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Madame Sans-Gêne, Tome III

Chapter 2 L'AGENT DES PRINCES

Word Count: 3951    |    Released on: 06/12/2017

marquis de Louvigné, lui avait serré s

toujours Napoléon!... Nous

é hocha la tê

.. ou du moins pas d

scrétion à vous demander

ontrant le poing aux Tuileries, je resterai éloig

ous a

près de nos ma?t

ut réfléchir

éclaira son vi

princes, mon cher marquis?... On vous écout

ovence veut bien m'honorer d'une bienveillance particulière et le comte d'Artois a daigné m

elque peu con

de Cadoudal, Pichegru, Fouché, Talleyrand, Moreau. Bernadotte, notre dernier espoir, s'est singulièrement refroidi... Il travaille à présent pour l

réussiront... Mais, je vous le disais tout à l'heure, en écoutant ce maudit c

mpereur... Nous y avons pe

oyen des conspirations civiles et militaires...

s!... Je me

plus dangereux...; les plus favorisés se sont mis à l'abri dans les prisons... Il faut aborder le tyran face

avez u

... Emmenez-mo

près de Leurs Altesses, car vous

l'?uvre! dit fro

es... vous êtes Fran?ais, vos sentiments de fidèle sujet me sont connus, vous désirez être admis à l'honneur de présenter vos hommages et vos v?ux à vos

ez ma pa

la m

parto

mon logis des figures suspectes et je ne tiens pas à être l

er ma valise et demain

ssez donc bien Napoléon? demanda M. de Louv

e venger!... dit avec une énergi

e son frère, ce Jér?me Bonaparte qu'il a eu l'audace de faire roi de Westphalie... Ce faq

qui est de mise en semblable occurrence, se fit le vengeur de l'honneur de Jér?me... J'étais à la veille d'obtenir l'emploi fort avantageux de commissaire aux frontières d'Espagne... Napoléon, d'un trait de plume, me ruina...: il biffa mon nom sur sa liste de présentation et défendit qu'on lui parlat de moi désormais.

police de Buonaparte a des oreilles partout... Ad

rtune inespérée que notre rencontre et je n

ez au roi de

let aussi aura son tour... Qu'il

pressionné par le ton sinistre et l'éclair fé

nts, comme pris d'avance

ulez devant rien! Ah ?à! v

yeux comme d'un compliment, et

t folie que de laisser vivre le lionceau... A

n du marquis de Louvigné, était introduit près du comte de Prov

e élégante résidence du comté de B

er, comte de Provence, attendait, sans trop de confiance, que la France, revenant de ses err

nt, le comte de Provence ne se dissimulai

distraitement les rares pronostics d'un retour prochain au palais des Tuileries que lui ronronnaient, d'ailleurs sans grande conviction et comme un compliment commun et u

cas des victoires, sans l'étourdir, lui couvrait la voix d

créance aux projets des conspirateurs, ces maladroits qui se faisaient toujours prendre avant d'agir ou dont les machines, fussent-elles infernales, rataient infailliblement à l'instant favorable. Un moment il avait mis quelque espoir dans ce maréchal Bernadotte qu'on lui avait dépeint comme un intrigant et un adroit personnage, jalousant terriblement Napoléon, prêt à le trahir et à dispos

uelque part en Europe, une principauté, peut-être un royaume, où, s'affranchissant de toute sujétion vassale, de toute reco

t, devenu maréchal de l'Empire et prince de Ponte-Corvo. Que pouvait lui donner, lui prome

fils des courtisans de Louis XV et de Louis XVI, les descendants des preux héro?ques, qui avaient peu à peu accepté des charge

ar l'Angleterre, Stanislas-Xavier, déjà obèse, répugnant à tout exercice physique, dans l'attente du bon d?ner qu'il allait faire, car comme tous les Bourbons il était gros mangeur, s'enfon?ait tranquillement dans son

uitter son Horace ni déposer le crayon qui lui servait à inscrire ses réflexions en notes margina

sonnage qu'on lui annon?ait, il murmura

nne figure de

s de ce Fran?ais, venu exprès en Angleterre pour déposer ses hommages aux pieds

moins qu'on ne préfère le plonger dans quelque cachot bien lointain et bien ténébreux, ou il s'échappera, et n'ayant pas réussi, n'aura rien à obtenir et n'osera rien demander... Des deux

ecrétaire du comte de Provence. Il l'avait suivi partout, à Coblentz, à Saint-Pétersbourg, à Londres, durant ses pérégrinations de prince errant. Fidèle écuyer, Blacas se comparait souvent à Sancho Pan?a, avec cett

roducteur ordinair

gaillards à mine suspecte, tannés, bistrés, balafrés, au visage recuit par les soleils et gaufré par les bises, exhibant des certificats, montrant parfois des blessures, qui racontaient leurs coups d'aff?t hasardeux dans les marais du pays de Machecoul et leurs embuscades patientes dans les halliers du Cotentin. Ces enfants perdus de l

s c?tes normandes et qu'elle préférait attendre, le visiteur se retirait, non sans avoir sollicité quelqu

versait l'indemnité, et Stanislas-Xavier, se rencoignant da

e, ses traits durs, son nez d'oiseau de proie qui le faisait ressembler au grand Con

as un extravagant et un chercheur de folles

artant momentanément du scepticisme qui cuirassait son caractèr

sit pas et attendit que le p

nt et toussotant légèrement comme un prêtre s'apprêtant à confesser

bles, mo

st toujours victorieux,

la naissance de cet enfant, qu'il désigne comme son héritier,

is, oublieux, ingrats et séduits, sont loin d'avoir vos excellents sentiments...; les Fran?ais ne se souviennent plus guère de leurs anciens rois et vous êtes une exception, vous, monsieur, qui venez ici nous apporter dans l'exil

eut emplir ces salons d

t? je ne compr

rte! dit Maubreuil

e et que tout permet de supposer dévouée, des maréchaux autour de lui, dont les épées protégeraient son fils, son héritier... êtes-vous donc d'avis, monsieu

a plupart sont, plus que les soldats, désireux de déposer enfin les armes. Ils ont des terres, des chateaux, des femmes jeunes et veulent jouir des années de vigueur relative et de santé fragile qui leur restent: ils n'iront pas follement se remettre en selle et guerroyer contre l'Europe et peut-être contre les Fran?ais, pour assurer au fils de Napoléon l'héritage disputé, impossible à recueillir en entier, et qui doit revenir aux ma?tres légitimes! Les maréchaux, enchantés d'être traités par Votre Altesse Royale comme des grands vassaux de la couronne, tout fiers de v

, dans cet immense état, ne sera plus debout... Mais comment l'abattre?... sa santé semble vigoureuse... il est jeune encore, beaucoup plus jeune que moi... Auriez-vous par hasard comme une intui

lus qu'une intuition... c'est dans mon ame

m'occuper d'événements incertains, désirables sans doute, mais dont il m'est impossible de précipiter la venue... Si vous avez quelques espérances, quelques notions permettant d'augurer leur réalisation plus ou moins prompte, faites-en part à M. de Blacas... il s'intéresse à ces hypothèses heureuses, lui;

puis le comte de Provence fit un mouvement comme pour indiquer que

it respectue

et proposa de lui montrer l

euses de chênes centenaires, sous lesquels b

dent. Sans détour aucun il fit part à M. de Blacas de ses sinistres projets. Il fallait tuer l'Empereur

er d'indignation à l'audition de son infame projet. Visiblement, le comte de Provence et son secrétaire, peu certains de la réussite, voulaient pouvoir se dé

l, pour vous-même? dit Blacas au moment de

ayant délivré la France du tyran qui l'opprime, Sa Majesté vi

p, et qui a soutenu Judas Macchabée contre Antiochus, favorisera vos desseins... puisqu'ils ont pour but la délivrance d'un peuple asservi, puisqu'ils ne tendent qu'à la restitut

uèrent très cérémonieu

n regagnant à pied son aub

rien de précis, rien de net ni de sincère!... ni un ordre franc, ni même une approbation claire!..

souciance, puis murm

il s'agit de prouver que je n'ai pas parlé en gascon!... Bonaparte est vivant et acclamé, comment m'y prendre pour qu'avant un mois il soit mort et exécré?... Comment vais-je le faire mourir?... Bah! entron

suré de trouver promptement le moyen de tuer l'empereur Napoléon, pénétra de fort belle hu

vin des Canaries et que je le boive à votre enseigne, charmante mistress Betsy, comme

tant beaucoup de lords et de baronnets, ici, ajouta-t-elle en se rengorgeant, et elle pré

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