Madame Sans-Gêne, Tome III
marquis de Louvigné, lui avait serré s
toujours Napoléon!... Nous
é hocha la tê
.. ou du moins pas d
scrétion à vous demander
ontrant le poing aux Tuileries, je resterai éloig
ous a
près de nos ma?t
ut réfléchir
éclaira son vi
princes, mon cher marquis?... On vous écout
ovence veut bien m'honorer d'une bienveillance particulière et le comte d'Artois a daigné m
elque peu con
de Cadoudal, Pichegru, Fouché, Talleyrand, Moreau. Bernadotte, notre dernier espoir, s'est singulièrement refroidi... Il travaille à présent pour l
réussiront... Mais, je vous le disais tout à l'heure, en écoutant ce maudit c
mpereur... Nous y avons pe
oyen des conspirations civiles et militaires...
s!... Je me
plus dangereux...; les plus favorisés se sont mis à l'abri dans les prisons... Il faut aborder le tyran face
avez u
... Emmenez-mo
près de Leurs Altesses, car vous
l'?uvre! dit fro
es... vous êtes Fran?ais, vos sentiments de fidèle sujet me sont connus, vous désirez être admis à l'honneur de présenter vos hommages et vos v?ux à vos
ez ma pa
la m
parto
mon logis des figures suspectes et je ne tiens pas à être l
er ma valise et demain
ssez donc bien Napoléon? demanda M. de Louv
e venger!... dit avec une énergi
e son frère, ce Jér?me Bonaparte qu'il a eu l'audace de faire roi de Westphalie... Ce faq
qui est de mise en semblable occurrence, se fit le vengeur de l'honneur de Jér?me... J'étais à la veille d'obtenir l'emploi fort avantageux de commissaire aux frontières d'Espagne... Napoléon, d'un trait de plume, me ruina...: il biffa mon nom sur sa liste de présentation et défendit qu'on lui parlat de moi désormais.
police de Buonaparte a des oreilles partout... Ad
rtune inespérée que notre rencontre et je n
ez au roi de
let aussi aura son tour... Qu'il
pressionné par le ton sinistre et l'éclair fé
nts, comme pris d'avance
ulez devant rien! Ah ?à! v
yeux comme d'un compliment, et
t folie que de laisser vivre le lionceau... A
n du marquis de Louvigné, était introduit près du comte de Prov
e élégante résidence du comté de B
er, comte de Provence, attendait, sans trop de confiance, que la France, revenant de ses err
nt, le comte de Provence ne se dissimulai
distraitement les rares pronostics d'un retour prochain au palais des Tuileries que lui ronronnaient, d'ailleurs sans grande conviction et comme un compliment commun et u
cas des victoires, sans l'étourdir, lui couvrait la voix d
créance aux projets des conspirateurs, ces maladroits qui se faisaient toujours prendre avant d'agir ou dont les machines, fussent-elles infernales, rataient infailliblement à l'instant favorable. Un moment il avait mis quelque espoir dans ce maréchal Bernadotte qu'on lui avait dépeint comme un intrigant et un adroit personnage, jalousant terriblement Napoléon, prêt à le trahir et à dispos
uelque part en Europe, une principauté, peut-être un royaume, où, s'affranchissant de toute sujétion vassale, de toute reco
t, devenu maréchal de l'Empire et prince de Ponte-Corvo. Que pouvait lui donner, lui prome
fils des courtisans de Louis XV et de Louis XVI, les descendants des preux héro?ques, qui avaient peu à peu accepté des charge
ar l'Angleterre, Stanislas-Xavier, déjà obèse, répugnant à tout exercice physique, dans l'attente du bon d?ner qu'il allait faire, car comme tous les Bourbons il était gros mangeur, s'enfon?ait tranquillement dans son
uitter son Horace ni déposer le crayon qui lui servait à inscrire ses réflexions en notes margina
sonnage qu'on lui annon?ait, il murmura
nne figure de
s de ce Fran?ais, venu exprès en Angleterre pour déposer ses hommages aux pieds
moins qu'on ne préfère le plonger dans quelque cachot bien lointain et bien ténébreux, ou il s'échappera, et n'ayant pas réussi, n'aura rien à obtenir et n'osera rien demander... Des deux
ecrétaire du comte de Provence. Il l'avait suivi partout, à Coblentz, à Saint-Pétersbourg, à Londres, durant ses pérégrinations de prince errant. Fidèle écuyer, Blacas se comparait souvent à Sancho Pan?a, avec cett
roducteur ordinair
gaillards à mine suspecte, tannés, bistrés, balafrés, au visage recuit par les soleils et gaufré par les bises, exhibant des certificats, montrant parfois des blessures, qui racontaient leurs coups d'aff?t hasardeux dans les marais du pays de Machecoul et leurs embuscades patientes dans les halliers du Cotentin. Ces enfants perdus de l
s c?tes normandes et qu'elle préférait attendre, le visiteur se retirait, non sans avoir sollicité quelqu
versait l'indemnité, et Stanislas-Xavier, se rencoignant da
e, ses traits durs, son nez d'oiseau de proie qui le faisait ressembler au grand Con
as un extravagant et un chercheur de folles
artant momentanément du scepticisme qui cuirassait son caractèr
sit pas et attendit que le p
nt et toussotant légèrement comme un prêtre s'apprêtant à confesser
bles, mo
st toujours victorieux,
la naissance de cet enfant, qu'il désigne comme son héritier,
is, oublieux, ingrats et séduits, sont loin d'avoir vos excellents sentiments...; les Fran?ais ne se souviennent plus guère de leurs anciens rois et vous êtes une exception, vous, monsieur, qui venez ici nous apporter dans l'exil
eut emplir ces salons d
t? je ne compr
rte! dit Maubreuil
e et que tout permet de supposer dévouée, des maréchaux autour de lui, dont les épées protégeraient son fils, son héritier... êtes-vous donc d'avis, monsieu
a plupart sont, plus que les soldats, désireux de déposer enfin les armes. Ils ont des terres, des chateaux, des femmes jeunes et veulent jouir des années de vigueur relative et de santé fragile qui leur restent: ils n'iront pas follement se remettre en selle et guerroyer contre l'Europe et peut-être contre les Fran?ais, pour assurer au fils de Napoléon l'héritage disputé, impossible à recueillir en entier, et qui doit revenir aux ma?tres légitimes! Les maréchaux, enchantés d'être traités par Votre Altesse Royale comme des grands vassaux de la couronne, tout fiers de v
, dans cet immense état, ne sera plus debout... Mais comment l'abattre?... sa santé semble vigoureuse... il est jeune encore, beaucoup plus jeune que moi... Auriez-vous par hasard comme une intui
lus qu'une intuition... c'est dans mon ame
m'occuper d'événements incertains, désirables sans doute, mais dont il m'est impossible de précipiter la venue... Si vous avez quelques espérances, quelques notions permettant d'augurer leur réalisation plus ou moins prompte, faites-en part à M. de Blacas... il s'intéresse à ces hypothèses heureuses, lui;
puis le comte de Provence fit un mouvement comme pour indiquer que
it respectue
et proposa de lui montrer l
euses de chênes centenaires, sous lesquels b
dent. Sans détour aucun il fit part à M. de Blacas de ses sinistres projets. Il fallait tuer l'Empereur
er d'indignation à l'audition de son infame projet. Visiblement, le comte de Provence et son secrétaire, peu certains de la réussite, voulaient pouvoir se dé
l, pour vous-même? dit Blacas au moment de
ayant délivré la France du tyran qui l'opprime, Sa Majesté vi
p, et qui a soutenu Judas Macchabée contre Antiochus, favorisera vos desseins... puisqu'ils ont pour but la délivrance d'un peuple asservi, puisqu'ils ne tendent qu'à la restitut
uèrent très cérémonieu
n regagnant à pied son aub
rien de précis, rien de net ni de sincère!... ni un ordre franc, ni même une approbation claire!..
souciance, puis murm
il s'agit de prouver que je n'ai pas parlé en gascon!... Bonaparte est vivant et acclamé, comment m'y prendre pour qu'avant un mois il soit mort et exécré?... Comment vais-je le faire mourir?... Bah! entron
suré de trouver promptement le moyen de tuer l'empereur Napoléon, pénétra de fort belle hu
vin des Canaries et que je le boive à votre enseigne, charmante mistress Betsy, comme
tant beaucoup de lords et de baronnets, ici, ajouta-t-elle en se rengorgeant, et elle pré
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