deux min

, avec em

is! j'y vais! (A ma

cruelle,

NE

LLE HELOU

IN, à Maxime qui v

répond pas.) Et vous n'avez pas dit un mot pour m'accuser, vous qui l

, avec

ns, et je vo

SELLE H

toutes en toilettes de fête, entrent par le fond: Ma

EN

QUE, MARGUERITE, MADEMOISE

UE, en entra

marets… Est-ce qu'

AI

on, Madame: mais il

sie

E LAR

guerite et madame Aubry se dirigent

N, à Marguerite qui

en s'occupant de réparer la coiffure dit à demi-voix, avec émotion.) Mademoiselle, nous nous étions abusés: M. Odiot a

ut à coup et lui lan?

e tuer… c'e?t ét

SELLE H

is trompée

vec une viole

ne le niez pas!… c'e

SELLE H

erait-il te

ITE, fi

sommes gens d'honneur, nous autres! (Elle la quitte

NE

LAN, LE NOTAIRE,

N, au n

donc!… Mesdames, je viens prendre vos ordres. Il y a là une députation r

E LAR

aites entr

ALL

seulement, et les plus jeunes… Dan

NE

, à leur tête, CHRISTINE OYADEC; elles portent des fleurs. C

remarquant

… Qu'est-ce que c'est que ce dadais-là?…

MPL

suis avec ces

ALL

emoiselles… et c'est ce dont je me plains… Vous

MPL

n, Mon

ALL

lez-vous-en… Il est

MPL

c'est moi qui ai fait le discours… et je vena

ALL

ez, mon brave! (Aux dames.) C'est le souffleu

montrant

lle-là,

ALL

s dames. (Il la conduit par la main vers la droite; à part.) Elle est gentille tout à fait cette petite… elle

IST

Oyadec,

ALL

s demeurez près

IST

moulin, ou

ALL

arguerite; Champlain derrière Christine; le

IN, à C

va… v

IST

t comm

MPL

c… (Lui soufflan

récitant av

e de l'hyménée, avaient la coutume ingénieuse d'

N, lui s

boli

IST

flambeau symboli

MPL

ois sym

NE, à C

l'ai dit

MPL

te b

IST

… mais je vous assure… que nous vous aimons bien, et que nous prions le b

LAN,

a! b

GUE

en, va; merci

trant Maxime,

nsieur que

GUE

mon e

, montran

donc M

GUE

u

IST

tant

affectan

… charmante!…

E LAR

uver toutes demain m

LES ET CHAMPLA

Mad

ALL

votre petite installation… Là… très-bien… (Comme le notaire vient de s'asseoir, il se fait au dehors une certaine agitation; Bévallan se retourne

NE

EDENTS,

elques mots à voix b

E LAR

a-t-il?… De gr

ALL

désespéré… Monsieur votr

E LAR

souff

MAR

itation fiévreuse… et ces brusques changements dans l

E LAR

artent avec un mouvement de terreur; M. Laroque para?t, marchant d'un pas roide et sinistre; il s'arrête et s'appu

NE

NTS, M. LAR

à demi-vo

ain… vous l

AI

sortir… je n'ai

lant au-devant

t affectueux.) Voulez-vous mon bras? (Le vieillard refuse.) Vous êtes fat

MAR

e signe de tête, s'assoit dans le fauteuil. Desmarets continue, s'adressant aux femmes.) Tant qu'il se trouvera bien ici, il faut l'y laisser… Et quant à vous, Mesd

E LAR

lons seulement, Marguerite et moi, changer ces toilettes, q

MAR

. Maxime et moi nous veil

XI

and c

ALL

je m'offre

MAR

de monde à la fois… pas de bruit!… il dort… vous vo

EN

endormi dans le fauteuil,

es bougies; il ne reste plus qu'une

XI

b

MAR

is… mais pas immédiatement; l

XI

à f

MAR

peut essayer de que

r deux minutes pour

XI

, mon

MAR

dames que

XI

marets sor

NE

, M. L

dant le vieil

a brisé! (Il s'asseoit près de la table.) Que je suis las! (Il appuie sa tête sur sa main: la lumière de la lampe éclaire son visage. Le vieillard s'éveille: ses yeux, troublés, s'arrêtent sur le visage de Maxime;

NE

LAROQUE,

QUE, d'une vo

marquis, p

RITE,

cé d'effroi, reste

de deux pas vers Maxime, av

marquis, p

TE, avec

u! que

sur le vieillard, et s'arrêtant deva

e visage du vieillard exprime soudain une joi

rant à Maxime.1 [

ueri

Parlez! Dites! Vous connais

XI

e prête à son dé

GUE

pas? n'est-ce pas? dites… mon père… parlez… au nom du ciel… au nom du Dieu de miséricorde! (Le vieillard entr'ouvre les lèvres comme pour p

E, poussa

! (Elle tom

NE

SMARETS, arri

avoir touché le c

iselle

QUATRIE

CIN

TAB

édent. - Une table au milieu

EN

IN, assis au milieu; MADAME LAROQUE, MARGUERITE,

BEP

Madame, de convoquer ici les

E LAR

cessaire;

BEP

ent, M

E LAR

s entre nous, j

BEP

articuliers de feu M. Laroque, votre beau-père et grand-père. Je vous rendrai compte sommairement d'abord des résultats de mon examen, après quoi nous entrerons dans le détail des chiffres. Et d'abord, Mesdames, bien que toutes les pièces relatives aux volontés testamenta

E LAR

e ma fille ne me laissera pas mourir de fa

ALL

Madame, je suis là

Quel est

BEP

n° 3 pourvoit aux intérêts de Mademoiselle Hélouin. (Mad

E LAR

chantée, ma

SELLE H

da

BEP

vers legs en faveur des d

ME A

que c'est to

BEP

ement,

ME A

n'y a rien

E LAR

ranquillisez-vous; nous par

BRY, avec

urplus, je sais à qui je dois tout cela. (Elle regarde Maxime.) Monsieur que

XI

, je ne com

ME A

x, Monsieur, si je vous demandai

E, tr

es regards se f

E LAR

vous voulez di

BEP

ulez-vous dire? Dai

ME A

cette pièce que j'ai trouvée au pied de votre brasero et que j'ai eu soin de recueillir, porte précisément le numéro qui manque ici, et p

BEP

ame… Maxime

E LAR

eur M

ALL

n, Mon

avec e

elle ne contenait aucune disposition en sa faveur, c'était une pièce ins

LAN,

st un peu t

AROQUE,

ui avez fait un tel a

XI

rompez, je le répèt

BEP

e pièce, quel en

avec con

dire. (Mouvement

E LAR

is vous devez reconna?tre que dès ce mome

XI

is. (Il s'incline.) A

GUE

-vous donc rien… rien à

XI

de nouveau et so

NE

S, excep

PIN,

e comprends

E LAR

vre Laubépin, vo

BEP

Madam

ALL

e le fait ne me su

là, dès l

ME A

la ne me rend pas mon legs… car je

BEP

tenait votre legs, en effet, rien n'est perdu

O

mm

BEP

confié ce secret qu'il m'était interdit de révéler tant qu'il a vécu… que j'es

rcourant le pa

ossible… Oh! Dieu… oui, ces paroles mystérieuses… sup

E LAR

e! chèr

N, à Ma

s que je l

GUE

nous de partir!… Venez, ma mère, venez… Sortons d'ici. (A Laubépin.) Vous entendez! jamais! Oh! quelle

NE

Y, LAUBEPIN

ALL

qu'est-ce qu'il y a do

ME A

rlez, d

BEP

e famille relatés dans cette pièce, appartient à M. Maxime, et

ALL

-ce que vous

BEP

uer le fait; mais quant a

ME A

re, je vais le leur dire… (Se retournant, près de sortir à

NE

AN, LA

, qui a

u'ils s'aiment, ces jeunes gens, vraiment

, un peu

le de Marguerite, et on ne peut pas vous d

ffectant la

je ne sais pas ce que j'ai fait… on me juge tout de travers, on me prend pour un misérable, s

EN

EMES,

nt à la hate

ous pouviez venir

rite est dans un ét

vous

BEP

va

ALL

pas. Qu'est-ce que je demande, moi, qu'on fasse comme si je n'existais pas… voil

NE

puis

eignant l

! M. Maxime qui s'en va… et mademoiselle

nt par le fon

ai

AI

suis content de vous

XI

rois paquets que je te prie de faire porter au bout de l'avenue… où le

AI

sie

XI

ue tu me

AI

Dieu! Non,

XI

art par le fond en m

NE

ME,

'est un paradis!… Ah! qu'on est faible! j'étais là tout à l'heure dans ce jardin, comme un enfant, épiant le moment où je pourrais me glisser dans ce salon… pour être une minute encore près d'elle… Oui, c'est là que

NE

, MARG

sans l

partons. (En se retournant,

TE, s'in

marquis, p

c une profo

pproche, et pliant le g

NE

UBEPIN, MADAME LAROQUE, MADAME A

E LAR

e, mo

XI

Laubépin.

ALL

oujours senti vers vous un attr

XI

sie

AI

j'en étais s?r!1 [1.

roque, Marguerite,

, madame

E LAR

rite,

rant un peu sur le

ter de vous que la moitié de vo

XI

gue

ITE, av

l'aime, v

I

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