Ida et Carmelita
laqua dans la chambre,
ne à Horace, et celui-ci sortit aussit?t, ou
et, s'étant enveloppée dans son manteau, elle atten
ans que le colonel par?t et même
te de la chambre. Un des battants était ouvert, mais une tapisserie fer
tenait la tête appuyée dans sa main
la portièr
rquise frappèrent le colonel, qui releva lentement la tête
voilée qui s'avan?ait
st là?
elle releva son voile; en même temps, elle j
ose de théatral, et son entrée ressemblait jusq
jeté d'une autre, avaient une couleur d
a-t-il en se levan
te! mais la marqu
nvoi que je vous ai fait
l'ai
s compris pourquoi
mais enfin ma raison a pu admettre la possi
err
les paroles et qui signifiait clairement que cette erreur étai
e buv
rd, comme vous dites, qui m'a fait compr
uement, profondément; elle
et, comme mes moments sont comptés, je n'ai pas de temps à perdre dans une démonstration maintenant superflue. C'est de vous que je veux
tira une chaise et s
pas le but d'une visite qui doit vous être péni
rle de ce saisissement et de ce trouble, c'est pour que vous voyiez comment j'ai été entra?née dans cette démarche. Si, après m'avoir appris votre mariage, on m'avait dit que vous preniez pour femme votre jeune cousine, j'aurais continué de penser qu'il n'y avait dans ce mariage rien que de naturel. En effet, cette jeune fille est charmante, elle est douée de toutes les qualités qui peuvent rendre un homme tel que vous pleinement heureux, et de plus elle vous aime. J'ai vu cette jeune fille, je l'ai entretenue, je l'ai fait parler, je l'ai observée près de vous, j'ai vu les regards qu'elle attachait sur vous, j'ai entendu sa voix lorsqu'elle vous parlait, j'ai fait exprès l'expérience de la jalousie que je pouvais lui inspirer, et je vous répète, je vous affirme qu'elle vous aime. Soyez certain que lorsqu'une fe
nt rien, ne changera ma résolution; je ne
olution; je veux l'éclairer, voilà tout. Je veux acco
se
se leva aussit?t et
t au point qu'il
e abandonner une résolution quand je l'ai arrêtée. Moi aussi, je veux ce que je veux; je veux vous parler, et je vous parl
es, ils se regardèrent
ul?t tenter, il n'échapperait pas à cet entretien;
rep
pouser sa nièce et qu'il ne reculerait devant rien pour obtenir ce résultat. J'avou
a main, et il restait dans l'attitude d'un homme qui écout
as revenir sur ces feuilles de buvard qui ont amené
us en
is, maintenant que cet amour est mort, qu'importe que je fasse cette preuve? au moins qu'importe pour moi? Ai-je cherché à la faire jusqu'à ce jour? Vous ai-je écrit en Suisse? Ai-je été vous trouver pour vous montrer que vous étiez victime d'une infame machination? Non, n'est-ce pas? Vous
puyé sur une table portant
e papier, et, ayant trempé la plume dan
les tendit
l
bien que je
RIE
i, votre
RIE
uterez un moment de la tendresse,
RIE
ayant eu la faiblesse de croire qu'elles étaient de moi. Ces lignes étaient celles qui se lisaient sur le buvard que vous m'avez envoyé. Voulez-vous vou
er qu'elle lui pla?ait devant le
crier: ?Ces feuilles mentent. Non, Henriette n'est pas capable d'avoir écrit ces lettres.? étant à votre place et recevant moi-même ces lettres qu'on m'aurait dit écrites par vous, c'est assurément le cri qui me serait échappé; jamais je n'aurais admis que l'homme que j'aimais avait pu écrire ces lettres. Tout en moi aurait protesté contre ses accusations: mon amour, ma foi en lui, le souvenir de ses caresses. J'aurais cherché qui avait intérêt à lancer ces accusations, j'aurais voulu voir sur quoi elles s'appuya
s doigts, qui n'étaient pas étroitement serrés les uns contre les autres, el
t d'abord à son irrésolution, elle
nt de silence assez
on sur cette manoeuvre et vous montrer d'où elle venait et où elle tendait. La passion, les souvenirs, la douleur, l'indignation, ont été plus forts que ma vol
va la
nsi, lorsqu'il s'agissait de moi? Que n'êtes-vous venu, ce buvard à la main! Je vous aurais répondu, vous m'auriez écoutée, et aujourd'hui... Mais ne cherchons pas à voir ce qui serait résulté de cette explication, puisque l'irréparable, hélas! est accompli. Je reviens encore à l'auteur de cette accusation et pour ne plus le quitter. Je vous affirme, je vous jure, vous entendez bien? je vous jure que la main qui a écrit la
le bras étendu; il bais
ce dans la chambre voisine de la v?tre, porte à porte. Quand vous voulez partir, il s'arrange pour rendre votre départ impossible; il vous force à manger à la même table que lui, près de Carmelita. Puis arrivent les promenades dans la montagne, les longs tête-à-tête, les confidences, les épanchements de cette belle fille. Que s'est-il dit dans ces tête-à-tête, quelles le?ons Carmelita vous a-t-elle répétées? Bien entendu, je l'ignore et n'ai point la prétention de chercher à l'apprendre. Que m'importe? Il me suffit que vous vous rappeliez, vous, ce qui s'est dit alors pour que vous trouviez vous-même l'influence et les le?ons du prince dans les paroles, comme dans les actions de son élève. Dans ce
'était
renant une lampe, il la précéda dans le petit escalier q
t sans échang
le colonel tira le
t Tom?
m'atte
vous cond
ots s'échangeaient, elle é
dit
la porte, elle la l