Recits d'un soldat Une Armee Prisonniere; Une Campagne Devant Paris
sse du logis; je me coulai de ce c?té. Madame L... avait les yeux rouges. Sa fille et son fils se tenaient à ses c?tés. On était fort ému de
me, et adieu
a poche, et me trouvai dans la rue sans oser regarder derrière moi. Il était neuf heures, et l'on devait partir à neuf heures et demie. Il fallait se hater. Je pris au hasard à travers le bourg. Au bout d'un qu
re en Belgique, il y a de
d'or. Le paysan se gratta le menton, fit tomber ses sous dans une bourse de
dit-il br
gardaient; mais il n'était pas neuf heures et demie encore, et aucun d'eux ne songea à m'arrêter. Le coeur me battait à m'étouffer. Une femme vint qui se mit à causer avec mon guide; je l'aurais é
ugerez que quand
es qui me parurent longues comme des nuits sans sommeil. J'écoutai, l'oreille collée aux fentes des murailles. Un bruit sourd remplissait é
n jetant par terre un paqu
e pantalon de toile bleue, ni le gilet, ni la blouse usée aux coudes et blanchie aux coutures, ni même la casquette de peau de loutre rapée où l'on cherchait vainement vestige de poils. Mes pieds disparaissai
hes? et la barb
mber de mon visage cet ornement qui pouvait ré
aton à présent,
de caporal, et me munis d'un fort baton qu'
e sans avoir l'air d
rabattis la visière éraillée sur mes sourcils, me jurant bien de ne saluer personne, le général de Moltke v?nt-il à passer devant moi à la tête de son état-major. Les plus étranges idées me traversaient l'esprit. Il me semblait que tout le monde me reconnaissait, ceux même qui ne m'avaient jamais vu. Quiconque me regardait n'allait-il pas s'écrier: C
étain est donc gr
s, et il me semblait que j'avais parcouru
Toutes les facultés de mon esprit étaient tendues vers un but unique: avoir la démarche, le visage, le geste d'un paysan. Le Prussien n'allait-il pas deviner le zouave sous la blouse et croiser ba?onnette, et, si je faisais un mouvement, se gênerait-il pour me casser la tête d'un coup de fusil? Les battements de mon coeur me faisaient mal. Mon compagnon sifflait toujours; je l'admirais. Comment faisait-il? Enfin nous
st pas fini
a route nous prenons
ne voiture arri
mon guide, qui m
x de lui plaire, pressait le cheval à coups de fouet. Quoi! des officiers encore après des sentinelles! La voiture nous atteint et
les eaux qui courent ?à et là invitent à boire par leur fra?che limpidité, le vent est doux, la pluie tiède. A mesure que nous laissons derrière nous les fermes et les hameaux, nous rencontrons sur la route, quelquefois longeant les sentiers à travers champs, des contrebandiers belges et fran?ais chargés de hottes d'osier que leurs épaules portent allègrement. Tous profitent du désarroi général p
conduisait, malgré son empressement à servir de cocher à notre ennemi, avait l'air d'un brave
rs, répli
nous allions. Le tabac répondait à tout. J'aurais voyagé ainsi jusqu'au bout du monde; malheure
her, cherchant des yeux si quelque autre voiture ne se montrerait pas aux environs. Mon co
us en trouverons bien une aut
puis mon entrée à étain. Un véhicule qui tenait de la tapissière et du char-à-bancs se présenta, tra?né par un fort cheval qui fa
épliqua-t-il d'
u fond de ma poche; l'homme
l en se tenant dans son coin, vous
u, lui
nt je ne vais
i connaissait la contrée comme s'il en avait dressé le cadastre. Je m'expliquai cette science géométrique en voyant entre ses
dit le braconnier... vous voulez gagner la fron
queue au vent, et, tout en marchant, il donnait à mon guide d'u
l enfin. Et sur un si
village qu'on appelle
brave homme qui vous d
de Longuyon et m'engageai dans un pays magnifique. Encor
compatissant qu'il me jeta m'encouragea à ce point que, pour la première fois depuis mon départ d'étain, j'en
ouave! mu
3e, rép
e qui reste
e une compagn
sou
l s'agit... Pl?t à Dieu qu'on p?t sauv
Je tirai de ma ceinture, cachée sous ma blouse, dix pièces d'or et les mis dans sa main. Il les compta une à une, et les faisant passer dans sa bourse de cuir
présent, d
Werewolf
Romance
Billionaires
Romance
Billionaires
Romance