Les Pardaillan, Tome 05, Pardaillan et Fausta
grondaient dans son coeur. A une demi-lieue de la Ville éternelle, il s'arrêta court et, longtemps, sombre, muet,
r, à partir de ce moment, je suis pou
rrassait. A quelques lieues de Paris, il rejoint un gentilhomme qui s'en allait, lui aussi, vers la capitale, et Ponte-Ma
pris ses logements dans le village de Montmartre, à l'
euse et il vit un homme d'une quarantaine d'années, au visage fin, au profil de médaille, vêtu sans au
nu, je vous conduirai jusqu'au roi, q
gard presque dédaigneux sur le cos
qui porte un costume si rapé que vraiment vous lui ferez honte, vous, avec toutes vos brod
vous montrerai que, si je porte de l'argent à mon pourpoint et de l'o
me bornerai à vous tirer mon chapeau, car il serait malséant qu'
la? interrompit furieu
'on le sache, vous auriez bien d? laisse
mme salua d'un geste gracieux e
de sa dague. Mais, considérant la silhou
us prie, et permettez-moi d'accepter l'offre bie
suivez-moi, dit l'inco
le soir, au moment où le soleil allait se coucher
ais s'arrêta, étendi
ris
son compagnon semblait rêver à des choses lointaines. Sans doute le lieu même
, dit Ponte-Maggio
parut revenir du pays
lon
, la robe retroussée, le capuchon renversé; quelques-uns avaient la salade en tête, quelques autres portaient des cuirasses; tous étaient armés de pi
ent péniblement et revenaient sans cesse, avec l'obstination du désesp
!... du
canant, que les Parisiens accepterai
l'inconnu, ils ont fa
ignez? dit Po
j'ai toujours plaint les
amais arrivé, fit dédaig
t en bas d'un étrange regard,
a se
se, elle sonna comme une insu
répondre par une provocation, l
le roi!... V
oule hurlante et délirante en
sire!... D
. Eh! Ventre-saint-gris! pourquoi di
re virent une de ces choses émou
lors, on vit toute une théorie de mulets chargés de pain. Henri IV, le premier, prit un de ces pains, le fix
, par des moyens divers, on faisait passer aux assiégés quantité de pains accueilli
ire! cria
anifestait si hautement son appr
Voici donc M.
gronda Pont
ontinuait Henri IV. je sui
ait que je lui s
eil rusé sur la physionomie s
village de Montmartre. Monsieur de Pard
t de dire votre nom, j'aurai l'honneur, en arrivant à Mont
o, duc de Ponte-Maggiore et Marciano, ambassadeur
aillan. Mais son naturel insoucieu
'attendais pas
e de son escorte, une immense accl
qui chevauchait à son c?té,
aves gens s'entêtent à ne
ant les épaules, ces portes tomberon
cela, m
le dire à Votre Majesté:
s tard, dit Henri IV
e où le roi pénétra, suivi de Pardaillan, de
n qui, sans doute, l'avait avisé de la v
lan, quand vous aurez re?u la communication que monsieur le duc
our notre merveilleux diamant, et nous apportez-v
rêteur qui, sur la garantie de ce diamant, a consenti à m'av
mon brav
ne pointe
es rendre, mais ventre-saint-gris! argent n'est p
e-Maggiore
z, mo
abinet et où travaillaient encore deux de ses s
z, mon
gé par Sa Sainteté de remettre à Votre Majesté cette c
a copie de la proclamation de Henri III que l
iginal,
présente, en route vers l'Espagne pour la remettre aux mains de Sa Majesté Catholique. Le souverain pontife a cru devoir donner à Votre Majesté ce témoignage de son amitié en l'aver
d'adhésion. Puis, après un léger
n'est-il pas parent
e rébellion ouverte contre le Saint
un des deux secrét
tenir librement. Puis, quand ils auront terminé, vous m'amènerez M. de Pardaillan. Allez, monsieur l'ambassadeu
e avec le chevalier de Pardaillan, assez intrigué au fond, mais d
it-il de me dire ce qui me vaut l'honneur de recevoir un perso
de vous faire savoir que la prince
perceptible tressaille
te!... Eh bien, mais... en quoi cet
it Ponte-Maggi
Fausta soit vivante? répéta le chevalier, d'un a
e pas?... Mais, alors, ce
llan r
princesse Faust
est en route p
tion!... Le génie ténébreux de Fausta devait se tou
olique un document qui doit assurer l
. Et qu'est-ce donc, je vous prie, que
troisième, reconnaissant Phi
us aviez à me dire de
tout, m
end. Veuillez transmettre à Sa Sainteté l'expression de ma reconna
ibilité toute royale, mais, en réalité, le coup était terrible et, à l'inst
u'il avait sous la main, et, lorsque le chevalier fut introduit, i
ien avec Ponte-Maggiore. Pardaillan, qui savait à quoi s'en tenir, n'avait pas bronché. Mais, che
truire le p
ien. Alors, le roi, qui n
ur de Pardaillan
ut le reprendre, ou c'en est fait de vos
nt le chevalier comme s'il e?t voulu lui sug
sez audacieux, assez subtil, pour
du Bartas, d'Aubigné, se tournèrent vers Pardaillan. Et cet hommage mue
elui-là, dit-il
ia le Béarnais, si jamais je suis roi... r
ous ne me de
léchit un
o?te, il est nécessaire que vous soyez couvert par une autre mission, officielle, celle-là. En conséquence, vous irez
ant vers son
dinaire auprès de S. M. Philippe d'Espagne. Préparez, en outre, des pleins pouvoirs pour M. l'ambassa
re, sire?... fit Pardaillan,
roi stupéfait. Vous ne prétendez pourta
il est de fait que, si je dois réussir dans cette affaire, c'est seul que je réussirai... C'est
sidérant Pardaillan un moment avec une admiration qu'i
mptez-vou
nstant
omme, au moins!...
s par Sancy. Au moment où le chevalier se disposait à monter à c
jesté m'a chargé de vous remettre ces
di avec une satisfaction vis
t mille pistoles,
enfouissait soigneusement le s
e fut terminée, il sauta en selle
pistoles... Sans quoi, mon pauvre monsieur de Sancy, vous en se
ne sachant ce qu'il devait le plus admirer: o