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Les Pardaillan 06, Les amours du Chico

Chapter 7 LA CORRIDA

Word Count: 4839    |    Released on: 06/12/2017

dins, à la place que d'Espinosa avait eu la précau

ent attendu annon?ant que l

eau. Le deuxième revenait à un seigneur quelconque dont

e de fer comme le cavalier, se tenait donc à ce moment dans la piste, en

ient que faire, mais éprouvaient l'impérieux besoin de venir parader là, sou

la selle, la lance au poing, les yeux obstinément fixés sur la por

l'entretien de la piste, d'enlever les blessés ou les cadavres, de répandre du sable sur le sang, de l'ouverture et de la ferm

iers de spectateurs et eut l'insigne honneur d'arracher un mince sourire à Sa Majesté. On savait que l'entrée du t

c'était la comédie

de Barba Roja, qui devaient supporter le premier choc du fauve, achevaient à peine d

courtes et vigoureuses, le cou énorme; la tête puissante, aux yeux noirs et intelligents, aux cornes lon

d'abord, comme ébloui par l'aveuglante lumière d'un soleil rutilant, inondant la place. Le taureau se

Roja devait s'emparer pour être proclamé vainqueur; à moins qu'il ne préférat tuer le taureau, auquel cas le tro

r qui pesait sur lui. Puis, son oeil de feu parcourut la piste. Tout de suite, à l'autre ex

statue de fer, il se r

ure vivante, qui partit à fon

ourse échevelée fon?aient droit l'un sur l'autre

épouvantable

ntraires, le fer de la lance pénétr

ps qu'il tournait son cheval à gauche. Mais le taureau poussait de toute sa force prodigieuse, augmentée encore par la rage

il ne tombat à la renverse, écr

aient de lui trancher les jarrets au moyen de longues piques dont le fer, très ai

tombé sur ses quatre pieds, fila ventre à terre, se dirigeant vers la barrière, comme s

rba Roja, personne, on le con?oit, ne se souciant de rest

t pas grave; elle avait eu le don de l'exaspérer. Sa colère était à son paroxysme et il était visible-toutes ses attitudes parlaient un langage très clair, très compréhensible-qu'elle fe

surtout qu'elle se tenait sur ses gardes, maintenant, il était

t, très court, et, voyant que le taureau semblait méditer quelque coup et ne paraissait pas disposé à l'attaque, il mit

va! Mais va donc! (Anda! anda!)

res gestes de l'homme qui avan?ait lentemen

lérait son allure et redoublait d'injures vociférées d'une vo

cause, le taureau n'a

u terrible, se chargeaient de répondre pour lui. L

er. Barba Roja! Tire-lui les o

re, tenaient pour la

Il va te mettre les tripes au

sa voix les clameurs de la multitude, ne perdant pas de v

visa un inappréciable instant, et, dans une détente foudroyante de ses

tente, il n'y e

allure désordonnée. Le cavalier, qui avait dédaigné de f

enter, il fallait non seulement être un écuyer consommé, doué d'un sang-froid remarquable, mais encore et surtout être absolument s?r de sa monture. Il fall

este de tuer, il n'en était pas de même du cavali

nement et, en s'éloignant à toute bride, dressé droit sur les étriers, il brandissait fièrement la lance, au bout de

victoire de l'homme par des vivats joyeux, et c'était toute justice, car ce coup était extrême

éfaite et à consolider son crédit ébranlé près du roi. Il n'avait pas hésité à s'exposer pour atteindre ce résultat, et son audace a

droit. Mais, grisé par son succès, enorgueilli par la royale approbation, il voulut faire plus et mieux, et, bien qu'il e?t senti

idéré comme jeu d'enfant à c?té de ce qu'il entreprenait. Ce fut l'impression qu

u hasard, par instinct combatif. Dès la première passe, il avait compris qu'

table, sa rage et sa fureur restaient les mêmes, mais i

le taureau avait éprouvé sa première déception, là qu'il avait été frappé par le fer de la lance, l

promenant le trophée conquis, les aides de Barba Roja s'

me masse de fer à quatre pattes, comme lui, qui évoluait là-bas. C'était de là qu'ét

mmes de Barba Roja. Parfois, comme agacé, il se ruait sur ceux qui le harcelaient de trop près, mais il ne continuait pas la poursuite et revenait invariab

r les étriers, assura sa lance dans son poing énorme et, voyant que la bête ref

laissa approcher et, quand elle le jugea à la di

telle sorte que la lance portat sur le c?té droit. Deux fois de suite. Barba Roja avait exécuté cette manoe

u avait appri

vaient suffi. Maintenant, on

ment, à l'instant précis où le cavalier changeait la direction de son cheva

anoeuvre imprévue de l

ns les cornes. Il fut soulevé, enlevé, projet

, le cavalier, frappant dans le vide, perdit l'équilibre, la violence du choc l'arracha de la selle et, passant par-dessus l'encolure de sa mo

t des milliers de poitrine

au secours du ma?tre, les autres s'effor?aient de détourner de lui l'attention de la bête ivre de fureur, rendue plus furieuse encore par

t pas besogne si facile, d'autant que le poids

t, et les quatre hommes qui le secouraient, bien que troublés par les évolutions du taureau, seraient parvenus à le faire passer de l'autre

ulait à cette masse de fer et su

qui le

ns les pièges que lui tendaient les hommes du cavalier, écrasé sur le sol, cherchant à l'éloigner de

avait bafoué, c'est-à-dire le cheval, il n'oubliait pas l'autre pa

rs pantelantes encore, il le lacha et se re

exécution avec un esprit de suite vraiment surprenant, c'est que toutes les

. Mais, quand il les avait mis en fuite, il ne continuait pas la poursuite et revenait

yant l'inutilité des efforts de leurs camarades, se sentant enfin menacés eux-mêmes, se rési

it de toutes les poitrines, étre

, mais agissant sans ordre, dans une confusion inexprimable, se tenant prudemment à distance du taureau et n

était fait de Barba Roja,

tourna légèrement vers

ous mettre en quête d'un nouveau garde

bête qui chargeait. Si elle se contentait de quelques coups, l'homme pouvait espérer en réchapper, fortement éclopé sans doute, estropié peut-être, mais enfin avec des chances de survivre à ses b

toises à peine la séparai

en de commun avec le frisson de la terreur qui la secou

voir malgré tout, sans s'occuper de gêner le voisin. Une immense acclamation retentit dans les tribunes, gagna le populair

pour le brave

ous les dignitaires qui oublièrent momentanément la sévère étiquette pour

sibilité, se dressa tout droit, les deux mains crispées sur

eura froide, impassible, un énigmatique sourire se

aux fenêtres, voulaient voir. Le roi et le grand inqui

r q

e

t à la main une longue dague, hardiment, posément, avec un sang-froid qui

ssement, l'acclamation spontanée, un silenc

a et lui dit à voix bass

r de Par

ces paroles, de la stupeur et aussi de la j

débarrassés du bravache, sans que nous y soyons pour rien. J'en suis fort aise, car, ainsi, mo

e, répondit d'Espinosa

que le sire de Pardaillan va être mis à mal

le roi, je ne donnerais pa

vec un accent prophétique qui impress

ue le sire de Pardaillan va

ire cela, madame?

ortels ont le front ceint de la couronne. Non, sire, le chevalier de Pardaillan ne périra pas encore d

et ne répondit pas, mais

soudain devant lui cet adversaire inattend

tête, visa son adversaire et, presque aussit?t, il

la bête, solidement campé sur les pieds bien unis en équerre, le coude levé, la garde de la dague, longue et flexi

ien visé son but, fon?a tête bai

recevoir à la pointe de la dague

taureau ne

e affreuse parmi les innombrables spec

l blessé? était-il touché seulement? Comme

faisait-il donc? Pourquoi ne frappait-il pas de nouveau? Atte

oissant pesait lo

er n'était guère plus f

diantre! avec un adversaire de cette force, qui pouvait savoir? La blessure était-elle suffisamment grave? N'allait-il p

se demandait

e coeur net, co?te que co?te. Brusquement, il retira l'arme, qui apparut roug

reau, foudroyé, tom

les gorges contractées se dilatèrent, les nerfs se détendirent. On respira largement: on e?t dit qu

s. Ce fut un soulagement universel d'abord, puis un étonnement prodigieux et puis, tout à coup, la joie éclata, bruyante

templer d'un oeil rêveur et attristé l'agonie du taureau que, par u

'ordinaires qui se pavanaient à une fenêtre proche du balcon royal, et Bussi-Leclerc, livide, dont les yeux sanglants l'eussent foudroyé à distance, s'ils en

e taureau expirant, il murmura ave

re bê

itié allait à la bête qui l'e?t infailli

la dague qu'il tenait machinalement dans son poing crispé. Il la j

re, toujours évanoui, et, machinalement, ses yeux allèrent alternativement du col

ère expression de rêverie mélan

, le plus brute, de l'homme qu'on emporte là-ba

uses, sans vouloir rien entendre, laissant ceux qui l'abordaient, la bouche en coeur, tout déconfits et se demandant, n

sous sa tente, ayant résolu de ne pas réoccuper le siège qu'on lui avait réservé, mais ne vou

is, alors que partout ailleurs-ou à peu près-on souhaitait ardemment la victoire du gentilhomme, dans la loge royal

ment succomber, victime de sa téméraire générosité, sous l'empire de la superstition qui lui suggérait la pensée que Pard

ttit, sans triompher, tr

, qu'ava

t le roi, non s

cet homme est invulnérable. Nous ne pouvons le frapper qu'en utilisant le moyen que vous

, monsieur, dit

tortueux et des dissimulations patientes, a

e passer, serait-il opportun de remettre à

rda le roi droit dans les yeux, et, lentement, laconiquement, avec un a

tard!

un instant que le grand inquisiteu

on grand inquisiteur en face, puis, il déto

oi, c'était la conda

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