Le socialisme en danger
mie de la civilisation, est donc notre devoir le plus sacré, que nous devons remplir jusqu'à
er eux et leurs institutions politiques et économiques, mais pour l'Allemagne en général, c'est-à-dire pour nous sauver nous-mêmes et
leusement pesées, ne sont peut-être pas des plus correctes?, ce qui ne l'empêche pas de protester contre la supposition d'avoir, lui, Bebel et Auer, ?voulu prescrire une autre tactique, une autre action au parti?. Cette supposition s'impose cependant à tous ceux qui ont le moindre sens commun, et toutes les déclarations de Liebknecht et de la fraction socialiste entière n'i
nes? avec leur phraséologie révolutionnaire. Je disais dans mon discours: ?L'action que j'ai recommandée a déjà été appliquée, depuis la suppression de la loi d'exception, dans beaucoup de cas, tant dans le Reichstag qu'au dehors. Je ne l'ai donc pas inventée, mais
i-ci n'a pourtant rien dit d'autre, à mon avis, que ce qui a été fait par toute la fraction?. Et Auerbach, d
a chute de Bismarck, Vollmar désire une transformation complète de tendance dans notre mouvement, et non seulement un changement de tactique: il veut remplacer la conception révolutionnaire, suivant laquelle l'oppression actu
oser une nouvelle ligne de conduite. S'il s'agissait de maintenir l'ancienne, tous ces discours eussent été superflus?. Il voit que Vollmar veut justement le contraire, car ?la réalisation complète de notre programme c'est la chose principale et le reste n'a qu'une importance secondaire?. Il nous importe peu de savoir où nous en sommes au sujet de certaines concessions au moment
a acquise dans les dernières années. Au moment où l'homme qui occupe une place prépondérante dans un mouvement ne se trouve plus en contact ininterrompu avec la foule, parce qu'il est arrivé à une autre situation sociale, le danger na?t qu'il abandonne la voie commune et qu'il perde le sentiment de cohésion avec la masse. Vollmar est, depuis quelques années déjà, plus ou moins isolé, d'un c?té par son état phys
?Est-ce que cette explication de la fa?on d'agir de Vollmar n'est pas également applicable à vous et aux v?tres? Est-ce que le reproche que nous vous adressons d'avoir abandon
s le plus mauvais sens du mot. Une pareille transformation serait pour le parti la même chose que si l'on brisait la colonne vertébrale à un être organique quelconque, auquel on demanderait ensuite les mêmes efforts qu'auparavant. Voilà pourquoi je m'oppose à ce que l'on brise l'épine dorsale à la
discours de Munich, a réellement proposé une nouvelle tactique. Là-dessus il y avai
evait se prononcer? Car, ajoutait-il, ?bien que Vollmar se défende de préconiser une nouvelle orientation, il la désire
Bebel proposa donc une rés
grès d
t la conquête du pouvoir politique ne peut être l'oeuvre d'un moment, d'une surprise donnant immédiatement la victoire, mais doit être obtenue par un trava
grès d
our changer la direction
tous les moyens d'obtenir des succès aux élections du Reichstag, du Landtag et des conse
ils municipaux comme particulièrement utile pour la propagande socialiste, parce qu'elle offre la meilleure occasion de se mettre en contact avec les classes prolétariennes et d'éclairer ces dernières sur leurs conditions de classe, et aussi parce que l'emploi de la t
le sens du programme du parti, et qu'ils ne perdent jamais de vue le but intégral e
tant que ces derniers agissent dans les limites des pouvoirs qui leur ont été accordés et que, en admettant qu'un parti d'agitation, comme la démocratie socialiste, ne
qu'il le critique en des formes permettant à la fraction attaquée de fournir des explications essentielles. Il recommande particulièrement qu'aucun membre ne formule publiquement des accusations ou des attaques personnelle
ligne de conduite à suivre par ses membres, à savoir que: ?La vérité, la justice et la moralité doivent être considérées co
nce. Aussi Vollmar n'y voit pas d'inconvénient non plus. Seulement il déclare ne pas admettre l'explication qu'en donne Bebel. Certes, dit-il, il n'y a aucune raison pour changer la ligne de conduite du parti, entendant par là que
à la motion Bebel l'amendement suivant: ?Le Congrès déclare formellement ne pas partager l'opinion défendue par Vollmar dans ses deux discours prononcés à Munich, le 1er juin et le 6 juille
air. (La dernière partie de l'amendemen
t les chefs, de
dopter la résolution de Beb
ut également
E CAS JE PASSERAI MOI-MêME à L'OPPOSITION?. Bebel ajoutait qu'il était indispensable pour le Congrès de se prononcer nettement. Dans cette résolution il doit y avoir quelque chose d'obscur, car Vollmar déclare l'accepter, sauf les motifs, et Auerbach (de l'opposition) dit l'accepter intégralement. Donc l'extrême droite et l'extrême gauche se déclarent d'accord avec l'auteur de la proposition, quant aux ter
Vollmar n'est nullement en jeu. Bebel dit la même chose; il ne s'agit pas d'un désaveu mais d'une différence d'opinion. Il ne faut pas chercher à voir un vote de méfiance dans cette résolution. Il a
orsque celui-ci déclare: ?Si la motion Oertel est adoptée, il ne me reste qu'à vous dire que dans ce cas je vous ai adressé la parole pour la dernière fois?. Il
ire à
us d'approbation que ses propres paroles, il le reconna?t très franchement?. Et il ne para?t pas avoir grande confiance dans les membres du parti, pui
cé sans aucune réserve au sujet de l'opinion développée par Bebel et d'autres orateurs sur le maintien de la tactiqu
ut. On n'a plus qu'à la
nant ressemble bea
ctique ne peut pas être la même.? Bebel cependant a déclaré qu'il n'y avait aucune raison pour changer la tactique actuelle. Vollmar doit donc s'expliquer plus clairement. L'agitation principale portera également dans l'avenir d'excellents fruits.?) Et à présent Vollmar décl
e la reprit pour son compte! On n'osait pas s'en prendre à Vollmar. Avec les ?Jeunes? c'était moins risqué. Et l'on barrait à droite. Jusqu'ici nous n'avons pas encore appris que Liebknecht soit passé aux ?Jeunes?, et cependant la proposition Oertel n'a pas été votée. On est donc juste aussi avancé qu'avant! Reste à savoir si les événements donneront raison à Auerbach, quand il
ique de la fraction socialiste du Reichstag. L'opposition a déjà eu son utilité, car qui sait ce qui se serait passé sans elle. Involontairement elle a même arrêté l'élément parlementaire dans une voie où sa
i, sont sortis encore en vainqueurs de la lutte, mais au prix d'une concession à Vollmar, lequel a pu partir content. Car ce n'est pas lui qui est allé, ne f?t-ce que d'un pas, à gauc
'y avait pas à user de tant de considération, car on était s?r de son affaire. Singer déclarait très judicieusement: ?Les points de vue de Vollmar sont beaucoup plus dangereux pour le parti que les opinions des ?Jeunes? et de le
, dans le Reichstag allemand, ne se manifeste pas avec moins de morgue que jadis dans le Reichstag de l'Allemagne du Nord.? Il disait bien, au Congrès de Halle (1890), qu'il avait jadis condamné le parlementarisme, mais, ajoutait-il, ?en ce temps-là, les conditions politiques étaient tout autres: la fédération de l'Allemagne du Nord était un avortement et il n'y avait pas encore d'empire allemand;? cependant, la préface de son livre de 1874 est en contradiction avec ce raisonnement. Ensuite Liebknecht veut faire croire qu'il ne s'agit
ui-même joué cette comédie? Et Bebel ne s'est-il pas également prononcé contre la tactique actuelle, lorsque, au Congrès de Saint-Gall, il déclarait ne pas regretter le petit nombre des députés élus, car-disait-il-s'il y en avait eu plus, il aurait considéré cette position séduisante co
iquement. Il en accepte même une grande partie. Ce qui ne l'empêche nullement d'ajouter que, si l'on se place à ce point de vu
sa brochure de 1869, et je ne crois pourtant pas que l'on ait jamais reproché au député Liebknecht de pencher vers l'anarchie ou qu'il ait voulu devenir an
-semble être un cauchemar qui le poursuit partout. Dès que l'on n'est pas du même avis que lui, on devient ?anarchiste?, et de là à être traité de mouchard il n'y a qu'un pas. Nous n'avons pas besoin de défendre les anarchistes, mais nous protestons contre une telle fa?
e nous inspirent pas le moindre intérêt et parce que, probablement, il y a des torts de part et d'autre. Mais
international de Paris, on avait décidé à l'unanimité d'entreprendre une agitation commune pour l'introduction immédiate de la journée de huit heures. Les députés socialistes au Reichstag y firent la propositio
as à l'abandon du but final. Mais en tout cas nous considérons comme une faute impardonnable d'avoir fait une pareille proposition de loi. Et le bien-fondé des dires de l'opposition ressort indubitablement de la déclaration de Molkenbuhr; celui-ci dénie à cette opposition toute raison d'être, vu que la journée de dix heures serait actuellement déjà un grand progrès. Molkenbuhr ajoute que le projet de
erdre de vue que tous les autres partis constituent une masse compacte, formant une forteresse, qui ne peut être rasée ni par la douceur, ni par de belles paroles. Elle doit être prise d'assaut par le peuple arrivé à la conscience de sa situation particulière de classe?. Personne non plus ne veut faire un grief à Singer de ce qu'il déclara être convaincu que ?du moment que les démocrates-socialistes pourraient arriver par leurs efforts à faire adopter dans le Reichstag quelques projets de loi, les classes dirigeantes jetteraient par dessus bord, sans la moindre hésitation, le suffrage universel, et se serviraient de tous les moyens politiques et matériels à leur di
fidèles: ?Avec la politique défendue par Bebel on peut être d'accord jusqu'à un certain point. Mais le parti n'ag
est jugé. Et à nos yeux la dissolution du parti moyen-celui de Bebel et de Liebknecht-n'est plus qu'une question de temps. Une fraction ira aux ?Jeunes?,
rande colère. S'imaginaient-ils peut-être avoir, eux exclusivement, le droit de tonner contre Vollmar en déniant à d'autres le droit d'en faire autant contre eux-mêmes? Vollmar avait parfaite
es chefs d'accusation f
du parti est systématiquem
touffe tout sentiment et
irile (verflacht geworden) et il est devenu purement et sim
r arriver à une conciliation
l'établissement de caisses de retraite et d'assurances, on
nt adoptées en tenant compte de l'opinion des autres partis et c
e est mauvais
sure. Lorsque Liebknecht et Bebel défendirent, dans le Parlement de la Fédération de l'Allemagne du Nord, le programme démocratique socialiste jusque dans ses extrêmes conséquences, ils furent hués et ridiculisés par les partis adverses; s'en sont-ils jamais émus
ue Bebel répon
, attentivement, et sans parti pris, relisent les discussions publiées dans le compte-rendu du Congrès. Si Bebel et Liebknecht disent vrai quand ils prétendent qu'ils préfèrent être du c?té des ultra-révolutionnaires que du c?té des endormeurs, alors nous ne comprenons pas pourquoi la proposition d'agir énergiquement et la franche et ouverte critique de l'attitude de la fraction aient été accueillies avec tant de déplaisir. Point de fumée sans feu. S'il y a une opposition, c'est qu'il existe une raison pour cela, et, au lieu de la rechercher, l'on se démène comme un diable dans un bénitier pour
Ceux-ci veulent donc suivre la voie légale et pacifique pour obtenir la majorité. Mais y aurait-il un individu assez na?f, disons le mot, assez ignorant, pour croire que le jour où nous aurions la majorité de notre c?té, la bourgeoisie céderait et abdiquerait ses prérogatives? La force se trouve entre les mains des autorités établies et, comme le disait le philosophe Spinoza: ?Chacun a juste autant de droit qu'il a de pouvoir?. Est-ce que Bismarck n'a pas gouverné pendant un certain temps sans budget et sans majorité dans le Parlement de l'Allemagne du Nord? Est-ce qu'en Danemark, p
s proche. Il s'exprime ainsi: ?Je crois que nous n'avons qu'à nous féliciter de la marche des choses. Ceux-là seuls qui ne sont pas à même d'envisager l'ensemble des événements, pourront ne pas accueillir cette appréciation. La société bourgeoise travaille avec tant d'acharnement à sa propre destruction qu'il ne nous reste qu'à attend
ce qui ne l'empêche pourtant nullement de parler de ?l'insanité d'une révolution commenc
i cet optimisme ne va pas trop loin lorsqu'on écrit, comme Engels: ?Aux élections de 1895 nous pourrons au moins compter sur 2,500,000 voix; vers 1900 le nombre de nos électeurs aura atteint 3,500,000 à 4,000,000, ce qui terminera ce siècle d'une fa?on fort a
ebknecht chanceliers de l'empire sous Guillaume II,
ssez na?f pour s'imaginer qu'i
a ne sera qu'au détriment du socialisme, qui, en perdant tous ses c?tés essentiels et caractéristiques, ne ressemblera plus que fort peu à l'idéal que s'en créent actuellement ses précurseurs. Une
ereur socialiste, la sympathie des masses? Il y aurait ainsi un socialisme officiel, tout comme il y eut un christiani
i ne pas profiter des ens
sécuter les autres. Jamais nous n'en v?mes un exemple plus frappant que celui de Robespierre, dont personne ne mettra en doute la probité. Et n
rsonnalités que de l'autor
quoi nous constatons toujours le même mal dont la forme a été changée sans que l'on ait attaqué le fond et c'est pour c
ion est vraiment merveilleuse; mais, sans être dépourvus d'un certain optimisme, il nous est impossible de partager cette opinion. Et c'est précisément le congrès d'Erfurt qui nous a donné la profonde convict
esque absolu d'esprit révolutionnaire en Allemagne? Ce qui est certain, c'est que le mot ?discipline? est beaucoup plus employé dans ce pays que le mot ?liberté?. Il en est ainsi dans tous les partis, sans en excepter la démocratie soc
ent le peuple docile et soumis, mais l'absence d'aspirations libertaires chez la masse qui rend les tyrans possibles. Il en est ici comme pour les jésuites. à quoi bon les persécuter et les chasser? Si une poignée d'hommes présente un tel d
listes-démocrates allemands s'explique très nat
représentée-avec justice-comme le pays du knout, mais l'Allemagne peut être citée, non moins justement, comme le pays du baton. Cet instrument constitue en Allemagne l'élément éducateur par excellence. Dans les familles, le baton a sa place à c?té des tableaux suspendus au mur et généralement les parents s'en servent fort généreusement enve
entir dans le développement du caractère et ne ferait pas na?tre un esprit de so
scipline rigoureuse, telle qu'on la chercherait en vain dans un pays où une plus grande liberté existe depuis des sièc
socialiste peut être escompté pour la fin de ce siècle, et Bebel croit également que la plupart de nos contemporains verront
e? devait être définitivement enterrée, la Russie est constamment présentée comme l'ennemie héréditaire de l'Allemagne. En 1876, Liebknecht publia une brochure si véhémente contre la Russie[3] (non contre le czarisme mais contre la Russie) qu'un autre démocrate-socialiste se crut obligé d'en écrire une autre, intitulée: La démocratie socialiste doit-ell
agne, par sa triple alliance, n'a pas provoqué ce pacte? La France se voit horriblement spoliée par l'annexion de l'Alsace-Lorraine en 1871. Elle ne pardonne cette spoliation pas plus qu'elle ne l'o
SEULE QUI EST LA CAUSE
entant coupable s'est cherché des complices pour pouvoir garder le butin volé et pour le défendre, le cas échéant. La conséquence en a été que
e du parti démocratique
ciété capitaliste. Après avoir volé toutes leurs richesses, les classes possédantes proclament, comme immuable, le droit à la propriété. Ils disent aux spoliés: Celui qui portera désormais une main s
provinces? Le parti socialiste allemand, en parlant de cette manière et en attaquant constamment la Russie, a fait le jeu du Gouvernement. Pour celui-ci, la grande question était en effet: ?Comment nous débarrasser de l'ennemi
te a disparu, car le pa
erne
s'étonner lorsque, dans une guerre contre la Russie, ils seront organisés en corps d'élite pour servir de chair à canon de première qualité
contre la Russie, va jusqu'à prêcher, comme une mission sacro-sainte à remplir, l'anéantissement de la Russie barbare et officielle, sans même faire allusion, ne f?t-ce que d'un mot, au barbare couronné qui est à la tête de l'Allemagne officielle et qui proclame très autocratiquement à la face du monde entier que la ?volonté du roi constitue la loi suprême?-suprema lex regis voluntas,-il oublie complètement
ui-même lorsqu'il écrit: ?Au premier coup de canon tiré sur la Vistule, les Fran?ais marcheront vers le Rhin?. Voilà précisément ce que nous craignons! Des travailleurs socialistes fran?ais marcheront dans les rangs contre des travailleurs socialistes allemands, enrégimentés, à leur tour, pour égorger leurs frères fran?ais.
ge rien à la chose et cela fut ainsi uniquement parce que la Prusse n'était pas assez forte pour l'avoir pour elle.) Et n'a-t-elle pas également arraché l'Alsace-Lorraine à la France? Au lieu de faire une Allemagne unitai
ne. Engels dit bien qu'en cas de victoire, ?l'Allemagne ne trouvera nulle part des prétextes d'annexion?. Comme s'il n'y avait pas les Pays-Bas à l'ouest, le Danemark à l'est et l'Autriche allemande au sud! Quand on veut annexer un pays quelconque on trouve toujours un prétexte et on le crée au besoin. La Lorraine nous en fournit l'exemple frappant. Lorsque toutes les au
Il y a plus. Aucun socialiste, à quelle nationalité qu'il appartienne, ne peut souhaiter la victoire, dans une guerre éventuelle, ni du gouvernement allemand, ni de la république bourgeoise fran?aise, ni surtout du czar, ce qui équivaudrait à l'oppression de l'Europe entière. Et voilà pourquoi les socialistes de tous les pays doivent être partisans de la paix. Si pourtant la guerre éclate, il y a une chose qui est certaine: ce
ssit?t que possible la guerre. En effet, si le triomphe du socialisme est certain après une paix de dix ans, l'adversaire serait bien n
accrochés à l'habit de ce monsieur. Est-on bien s?r qu'un habile aventurier quelconque ne réussisse pas à faire avorter le mouvement démocratique-socialiste en s'affublant de quelques oripeaux socialistes, alors que Bebel manifeste déjà si peu de confiance, qu'il exprime sa crainte de voir ?se laisser séduire l'
les derniers événements qui se sont produits dans les rangs du parti socialiste-démocrate allemand-l'avénement de cette espèce de socialisme qui, à
et la Russie réunies. Si alors l'autocrate allemand (qui, à l'instar de Louis XIV, se proclame l'unique autorité du pays), est culbuté par un mouvement populaire, et qu'ensuite le peuple, sachant que la victoire définitive de la
les Fran?ais, car la cause de l'animosité entre les deux pe
ique de bourgeois tripoteurs, ne mettra pas un terme à un ré
lle solution ne ser
st en notre pouvoir afin de rendre la guerre impossible. Si les gouvernants, par crainte du socialisme, n'osent pas faire la guerre, nous avons déjà beaucoup gagné, et si la paix armée, qui est encore pire q
dépenses militaires, car en refusant, nous empêcherions le gouvernement de se procurer les moyens dont il croit
pas un centime! il faudrait dire: Autant d'hommes et autant d'argent que vous voudrez! Liebknecht
s sauver du dangereux entra?nement du chauvinisme, il doit donner l'exemple et ne pas s'
faiblesse héro?que que j'abandonne très volontiers?; d'un Schiller, lorsqu'il écrit: ?Physiquement, nous voulons être des citoyens de notre époque, parce qu'il ne peut pas en être autrement; mais pour le re
urt, la démocratie socialiste allemande a fait un pas en avant ou en arrière. Pour éviter
la droite (pour ne pas perdre l'appui de Vollmar et les siens, dont le nombre était plus considérable
istes, avec l'appui de Danton et de Desmoulins, pour détruire ensuite la droite, repr
r?ut qu'il avait lui-même tué ses protecteurs n
TE
alité des autorités dans les conflits entre patrons et ouvriers; 4° interdiction
, livraison 1
n Frage oder: Soll Eu
LISME EN
me divergence de conception; dans tous les pays deux courants se manifestent: on pourrait les intituler pa
rich en 1893 et, quoique l'on ait adopté finalement une résolution ayant toutes
révolutionnaire de Paris
ngrès
seulement lorsqu'elle sera ma?tresse du pouvoir politique que la classe ouvrière, anéantissant privilèges et classes, expropriant la classe g
oprier la classe possédante. Donc, nous devons travailler jusqu'à ce que nous ayons obtenu la majorité au Parlement et alors, calmes et sereins, nous procéderons, par décre
ar le parti social-démocrate allemand. On y disait que ?la lutte contre la domination de classe
ue, ce qui est en parfaite concordance avec les
d'arriver ?également? au pouvoir économique par l'expropriation de la société b
dire que, sous forme d'appendice, le pouvoir économique sera acquis également. Est-il possible de se figurer la toute-puissance politique à c?té de l'impuissance économique? Jusqu'ici nous enseignames tous, sous l'influence de Marx et d'Engels, que c'est le pouvoir économique qui détermine le pouvoir politique et que le
ême si loin qu
servira de tous les moyens politiques de combat qui sont à la disposition de la classe ouvrière
embres du parti: hinausfliegen (mettre à la porte). Lors de la réunion du parti
est divisé; je ferai en sorte dans le cours de nos réunions que toute équivoque disparaisse entre le parti et l'opposition et
as, ils n'ont qu'à quitter l'Allemagne?-Moi, Guillaume, je ne souffre pas de Norglerei, dit l'e
nte an
mis à la porte? si l'on avait osé s'en prendre à lui. La chasse aux hérétiques aurait commencé, et dorénavant la condition d'acceptation e?t été l'affirmat
ial-démocrate hollandais, d'après laquelle ?la lutte de
ice, lorsqu'il écrivit dans ce journal que les principes affirmés par les Hollandais sont incontestablement les plus importants ?parc
s saillants de leur projet; finalement, un compromis fut conclu d'une manière toute parlementaire, auquel collaborèrent toutes les nationalités. Nous sommes fier
allier à une résolution dont le premier considérant est complètement l'inv
llemande. Pro
politique n'est qu'un moyen doit être POLITIQUE et avoir pour arriver à pour but l
les résolutions du Congrès de Bruxe
de tous pays en associations de métiers et autres organisatio
ne aux ouvriers de tous pays de lutter pour la conquête et l'exercice des droits politiques qui se présentent comme nécessaires pour faire valoir avec le plus d'accent et de force possibles les prétentio
et politique doit, en raison des situations particulièr
avant-plan, ainsi que le bouleversement complet, sous le rapport économique, politique et moral, de la société actuelle. L'action poli
os idées. Plus loin quelques concessions sont faites à celles des autres, là où il est dit clairement que la conquête et l'exercice des droits politiques sont recommandés aux ouvriers, et enfi
her l'une ou l'autre fraction, et l'on voulait pouvoir montrer à tout prix
'y déclare sans ambages pour le principe de la législation directe par le peuple, pour le droit de propose
opposition avec les idées du spirituel
b, car accorder au peuple le droit de voter sur les projets de loi n'es
sa con
irectement à l'acceptation du pouvoir politique par le prolétariat. Ce qui est certain, c'est qu'en Allemagne comme en Autriche, et dans la plupart des pays d'Europe, ces conditions, nécessaires à la marche régulière de la législation ouvrière, et, avant tout, les institutions démocratiques nécessaires au triomphe
de marcher avec l'actualité, vont se passionner maintenant pour ?l'inve
ien plus loin qu'o
létariat; 2° ils ont accepté la législation directe par le peuple. Ils se sont donc écartés totalement du point de départ primitif de leur proposition, pour se rapprocher de la n?tre. Et quand Liebknecht dit: ?Ce qui nous sépare, ce n'est pas une différence de principes, c'est la phrase révolutionnaire et nous
mettre de donner le coup de collier; du moins en 1891, lors de
tique est le plus fort des partis en Allemagne. N'est-ce pas une preuve péremptoire de la justesse de notre tactique actuelle? Or, qu'est-ce que les anarchistes ont réalisé en Hollande, en Fr
dans sa bouche, a le sens de mouchard. C'est une tactique vile contre laquelle on doit protester sérieusement. Et si nous retournions la question en demandant ce que l'Allemagne a
'est pas imputable au parlementarisme, mais à ce que nous ne posséd
fait, et les socialistes dans les pays précités non plus. Or, 0=0. Où se trouve maintenant le résultat sple
avons raison, car nous e?mes du succès. Ce fut le raisonnement de Napoléon III et de
s contestable. Qu'est-ce que le parti allemand? Une g
t-il pas à Hal
enfants, du travail du dimanche et du travail de nuit sont des access
s; or, si le parti obtient un aussi grand nombre de voix aux élections, c'est grace à l'agitation pour ces revendications pratiques, auxquelles peuvent s'associer les radicaux. Conséquemment, les neuf dixièmes des éléments qui composent le par
apport à nos antagonistes, et non la question de savoir si une réforme est obtenue im
tie sociale. Pourquoi alors proposer la journée de dix heures de travail pour 1890, de neuf heures pour 1894 et de huit he
n mouvement petit-bourgeois et les choses en sont arrivées à un tel point que Liebknec
e que de considérer comme inadmissible tou
out cela appara?t la peur de perdre des voix. Ce qui ressort incontest
e gênant au Parlement et ensuite parce que cette attitude de nos députés leur aurait servi de prétexte de blame à notre parti auprès de la masse des électeurs indifférents. Conquérir cette masse à nos idées est une des exigences de l'agitation. En outre, il est avéré que les annales parlementaires sont lues également dans les milieux qui sont indifférents ou n'ont pas l'occas
server avec beaucoup de justesse da
ouvrière puisse obtenir du Parlement des améliorations valant la peine d'être notées, les chefs eux-mêmes n'en croient rien et ils l'ont dit assez souvent. Et on se permet d'appeler ?agitation? et ?développement de la masse? cette duperie, cette fourberie envers les travailleurs. Nous prétendons que cette espèce d'agitation et de développement fait du tort et vicie le mouvement au lieu de lui être utile. Si l'on pr?ne continuellement le Parlement comme un
echt révolutionnaire de 1869 et non pas le Liebknecht ?parlementarisé? de 1894. Dans son intéressante conférence
servit. Et le parti progressiste? Au lieu d'abandonner la lutte parlementaire, devenue, en ces circonstances, une sottise nuisible, au lieu de quitter la tribune, de forcer le gouvernement au pur absolutisme et de faire un appel au peuple,... il continua sereinement, flatté par ses propres phrases, à lancer dans le vide des protestations et des réflexions juridiques et à prendre des résolutions que tout le monde savait sans effet. Ainsi la Chambre des députés, au lieu d'être un champ clos politique, devint
'influence de Liebknecht sur un parti qui, malgré l'exemple avertisseur bien choisi cité par lui-même, a suivi la même voie!
est plus une question de théorie mais une question br?lante qui doit être résolue, non au
ment, afin que chacun puisse apprécier la différence énorme qu'il y a entre le vai
sel, voter ou ne pas voter n'est qu'une ques
AVOIR AUCUNE INFLUENCE DI
ONS PAS LE PARLEME
NS LA MASSE DES VéRITéS QU'IL NE SOIT POSS
Aucune. Et parler sans but constitue la satisfaction des imbéciles
SE à UNE ESCARMOUCHE PARLEMENTAIRE; FAIRE ACCROIRE AU PEUPLE QUE L
tiques, nous devrions n
L'AVEUGLEMENT POURRAI
savantage de la participation aux travaux parlementaires, il aurait d? conclure inévitablement à la non-participation; pourtant il dit: ?Pour éviter que le mouvement socialiste
parlementarisme est l'appat qui doit attirer les... ..
écision sur les
n du parti à Erfur
une tout autre position. Elle aspire à remplacer la manière de produire capitaliste par la manière socialiste et e
lementaire, suivie déjà par tous les autres partis, e
galement lorsqu'il
r l'action parlementaire, cette action conduirait à l'affaiblissement du p
olutionnaire doit être préservé de toute espèce de politique qui n'est possible qu'
cialdemokrat é
émocrate, et surtout par un démocrate conséquent, c'est-à-dire un social-démocrate. Au contraire, pour lu
contre le parlementarisme n'est pas
e tout à fa
loi contre les socialistes,-s'il y avait eu un véritable homme d'état à la tête, il n'aurait pas poursuivi, mais laissé faire l
ans le Jahrbuch für Sozialwissenschaft: ?Dans les dernières années de son existence (avant 1878), le parti avait dévié considérablement de la ligne droite et d'une telle manière qu'il était à peine encore question d'une propagande semblable à celle de 1860-1870 et des premières années qui suivirent 1870.? Un petit journal social-démocratique, le Berner Arbeiterzeitung, rédigé par un socialiste éclairé, A. Steck, écrivait en
?Je suis de Kefas,? ?Je suis de Paul,? ?Je suis d'Apollo.? Enfin les coins s'arrondirent, l'on se rapprocha, l'on obtint une moyenne des deux doct
moderne! Tous deux trouvèrent leurs adeptes parmi les déshérités, les souffre-douleur de la société
jours le tr?ne,-qui, dans l'intérêt de sa politique, se fit chrétien. Immédiatement on changea, on tritura le christianisme et on lui donna une forme convenable. Les chrétiens obtinr
e sous toutes sortes de formes et peut-être, selon l'occasion, le soi-disant socialisme triomphera mais de nouveau les v
'église chrétienne constitua la chute du principe chrétien. Déjà les congrès internationaux res
tein, à Londres, l'a examiné et qu'Engels y a apposé le sceau de ?doctrine pure?,
era complet. Y peut-on quelque chose? Qui le dira? En tout cas, nous avons do
ique Bebel ait répondu: ?Nous n'avons pas parlé comme commissaire du gouvernement, mais le gouvernement a
re sans fumée, celui-ci voulut conclure un emprunt pour des uniformes noirs. Quand on donne au militarisme une phalange, il prend le doigt, la main, le bras, le corps entier. Aujourd'
aisser en vigueur la loi contre les socialistes. On ne sera pas assez na?f pour supposer qu'elle abolit la loi par esprit de justice! Le non-danger de la social-démocratie permit c
en 1874 (Ueber die p
nt un abandon de notre principe, nous conduit sur la pente du compromis et du ?parlementage?, e
qu'un penseur comme Liebknecht ne sente pas qu'il démolit par sa conclusion, tout l'échafaudage de son raisonnement. Comprenne qui pou
avance, toujours confondu, quoique avec une certaine instabilité, avec d'autres partis bourgeois. Il n'a pas de frontières bien délimitées, ni à droite ni à gauche. Partiellement, par-ci
léments les plus progressistes. De cette manière elle se présente seule comme étant à la TêTE DU PROGRèS BOURGEOIS. Il n'y a aucun ab?me entre elle et les fractions progressistes des partis, parce que chez elle non plus n'est mis en avant le principe révolutionnaire du programme social-démocr
cratique est grand, quoique moindre chez les meneurs, qui connaissent bien le chemin, que chez la masse conduite. L'affaiblissement de l'idéal
les principes de la social-démocratie et l'empêche de se développer. Maintes fois les
ultat serait-il un compromis avec la bourgeoisie sur les bases d'un ordre social capitaliste adouci et affaibli. Cet état de choses, limitant les privilèges, augmenterait notablement le nombre des privilégiés en apportant le bien-êt
TRE PARTIE. Il est, d'ailleurs, tout à fait dans l'ordre d'idées des réformateurs de ne pas renverser le capi
s revendications, vient cette vérité que selon la marche des événements le prolétariat lui-même sera peu à peu divisé et qu'une soi-disant ?classe meilleure?
ie. En mettant son but à l'avant-plan, il sera forcé, pendant longtemps, de lutter comme la minorité, de subir défaite sur défai
'il en donne le témoignage dans toutes ses déclarations et ses agissements politiques. Que notre propagande et nos revendications soient toujours révolutionnaires. Pensons continuellement à notre grand but et
ux un moyen d'agitation. C'est toujours de la demi-besogne. Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. On commence par proposer des candidats de protestation; si le mouvement augmente, ils deviennent des candidats sérieux. Une fois élus, les députés socialistes prennent une attitude négative, mais, leur nombre augmentant, ils sont bien forcés de présenter des projets de loi. Et s'ils veulent les faire accepter, ce ne sera qu'en proposant des compromis, comme Singer l'a fait remarquer. C'est le
tenir parmi les électeurs une majorité; ceux-ci enverront des socialistes au Parlement et si nous parvenons à y a
e des lords, ou Sénat, ou première Chambre, dont les membres sont toujours les plus purs représentants de l'argent, personne ne sera assez na?f de croire que le
-démocratique; que ferait-elle? Hic Rodhus, hic salta! Le moment est arrivé de réformer la société et l'état. La majorité prend une décision datant dans les annales de l'histoire universelle: les nouveaux temps sont arrivés! Oh, rien de tout cela... Une compa
ORITé: L'IDéE SOCIALISTE EST IRRéALISABLE DANS LE CERCLE DE
du suffrage uni
er que l'urne électorale ne peut donner naissance à l'état démocratique. Le suffrage universel acquerra son i
nue par décret du Parlement. D'abord, on représente l'action politique comme moyen d'agitation, mais une fois sur la pente, on glisse. Liebknecht, lors de la réunion du parti à Saint-Gall, ne dit-il pas: ?Il ne peut exister d
-démocrates allemands, et ses propositions indiquent de plus en p
Parlements ressemblent beaucoup à un moulin à paroles ou, comme dit Leverdays, à ?un gouvernement de bavards à portes ouvertes?. Un bon député, ne s'en tenant qu'à sa propre expérience, ses propres intentions et sa propre conviction, devrait être au moins aussi capable que l'ensemble des ministres, aidés par les em
criminels étaient jetés à terre sur le dos, et qu'on faisait tomber de l'eau, goutte à goutte,
rnellement le martyre et le tourment de sentir tomber cette goutte d'eau continuelle,
probablement le phénomène que celui qui parle tire en longueur s
eposer, on avait le système de ?la spécialité?, auquel on se soumettait en parlant et en votant, on avait des membres actifs et votants. Ajoutons à
omme au temps de Louis XIV. Nos Hollandais de la politique n'ouvrent pas pour noyer l'ennemi la digue à la Révolution. Sauvons la patrie, s'il se peut, mais à tout prix conservons l'ordre! En d'autres termes, plut?t l'ennemi au dehors que la jus
présentatif en politique correspond au système mercenaire. Toutefois, ils constituent deux formes différentes d'un même principe. Un nouveau mode de production ne peut jamais s'accorder avec un ancien mode de consommation, et ne peut non plus s'accorder des formes surannées de l'organisation politique. Dans la société où la diffé
aboutissent pas au même point; non, ce sont de
, mais la centralisation de la production aux mains du gouvernement, c'est-à-dire: l'état ORDONNATEUR GéNéRAL (alregelaar) DANS L'INDUSTRIE. Ne cite-t-on pas Glasgow et son organisation communale comme exemple de socialisme pratique? émile Vandervelde, dans sa brochure Le Collectivisme, signale le même cas. Eh bien, si c'est là le modèle, les espérances de ce socialisme pratique ne sont pas fort grandes. En effet, l'armée des sans-travail y est immense; la population y vit entassée. Le même auteur cite encore le mouvement coopératif en Belgique, à Bruxelles,
nt le danger, a
at; cela ne se trouve aucunement en dehors des choses possibles, comme on l'a cru. Si, en Allemagne, on prenait aux grands propriétaires (qui se plaignent toujours de ne pouvoir exister) leurs terres au nom de l'état, en leur octroyant des indemnités convenables et le droit de devenir, en un certain sens, des satrapes de l'état (comme les satrapes de l'ancien royaume des Perses) en qualité de chefs suprêmes des petits bourgeois et des travailleurs
ent se tranquilliser, car ?la petite industrie et le petit commerce constituent le domaine de l'association libre? et les grands n'ont rien à craindre: si les affaires marchent mal, ils seront contents de s'en défaire contre indemnité. (Cf. le Collectivisme, p. 7.) Kautsky prédit la même chose aux petits bourgeois, dont, avant tout, l'on ne peut perdre les voix aux élections, quand il dit: ?La transition à la société socialiste n'a aucunement comme condition l'expropriation de la petite industrie et des petits paysans. Cette transition, non seulement ne leur prendra rien, mais leur apportera au contraire certains profits.? (Das Erfurter Programm in seinem
t s'appuyer tout d'abord, s'il y avait réellement des hommes d'état au pouvoir?. Quelle différence avec la parole fière: ?Le socialisme n'est plus une question de théorie, mais simplement une question br?lante qu'on ne pourra résoudre au Parlement, mais dans la rue, sur le champ de bataille!? Tant?t Bebel tient ?la réforme sociale de la part de l'état pour excessivement importante?, ensuite il lui attribue une valeur éphémère. Une autre fois il considère la chute de la société bourgeoise ?comme très proche? et conseille fortement la discussion des questions de pri
ue l'état, l'état actuel, peut le faire? Marx et Engels se trompaient-ils quand ils enseignaient ?que l'état est l'organisation des possédants pour l'asservissement des non-possédants?? Marx ne dit-il pas avec
at conquis par le prolétariat. Mais celui-ci également sera un ?état de classes?. Le prolétariat dominera les autres classes. Il existera une grande différence en comparaison des états actuels: l'intérêt de classe du prolétariat exige l'abolition de toute différence de classes. Le prolétariat ne pour
eintreten (l'intervention pratique)? par laquelle la social-démocratie allemande obtient aux élections un si grand nombre de voix;-ou l'on part de l'idée que, sur la base des conditions sociales existantes, la situation des travailleurs ne peut être améliorée. Choisit-on la première hypothèse, on prolonge les souffrances du prolétariat, car toutes ces réformes ne servent qu'à fortifier la société existante. Et Bebel veut quand même reconna?tre, pour ne pas être e
peut-on donner à cette phrase que: Si tout se passe paisiblement, tout se passe paisiblement? Nommons des hommes capables pour remplir leurs fonctions-c'est le terme employé.-Comme si c'étaient les hommes et non le système qui est défectueux. N'est-on pas forcé de respirer de l'air vicié en entrant dans une chambre dont l'atmosphère est viciée? C'est la même chose que si l'on disait: Je suis convaincu que, si les oiseaux ne s'envolent pas, nous les attraperons; quand nous leur mettrons du sel sur l
société qui ne s'accordent pas avec la véritable conception de l'état et de la société et avec sa mission. C'est nous, les social-démocrates, qui voulons ériger l'état dans toute sa grandeur et toute sa pureté. Nou
?véritable christianisme?. Il est regrettable que, de même qu'il y a eu vingt, cent véritables christianismes qui s'excluaient et s'excommuniaient mutue
avènement du socialisme. Non, cette action possibiliste, opportuniste, réformiste-parlementariste ne
es profondes. Quelles garanties possédons-nous que ces hommes de notre parti feront mieux que leurs devanciers? Sont-ils invulnérables? Non. Les autres ont
ans le parti social-démocratique, même en la fraction parlementaire; et d'une telle manière, que l'on reconna?t, il est vrai, comme justes les principes du socialisme moderne et le changement de tous les moyens de production en propriété collective, mais que l'on
oici ce qu'il affirmait lors du Congrès international de Paris, en 1889: ?Les réformes pratiques, les réformes immédiatement réalisables et apportant une utilité directe, se mettent à l'avant-plan et elles en ont d'autant plus le droit qu'elles possèdent une force de recrutem
nt ?l'abolition des droits de mutation pour les propriétés d'une valeur moindre de 5000 francs? ainsi que ?la révision du cadastre, et, en attendant cette mesure générale, la révision en parcelles par les
nt que ?la classe ouvrière ne peut prendre possession de la machine de l'état, afin de l'util
ute la société ne peuvent être soignés autrement qu'ils l'ont été jusqu'ici, c'est-à-dire par l'état et ses employés bien rémunérés. Et l'on croit avoir fait un grand pas en avant lorsqu'on s'est affranchi de la croyance en la monarchie héréditaire et que l'on ne se réclame que de la république démocratique. En réalité l'état n'est autre chose qu'un instrument d'oppression d'une classe sur l'autre, et non moins sous la république démoc
me sens en plusieurs de
service à nos lecteurs
e brochure: Urspru
d des Staates[25],
nt une nécessité. Nous approchons maintenant avec rapidité d'un degré de développement dans la production où l'existence de ces classes a non seulement cessé d'être une nécessité, mais constitue un obstacle positif à la production. Ces classes dispara?tront inéluctablement de la même manière qu'el
re de voir est partagée par les anarchistes. Dans son autre broc
t ses extravagances résultant de l'anarchie dominant la production, il n'y a plus rien a réprimer, rien ne réclamant des mesures d'oppression. Le premier acte posé par l'état représentant en réalité toute la société,-la prise de possession des moyens de production au nom de la société,-est en même temps le dernier acte posé en sa qualité d'état. L'intrusion d'un pouvoir d'état dans les situations sociales devient superflue successivement sous to
anarchiste dans sa conception du r?le de l'état. Sa pensée est anarchiste, mai
st toujours à dessein appelé communiste et quoiqu'il accepte la dénomination de social-démocrate, il la trouve hors de propos pour un parti ?dont le programme économiq
opinion de Kropotkine lorsqu'il di
En cela, il a contre lui toutes les traditions de la bourgeoisie. Mais il a pour lui toute l'évolution de l'humanité qui nous impose à ce moment historique de no
de l'Internationale et surtout à Marx, qu'ils étaient des imbéciles en proclamant la prééminence de la lutte économique sur les luttes politiques. Que pouvaient gagner les meneurs bourgeois dans les luttes économiques? Une augmentation de salaires? Mais ils ne sont pas salariés. Une diminution des heures de travail? Mais ils travaillent déjà chez eux, comme littérateurs ou comme fabricants! Ils ne pouvaient profiter que de la lutte politique. Ils cherchaient à y pousser les travaill
vite l'écueil par quelques phrases générales, sans approfondir aucunement la question. Ce fut en
ion modérée, nous voyons une tendance prononcée à ne pas approfondir les principes de la société que l'on voudrait dégager de la révolution. Cela se comprend. Pour les modérés, parler révolution c'est déjà se compromettre et ils entrevoient que s'ils tra?aient devant les travailleurs un simple plan de réformes, ils perdraient leurs plus ardents partisans. Aussi préfèrent-ils traiter avec mépris ceux qui parlent de société future ou cherchent à préciser l'oeuvre de la révolution. On verra cela plus tard, on choisira les meilleurs hommes et ceux-ci feront tout pour le mieux! Voilà leur réponse. Et quant aux anarchistes, la
e. Herbert Spencer, à ce point de vue dit avec raison: ?Les briques d'une maison ne peuvent être utilisées d'une manière quelconque qu'après la démolition de cette maison. Si les briques sont jointes avec du mortier, il est très d
nverser l'une et laisser l'autre debout, ne fait que de la demi-besogne. En fait on n'a jamais osé se heurter à la machine de l'état; on la reprit simplement sans comprendre que l'on introd
ssiez-vous les idées les plus saines, les plus justes en science sociale. Mieux vaudrait, nous n'hésitons pas à le dire, mieux vaudrait bien comprend
ule et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves pour conserver les deux ensemble.? L'oubli de ce principe fonda
on à des querelles personnelles, ainsi qu'on l'affirme quelquefois) se retrouvent dans chaque nation, sous d'autres noms, mais avec les mêmes traits distinctifs; et quand nous analysons leurs fonds d'idées, leurs buts et leurs procédés-nous constatons avec effroi que tous ont le regard tour
des et à empêcher surtout son enracinement dans la société socialiste, tout le sang qui sera versé le sera inutilement et tous les sacrifices de la masse-car c'est elle qui fit toujours les plus grands sacrifices, quoiqu'on n'en parle jamais-ne serviront qu'à élever quelques ambitieux qui ne recherchent que l'application de l'??te-toi de là que je m'y mette?. Nous n'avons cure d'un changement de personnalités; nous voulons le changement complet de l'organisation soci
and même malgré les séparations et quant à ce qui est opposé, on parvient parfois à l'accorder artificiellement et pour quelque temps, mais cela finit toujours par se dés
, dit dans son beau livre La Conquête du pain, p. 31, que ?l'anarchie mène au communisme et le communisme à l'anarchie, l'un et l'autre n'étant que l'expression de la tendance prédominante des sociétés modernes à la recherche de l'égalité?. Il m'a été impossible d'établir l'argumentation nécessaire. Qu'il appelle ?l
De là provient que des hommes comme Benjamin Tucker[27] et d'autres ne considèrent pas Kropotkine et Most comme anarchistes. Pour cette raison nous ferons pe
eau une enquête, guidé par des hommes
ce de principes entre le
lemand, à la réunion de Saint-G
s principes du libéralisme bourgeois, quoiqu'elle parte des points de vue socialistes dans sa critique de l'ordre social existant. Elle est surtout incompatible avec la revendication socialiste de la so
a politique de violence se basent sur une conception erroné
ionnaire même que révolutionnaire. La tactique de la violence individuelle n'atteint pas le bu
anière excessive, et nous interprétons le penchant vers ces actes comme un phénomène ayant existé de tout temps en de pareilles
cateurs; 2° des criminels de droit commun qui entourent leur crime d'un voile anarchiste; 3° les soi-disant
giter et d'organiser sans études préalables, c'est-à-dire sans savoir pourquoi l'on agite et organise, la série des termes exige: et se révolu
et économiquement impuissante; elle ne s'accorde pas plus de l'action révolutionnaire que de
c de grandes phrases. Qu'on pose d'abord la question: Un anarchiste est-il socialiste, oui ou non? Et ceci, d'après nous, ne se demande
Nécessité et bases d'une entente, par Merlino; l'auteur y dit: ?Nous sommes avant tout socialistes, c'est-à-dire que nous voulons détruir
ennemi: la propriété privée. De même Adolphe Fischer, un d
rait inexact de dire que tout chrétien croit au catholicisme. Webster précise le socialisme comme suit: ?Un règlement plus ordonné, plus juste et plus harmonieux des affaires sociales.? C'est le but de l'anarchisme; l'anarchisme cherche une meilleure forme pour la société. Donc, tout anarchiste est socialiste, mais tout socialiste n'est pas nécessairement un anarchiste. Les anarchistes, à leur tour, sont divisés en deux fractions: les anarchistes communistes et les anarchistes s'inspirant des idées de Proudhon. L'Association ouvrière internationale est l'organisation représentant les anarchistes communistes. Politiquement nous sommes des anarchistes et économiquement des communist
s parlent dans le même sens. Il existe donc un point d
ce principe que tout homme doit se rendre utile par le travail à la société, n'a pas besoin d'être codifié: il doit entrer dans les moeurs, inspirer l'opinion publique, devenir pour ainsi dire une partie de la nature humaine. Ce sera la pierre sur la
mmes d'accord sur l'AB
GANISATION DE
commencement de la prise de possession, un préliminaire: si chaque groupe d'ouvriers s'étant emparé d'une partie du capital ou de la richesse, voulait en demeurer ma?tre absolu à l'exclusion des autres, si un groupe voulait vivre de la richesse accaparée et se refusait à travailler et s'entendre avec les autres pour l'organisatio
mais depuis que le microbe parlementaire a exercé ses
outre, dans les Deutsch-franz?sischen Jahrbücher, ?L'arme de la critique ne peut remplacer la critique des armes; la violence matérielle ne peut être abolie que par la violence matérielle; la théorie elle-même devient violence matérielle dès qu'elle conquiert la masse.? Et si cela n'est pas encore assez expl
ion paisible. Les classes sont plus antagonistes que jamais, l'esprit de révolte pénètre l'ame des travailleurs, l'amertume s'accentue; les escarmouches se concentrent en des combats plus importants, et
onnaire, et nous avons vu que Liebknecht l'appelle un facteur réacti
ants allemands. Il déclare carrément et sans ambages que la violence est un facteur révolutionnaire, et nulle part nous ne lisons q
. En ce cas, toute émeute, toute résistance à la police devraient être considérées comme telle. Mais il est excessivement sing
putés au Landtag saxon, qui jurent fidélité au roi, à la maison royale et à la patrie; sommé de s'expliquer, Liebknecht répondit: ?Quant à l'assertion du commissaire du gouvernement par rapport au serment, je suis étonné que le président n'ait pas pris la défense de mon parti; il est reconnu que nous avons une autre conception de la religion, mais cela ne nous EXONèRE PAS DE L'ENGAGEMENT PRIS EN PRêTANT SERMENT. Dans mon par
nsent-ils que de la société actuelle la société socialiste na?tra sans révolutions violentes? Il est impossible d'être na?f à ce point-là, et pourtant ils font croire au grand public des inepties pareilles. Liebknecht a dit au Reichstag qu'il ?est possible de résoudre la
possesseurs? Est-ce que cette organisation est également un facteur réactionnaire? Si nous étions convaincus d'êtr
un crime d
d'organisation, est la seule raison pour la
ue nous. Pourquoi chercheraient-ils
chacun tache de pousser les autres à u
comme le croient beaucoup de radicaux et de révolutionnaires, dans une formule d'état définie, qu'ils proposent à la place de l'état existant. L'existence de l'état et l'esclavage antiques n'étaient pas plus profondément liés que l'état et la société usurière modernes?, Liebknecht croit qu'il y a nécessité que l'on prenne soin du pauvre, du petit, aussi longtemps qu'il vit et, à ce propos, il pronon?a au Parlement les paroles suivantes, qui forment un contraste frappant avec les idées de Marx:
?tre l'antagonisme entre riches et pauvres, l'autre est d'avis que l'état a pour mission d'abo
nnant à l'état son véritable emploi, vous pourrez écarter le danger d'une révolution... En un mot, vous n'éviterez la révolution qu'en prenant le chemin des réformes, des réformes efficaces. Si vous votez la loi avec les amendements que nous y avons proposé
raison: ?Un replatrage genre socialisme d'état est donc
étonnantes. Sans le mouvement des soi-disant ?Jeunes?, le parti social-dé
de Zurich. Le parti social-démocratique suisse disait dans sa proposition que ?le parlementarisme, là où son pouvoir est illimité, conduit à la corruption et à la duperie du peuple?. Les Américain
sme son caractère révolutionnaire. Chaque fois que la social-démocratie sera sur le point de sombrer sur les ré
t accepter sans arrière-pensée la formule suivante à laquelle les
de tous les maux et croient que l'affranchissement de la classe o
it avoir pour point de départ l'obligation de travailler pour avoir
isie doit être poursuivie par tous les moyens possibles,
ent de la société moderne et
peuvent donc coopérer. Nous sommes d'accord avec Teistler lorsqu'il écrit dans sa brochur
uivi par les travailleurs. Car voici comment les choses se passeront en réalité: Dès que le prolétariat aura aboli la forme de production, l'échafaudage politique de l'état de classes s'effondrera. Mais l'organisation politique entière ne peut être modifiée par une action politique. Comment, par exemple, par voie parlementaire, écarter ou rendre sans effet la loi des salaires? La supposition même est absurde! La législation économique entière n'est que la
a lutte des classes, organiser les masses et utiliser les grèves comme leur moyen de pouvoir poli
ous pourrions citer la coopérative modèle des socialistes gantois, où règne la tyrannie et où la liberté de la critique est étouffée, oui, punie de la privation de travail! Et la même crainte qui empêche les ouvriers d'une fabrique, menacés de perdre leur gagne-pain, de témoigner la
la toute-puissance du capitalisme. Un de ces chefs électoraux qui, par la masse d'argent qu'il recevait, a fait élire les deux derniers présidents, Harrison et le respectable (?) Cleveland, fut dé
faim avec femme et enfants. C'est la chose la plus naturelle du monde. Qu'un autre lui donne un peu plus, il deviendra clér
Jamais il ne combat de mauvais gouvernements. S'il est menacé par ceux qui possèdent le pouvoir politique, il ne se remue pas, il ne fait pas d'appel au peuple, mais il corrompt cette force par l'argent. En réalité, la politique est
, l'évolution économique va à la dérive. Une forme démocratique et un mauvais gouvernement peuvent marcher de pair. La base de tout pro
vons voté mal. Tachez d'avoir des hommes capables de remplir leur mission, crient les charlatans p
systèmes serait sensiblement équivalente. Mais il faut tenir compte, en faveur de la solution collectiviste, d'un facteur moral dont l'influence ira toujours grandissant: au lieu d'être le
, c'est-à-dire qu'il n'y aura pas beaucoup de progrès. Tachons de ne pas avoir un changement de tyrannie au lieu de son abolition, et par le c
publique, fait la
t n'attend pas jusqu'à ce qu'il soit forcé de l'accepter. Actuellement la plus grande pénitence pour ceux qui ne veulent pas gouverner eux-mêmes, est qu'ils deviennent les subordonnés de moins bons qu'eux, et c'est pour éviter cela, je crois, que les bons prennent le gouvernement en mains. Mais alors ils ne l'acceptent pas comme une chose qui leur fera beaucoup de plaisir, mais comme une chose inévitable qu'ils ne peuvent laisser à d'
ton avait aussi des t
récents, nous pouvons avoir à ce sujet des appréhensions parfaitement justifiées. Que reste-t-il de la liberté de penser dans le parti officiel social-démocrate allemand? La discipline du parti est devenue une tyrannie et malheur à celui qui s'oppose à la direction du parti: sans pitié il est exécuté. Quelle liberté y a-t-il dans les coopératives tant pr?nées de la Belgique? Nous pourrions citer des faits prouvant qu'une telle liberté est un despotisme pire que celui exercé aujourd'hui[28]. En tout cas, le cinquième état aura la même lutte à soutenir et il faudra un effort énorme pour l'affranchir de la domination du quatrième état. Et s'il se produit encore une domination du cinquième état au détriment du sixième, etc., combien longues seront alors les souffran
at sera proclamé sérieusement; et la dernière bataille que la social-démocratie aura à livrer se fera sous la devise: ?Ici, la social-démocratie, là, le socialisme d'état.? La première partie est vraie, la seconde pas. Il est évident qu'alors les social-démocrates auront été tellement absorbés par les socialistes d'état, qu'ils feront cause commune. N'oublions pas que, d'après toute apparence, la révolution ne se fera pas par
-qui ne sont pas exclus sous le régime du suffrage universel-et sous l'apparence d'une fausse démocratie. Nous en avons assez des réformes sur le papier: il est temps que l'ère arrive des véritables réformes. Et cela ne se fera que lorsque le peuple possédera réellement le pouvoir. Qu'on ne joue pas, non plus, sur les mots ?évolution? et ?révolution? comme si c'étaient des antithèses. Tous deux ont la même signification; leur unique différence consiste dans la date de leur apparition. Deville, que personne ne soup?onnera d'anarchisme, mais qui est connu et reconnu comme social-démocrate et possède une certaine influence, Deville le déclare avec nous. à preuve son article: ?Socialisme, Révolution, Internationalisme? (livraison de décembre de la revue L'ère nouvelle), dans lequel il écrit: ?évolution et révolution ne se contredisent pas, au contraire: elles se succèdent en se complétant, la seconde est l
s deux termes, comme on le proclame souvent. Qu'on ne l'oublie pas, pour éviter toute confusion. Une révolution est une transition
comme la Belgique et le Danemark il y aura plus de boulangeries, pharmacies, etc., coopératives; l'Allemagne comptera plus de marchands de cigares, de patrons de brasserie, etc.; en un mot, un grand nombre de personnes seront économiquement dépendantes du futur ?développement paisible et calme? du mouvement, c'est-à-dire qu'il ne se produira aucune secousse révolutionnaire qui ne soit un danger pour eux. Et justement ils sont les meneurs du parti et, par suite de la discipline, presque tout-puissants. Ici également ce sont les conditions économiques qui dirigent leur politique. Quand on voit le parti allemand approuvé chez nous par la presse bourgeoise, qui l'oppose aux vulgaires socialistes révolutionnaires, cela donne déjà à réfléchir. Un de nos principaux journaux écrivait à ce sujet les lignes suivantes, dans lesquelles il y a quelque chose à apprendre pour l'observateur attentif: ?Nos socialistes, dans les dernières années, ont pris tant de belles manières, se sont frisés et pommadés si parlementairement, que l'on peut se dire en
vient un parti de réformes. L'idée révolutionnaire est supprimée par la confiance dans le parlementarisme. On demande l'aum?ne à la classe dominante, mais celle-ci agit d'après les besoins de ses propres intérêts. Lorsqu'elle prend en con
ont on doit s'emparer pour le diriger contre lui. Mais il oublie qu'un canon est inutile sans les munitions nécessaires et l'adversaire détient celles-ci en réglant en sa faveur les conditions économiques. Comment l'ouvrier, dépendant sous le rapport économique, pourra-t-il ja
t selon nos désirs, mais nous avons à analyser la situation; malgré tous les efforts des meneurs pour endiguer le mouvement, le développ
resque nul et tandis qu'elle a rattrapé les autres pays sur le chemin du développement économique, elle reste en arrière pour le développement politique. Celui qui conna?t plus ou moins l'état policier allemand,-et ceci concerne encore plus l'Autriche,-sait combien l'on y est encore arriéré. Et quoique Belfort-Bax considère les socialistes allemands comme ?les meneurs naturels
s théories qui provoquent la marche suivie et que l'avenir appartient à ceux qui se seront le
reau; c'est pourquoi nous restons dans les rangs des socialistes libertaires, qui ne chassent pas le diable par Belzébub, le chef de
TE
chicane; Norg
Volksgesetzgegebung und die So
n des Parteitages der sozial-demokr
dem,
koll Hall
koll Erfu
koll Halle
oll Erfurt,
in der deutschen Soz
koll Erfur
dem, p
-démocratie?, conférence par A.
olitische Stellu
Préfe
ourants de la démocrati
ison pour délinq
se trouve la Ch
bre, de la Chambre, plein
koll Berli
ant l'état éminemment; staatsstürzen
ses ennemis, parlemente; c
Famille, de la Proprié
année, n° 5, du 14
book by a man too
coopératives de Gand, où la tyra
, l'Allemagne au
I
AIRE ET SOCIALISM
résent, équivaut, quant au développement des idées, à vingt-cinq années
ain, est loin d'être terminée. Dans tous les partis elle se manifeste d'une fa?on différente et p
de l'homme par l'homme, quelle
hacun d'exprimer librement son opinion e
it détruire cette individualité-cette part la meilleure et la plus noble de l'être humain-et qui désirerait que l'in
i estime les avantages de la vie commune plus considérables que ceux que pourrait lui assurer une existence purement individuelle, sacrifiera volontiers à la communauté une parti
impossible. Il faut en effet tenir compte, chez les personnalités comme chez les collectivités, du t
*
roupements politiques, aussi dans le parti socialiste. On y
est le plus fortement représenté. Mais il a fait école dans t
iginal, est encore plus allemande que les Allemands eux-mêmes. Ce sont les marxistes ou guesdistes. Mais ce socialisme-là ne se propagera jamais dans des proportions considérables parmi le peuple fran?ais, qui, pour s'assimiler le socialisme allemand, devrait d'abord se débarrasser de son esprit libertaire. Or, cela est impossible, et de ce c?té il n'y a donc nul
il existe, en effet, un courant libertaire dans les pays autoritaires et in
de la démocratie socialiste allemande[31]? et ?Le socialisme en danger[32]?, no
ti de réformes, nullement intransigeant à l'égard de la bourgeoisie. à la gauche du parti on vit les ?Jeunes? ou ?indépendants? lever la tête audacieusement, mais au congrès d'Erfurt ils furent exclus comme hérétiques. Pour la droite, guidée par Vollmar, on eut, par contre, plus de considération, on n'osa pas l'excommunier, et pour cau
la question du socialisme d'état, et à cette occasion Liebknecht et Vollmar accomplirent un véritable tour de prestidigitation en confectionnant un ordre du jour au go?t de tout le monde. Au congrès de Francfort il s'agit des députés socialistes au Landtag bavarois et de le
épond fort justement que l'action qu'il a recommandée ?a déjà été appliquée depuis la sup
uis le congrès de Halle. à présent on peut moins que jamais s'éloigner de cette manière de voir. Ceci prouve
ant rien dit d'autre à mon avis, que ce qui a été fait par toute la fraction.? Auerbach, de Berlin, y ajoute ave
discours de Vollmar et sa nouvelle tactique,-f?t adopté, et qu'il allat même jusqu'à dire que ?si la motion d'Oertel n'est pas adoptée, l'opposition aurait raison et dans ce cas j'irais moi-même à l'opposition?,-quoique Bebel insistat sur la nécessité de se prononcer carrément, on n'osa
sieurs se prodiguaient? Mais on finit par conjurer l'orage et les deux frères ennemis, Liebknecht et Vollmar, parurent au congrès où ils communièrent dans un ordre du jour de réconciliation, confectionné de commun
t jusqu'à voter pour le budget. C'était excessif peut-être! Car voter le budget de l'état, c'est accorder sa confiance au gouvernement,
Deux ordres du jour furent soumis au congrès. L'un provenait
es institutions existantes de l'état et de la s
s (de l'empire) est une question uniquement utilitaire: à apprécier seulement suivant les circ
re aux ordres du jour
osés par Halle, Weima
nt un blame à l'adresse des déput
une signée par les hommes les plus influents de la
it ainsi
ntes; il est en outre du devoir des représentants du parti d'employer tous les moyens possibles pour faire dispara?tre des abus existants et de faire na?tre d'autres institutions dans le sens de notre programme. En plus, comme les gouvernements en tant que chefs d'états de classes combattent de la plus énergique fa?on les tendances social-démocrates e
hut à ces deux
rejeté par 142
par 164
ité Bebel-Liebknecht-Singer! Bien loin de perdre de son influence, Vollmar en a donc gagné: Et il a pu
nullement d'accord avec les principes de la social-démocratie et de l'agitation internationale, se sont insinués dans le parti, pour y former l'élément modéré. L'opportunisme, le particularisme menacent de ruiner le parti. Pour lui, Bebel, un petit parti à principes déterminés est préférable à un parti fort numériquement et sans d
si souvent lamentablement trompé-sur l'article qu'il publia peu avant le congrès dan
article B
incipe. Le parti, chez tous ses adhérents, se trouve sur une base de principe unique, définie dans le programme. Pour qui voudrait être ici d'une opinion différe
el, et le fait prouve en tous cas combien peu il
ée au Vorwaerts, Bebel avoue que, parti pour le congrès dan
on. Liebknecht y dit: ?Les dissensions tant escomptées par nos ennemis, disparurent à la suite d'une critique libre et sans ambages, et au lieu de la scission, invariablement prophétisée par nos adversaires, il y eut union plus étroite encore. Le cas ?bavarois? qui d
Et si jamais le ?tout est pour le mieux dans le meilleur
, dans l'intérêt de la propagande ?pratique?. Homoéopathiquement, on n'administre que par doses infimes le socialisme aux paysans. On a peur de les tuer par une ingurgitation trop copieuse. Et ce qui f
elques phrases mises à part, tout parti radical-bourgeois peut arriver aux mêm
offrent un étrange spectacle. En face des ennemis marchant sur nous en rangs serrés et prêts à nous attaquer, nous vo
es motifs de l'attitude de Bebel doivent être cherchés dans son amour-propre blessé et dans son manque de sens critique et de sang-froid, qui lui ont fait placer-lui, le chef d'un parti démocratique-sa propre personnalité au-dessus des intérêt
crement, mais elles illustrent néanmoins d'une
e du Sud, affaiblit le parti, et que l'opportunisme et le particularisme bavarois
vant le dilemme d'aller soit vers les anarchistes soit dans le camp bourgeois. Or, Vollmar ne semble nullement disposé à obéir à cette m
et apprécie les opinions de Vollmar. L'étude est intéressante et nous croyons util
tous les réformateurs bourgeois du dehors?. Lui, qui conna?t Vollmar, sait que celui-ci arrivera peut-être un jour, comme il l'a fait avant, ?à emboucher la trompette de l'ultra-radicalisme comme, à présent, il ento
'embourgeoisement du parti. Avec la prétention propre aux personnages gouvernementaux, Bebel rejette loin de lui cette insinuat
, et, si cela était vrai, ce serait inexcusable. Inexcusable en effet, car comme chef de parti on est tenu de prendre connaissance de tout ce qui peut être utile à un degré quelconque, au parti lui-même. Et invraisemblable aussi, car il est difficile d'admettre que l'on ait ignoré, ou à peu près, une brochure sensationnelle comme celle de
spicace que Bebel et de découvrir avant celui-ci les phé
nt ses opinions? Il fit cette observation en visant Vollmar qui habite une villa plut?t somptueuse au bord d'un de
*
en plus considérable d'éléments petit-bourgeois dans la so
a écrit tout un chapi
sse purement prolétarien avec un caractère nettement révolutionnaire. Les adhérents furent presque exclusivement des ouvriers
et se produisit. Quelles fure
permettrait pas d'assister aux séances, et peut-on imaginer d'ailleurs un patron, permettant à un de ses ouvriers de siéger au parlement comme social-démocrate? Il ne faut pas oublier que la position financière du prolétaire e
installait une librairie ou bien on se faisait rédacteur d'un journal pour les ouvriers. Ces hommes se créaient ainsi une existence petit-bourgeoise: Auer, qui fut gar?on sellier, monta en
le milieu dans lequel on vit, exerce une grande influence sur l'existence et la fa?on de penser; les hommes dont nous venons
résentants du mouvement purement prolétarien, mais, arrachés des rangs des prolétaires, ils ont perdu leurs idées révolutio
rmais penser davantage à leurs femmes, à leurs enfants; ils ont maintenant quelque chose à
son point de vue prolétarien et révolutionnaire et
e et compréhensible; il serait étr
que il fallait se mêler aux élections et gagner les votes des petits patrons, des paysans, des fonctionnaires subalternes, etc
vin, si c'est pour triompher? On parle rarement des principes ou même jamais, on
ucoup l'orateur socialiste. Il demanda à un des auditeurs ce que ces social-démocrates voul
nt: quand le peuple élit au parlement les mêmes membres qui ont voté pour l'augmentation des imp?ts et ont défendu les intérêts des agrariens, nous pouvons nous attendre à une augmentation de l'imp?t sur l'eau-de-vie, et une augmentation de l'imp?
cool est terrible et tous les partis, y
urs par l'état, que les subventions pour les écoles soient aux mains de l'état, l'instruction obligatoire jusqu'à l'age de quatorze ans, la distribution des fournitures scolaires, l'exonération de l'imp?t jusqu'à
nation de ce journal, qui représente la classe des non-possédants, fut ridicule, lorsque la rédaction s
eit (Nouveaux Temps de 1890 par le docteur Schonlank) mérite encore l
arut, écrite par M. Calwer[36], rédacteur d'un journal sociali
des masses, par conséquent, pas très avancée. Les masses y vivent-quoique parfois dans de misérables conditions-en général d'une vie de petits-bourgeois ou de petits-paysans, de sorte que la fa?on de penser prolétarienne n'y est pas encore parvenue à toute sa netteté. Il y a ensuite le sentiment de l'isolement politique, plus vif dans l'Allemagne du Sud à
émocrate au Landtag un philistin (Spiesburger) achevé, un mangeur de prêtre et braillard du Kulturkampf comme Rüdt qui sut là-bas acquérir l'influence qu'il possède encore aujourd'hui; c'est ainsi qu'un déplorable pitre comme Hansler a pu jouer un r?le à Mannheim. En disant cela, je n'ai nullement voulu adres
t?t l'avis de Calwer lorsqu'il attribue l'embourgeoisement du parti social-démocrate-phénomène observé aussi
-il passé dans tous
e des salariés, deviennent de parfaits petits bourgeois et à partir de ce moment leurs intérêts diffèrent du tout au tout de ceux de leurs anciens camarades. De sorte qu'aujourd'hui on est arrivé à pouvoir satisfaire à tous ses besoins, depuis les vêtements jusqu'aux cigares, en accordant sa clientèle exclusivement à des boutiquiers socialistes. La presse du parti leur fait de la réclame et les ouvriers socialistes se voient moralement obligés à ne faire leurs achats qu'aux bonnes adresses. Calwer dit à ce sujet: ?On attelle les chevaux du socialisme au char de l'effort réactionnaire et le travailleur, moyennant espèces, doit prendre place dans cet impraticable et dangereux véhicule. On ne peut pas en vouloir à ces personnes qui, contraintes par leur situation d'entreprendre ce genre de commerce, se remuent et s'agitent pour le
e de les abriter sous le drapeau social-démocrate comme cela se fait aujourd'hui?. Et plus loin: ?Il est impossible d'éviter ces trafics petits-bourgeois et on ne peut pas en faire un crime à ceux qui tachent d'y trouver une existence; on peut même, à la rigueur, les considérer avec plus de sympathie que d'autres et analogues institutions petit-bour
n effet réactionnaire. ?La coopération est un misérable reflet du capitalisme spéculateur qui tente, d'une manière pitoyable et souvent déplorable, de forcer les moyens de production et de communication moderne, dans le cadre des anciennes conditions de propriété, au
nnages salariés, directement ou indirectement au service du parti et contraints, pour ainsi dire, à le soutenir envers et contre tous. Il se crée une armée compacte d'individus vivant sur ou par le parti. Et c'eut été bien extraordinaire si cette métamorphose de certains éléments n'avait
ation d'un pape. La fraction socialiste au dernier Reichstag se décomposait ainsi: 1 avocat, 2 rentiers, 10 rédacteurs de journaux et auteurs, 4 cabaretiers, 7 fabricants de cigares et boutiquiers, 3 éditeurs et 3 négociants. Les six autres faisaient du trafic pour leur propre compte. Pas un seul travailleur sur ce quart de grosse de représentants du peuple! Et il ne saurait en être autrement, car un ouvrier ne peut pas risquer les chances si variables d'une élection. Les actes et la tactique d'un parti ne peuvent d'avance et volontairement être arrêtés; ils subissent l'influence des éléments sociaux dont se compose le parti. Si un parti se compose de bourgeois, il sera capitaliste; s'il se comp
lisme. Mais il est vrai aussi que ?l'initiative du nouveau développement n'appartiendra pas à elle (la petite bourgeoisie), mais au peuple: en l'occident-aux ouvriers des fabriques et des villes; chez nous, en Russie, en Pologne, et dans la majorité des pays slaves,-aux paysans. La petite bourgeoisie est devenue trop peureuse, trop timide, trop sceptique pour prendre d'elle-même une initiative quelconque; elle se laissera bien entra?ner
siste au spectacle de voir le monsieur abjurer solennellement tout ce que dans sa juvénile présomption il a écrit ou raconté aux ouvriers. Et alors on fait des reproches à cet honnête homme! Si seulement nombre de ces écrivains qui n'ont jamais rien compris au socialisme voulaient suivre cet exemple! Quel bien n'en résulterait-il pas pour notre agitation! Oui, le ?parvenir à l'entière compréhension? n'est pas chose aussi aisée qu'on le croit généralement. Cela exige en premier lieu de l'étude et de l'observation qui, à leur tour, demandent le loisir et les connaissances nécessaires. Les exceptions confirment la règle. S'imaginer que les connaissances qui précèdent les études académiques et ces études elles-mêmes puissent être remplacées par quelque lecture et par la seule bonne volonté de devenir écrivain, c'est donner une preuve de la plus absolue incompréhension du métier d'écrivain. Lorsque des personnages capables tout au plus de remplir les fonctions de second rédacteur sont à la tête d'un journal, et qu'ils traitent du haut de leur grandeur des sous-rédacteurs plus intelligents et qui ont plus de routine qu'eux-mêmes, alors ils donnent bien la preuve qu'ils possèdent toute la présomption adhérente à leur position mais nullement qu'ils disposent du savoir qu'on a le droit d'exiger chez nos rédacteurs en chef. Or, ce
a longue citation. Moi-même j'avais écrit dans ce sens[38] et ma sa
crit encore que ?bon nombre de nos agitateurs devraient s'efforcer de beaucoup mieux se mettre au courant qu'ils ne le sont actuellement. Ce serait le devoir du parti d'aider en leurs efforts ces hommes qui, pour la plupart, sont surchargés de travail et qui vivent dans des conditions matérielles prolétariennes.? Et plus loin: ?L'augmentation des forces éminentes et capables est restée de beaucoup en arrière comparée à la croissance du parti. Ce que nous avons gagné sous ce rapport dans les cinq dernières années peut aisément se compter.? Il rappelle comment, il y a de cela dix ans, et alors qu'il n'y avait pas encore autant à craindre de l'embourbement, ce fut précisément Vollmar qui, lorsque le renouvellement des lois d'exception contre les socialistes était à l'ordre du jour, écrivait dans le Sozialdemocrat de Zurich que le renouvellement de ces lois serait profitable a
*
squ'à voter le budget de l'état, en Bavière. Mais pendant les discussions sur ce sujet, il fut prouvé que le même phénomène s'était déj
sa brochure sur le programme d'Erfurt, professe les mêmes idées que Vollmar au sujet de la question agraire. Messieurs les chefs du parti ne paraissent pas s'en être ap
ble, ne sauraient être gagnées à notre cause que par la dissimulation ou le reniement de nos principes social-démocratiques. Excellent dans un certain sens et irréprochable en ce qui concerne la détermination de certains modes d'agitation suivis jusqu'ici-la dernière partie quelque peu exagérée cep
re propagande: les valets de ferme, les ouvriers agricoles et les petits paysans. Par contre, il avait be
r social-démocrate, l'état le plus ?petit-paysan? de l'Allemagne, le Wurtemberg, se pronon?a ouvertement et sans ambages en faveur de la culture communautaire du sol. Le Allgemeine Deutsche Arbeiterverein
l prétendit ne pas avoir connaissance de ce fait, mais qu'il s'en informerait, et, que si la chose était vraie, il combattrait Kauts
dit. Dans sa brochure, Kautsky écrit: ?La transition à la production socialiste n'a non seulement pas comme condition l'expropriat
e produire. Pour la petite production, l'expropriation des moyens de produire équivaudrait donc à l'expropriation des possesseurs actuels-qui aussit?t rentreraient en possession de ce qu'on leur aurait enlevé ... Ce serait de la folie pure. La transition de la société socialiste n'a donc nullement comme condition l'expropriation des petits producteurs et des petits paysans. Cette transition non seulement ne leur prendra rien, mais elle leur profitera grandement. Car, la société socialiste tendant à remplacer la production des denrées par la production
paysans et les artisans, comme nous venons de le voir. La s
être jugé que d'après ce qu'il a écrit et non d'après ce qu'il a voulu écrire.? Le fait est que Kautsky promet ?un grand soulagement? (Erleichterung) aux petits paysans et qu'il croit possible la continuation de l'industrie petit-bourgeoise à c?té de la production socialiste et collective. On ne veut donc exproprier que la grande industrie. Mais où tracera-t-on la ligne de démarcation? Et lorsque Kautsky ajoute que ?d'aucune fa?on on ne peut dire que la réalisation du programme social-démocrate exige, en toute circonstance,
érialiste n'a pas encore suffisamment pénétré ces mauvais entendeurs?. Il distingue entre une certaine forme de propriété et un certain mode de production et nous devons voir dans son écrit non l'idée d'une c
qu'il ne l'a pas dit et Kautsky ne doit donc s'en prendre qu'à lui-même si son incor
parer un programme agraire pour le congrès suivant de Breslau. L
t le ré
ialisme d'état. Personne n'en peut être
'ordre existant de l'état et de la société. Figurez-vous bien qu'on veuille démocratiser les institutions publ
e, et s'adresse au paysan allemand comme le latin dans la liturgie catholique. Quand ce paysan l'aur
e de providence terrestre. Le mot état se trouve au moins dix fois dans le progra
et agricoles, de fermes modèles, de cours agr
de propriété foncière; la suppression de certains modes d'héritage, san
cière et publique et la transformation des biens de l'ég
éemption sur tous les biens vendus
paysans les biens domaniaux et commerciaux ou, lorsque cette méthode ne sera pas r
aux syndicats pour améliorer la terre pa
etien des voies ferrées, routes et can
s hypothécaires et foncières et
es seront monopolisées, et l'état devra étendre le système d'assurances à toutes l
devront être modifiés de fa?on à ce que
ge et de larges indemnités devront être pa
des ouvriers devra être éte
l'état fonde un office impérial de l'agriculture, des conseils
s, partout! Hors l'é
ue la dernière lutte sera entre le socialisme d'état et la social-démocratie, devrait nous expliquer quelle est la
hez Guillaumin) le chapitre de l'état et d'examiner sa définition, que ?l'état est la gran
rojet de telle manière qu'i
ns comme un bouquet de fleurs, et chacun pourra j
des démocrates et des réformateurs sociaux, mais bien ce que nous avons de commun et ainsi on re
actuelle. Quelques couches sociales peuvent arriver à un mode de vie qui, absolument, est plus élevé, mais, relativement, c'est-à-dire vis-à-vis de leurs exploiteu
qui transporte la lutte des classes parmi les possédants et les non-possédants de la terre, mais un program
e cela signifie, sinon d'alimenter le Moloch militaire? Les résultats de l'administration fiscale sont-ils si beaux? La position des ouvriers de chemins de fer d'
influence miraculeuse clé ce contr?le reste une pure fiction démocratique (K?hlerglaube[43]), dans cette période de Panamisme, de majorités Crispiennes, de pillages des politiciens américains, etc
res du sol et des non-propriétaires f?t obtenue, c'est-à-dire la quadrature du cercle?. Très bien, mais pourquoi la commissio
r la défense de la classe ouvrière sont muette
que qui ne change rien au mode de rep
critique est suff
*
te s'engagea entre les partis
changement
'était converti et fut l'avocat de la droite marchant avec Vollmar la main dans la main. Le Saul de l'année passée s'était changé miracul
desideratum qui ne f?t pas dans les programmes des agrairiens, des anti-sémites et des nobles
s paysans, mais nous ne voulons pas briser le cheval avec sa queue. Rejetez le projet et épargnez-nous la honte de faire not
?aient par déclarer qu'on ne peut pas sauver les petits paysans, puisqu'ils sont condamnés impitoyablement à mort, et leur offraient e
élioration des moyens d'exploitation du sol. Et pour obtenir ces résultats, dont
tie allemande s'est avancée déjà beaucoup dans cette d
sme d'état, et la commission agraire a accepté cette conséquence.? On disait même: ?quand nous acc
des propriétaires, qui pouvait pen
, qui a dit qu'il change de tactique vingt-quatre fois par jour, si cela lui semble bon. Comme jongleur habile il change une question de principe en une question de tactique, et le tour
accord avec Liebknecht, avaient déjà rejeté cette second
on? on ne vide pas une question en la remettant. Non, elle reviendra jusqu'à ce que la social-démocratie ait décidé qu'elle passe à l'
et autres, acceptée par
grès d
aysans la perspective d'améliorer leur position, donc fortifie la propr
gime de la propriété privée des moyens de production, est l'intérêt des possesseurs des moyens de production, des exploiteurs du prolétariat. Le projet donne aussi de nouveaux moyens à l'état exploiteur
ivité féconde. Il donne le mandat au conseil général du parti de confier à un certain nombre de personnes la charge d'étudier les conditions agraires allemandes, en faisant usage des données que la co
x personnes auxquelles on a confié cette tache l'arge
ette résolution, mais on a simplement reculé
glons joyeusement avec des procédés théoriques vers un socialisme p
Francfort écri
, de hausser l'industrie, l'agriculture, le commerce et les communications, dans le cadre de l'ordre actuel de l'état et de la société. Cette nouvelle définition de la position de la social-démocratie, qui écarte naturellement toute aspiration vers l'état futur, s'accorde tout à fait avec la position de la démocratie
obatif. Dans un des journaux (Sachsische Arbeiterzeitung) on a demandé: ?qu'est-ce qu'on trouve de soci
gels se crut obligé de s'en occuper et, dans un intéressant arti
dans leur congrès de Mantes (1894), Engels l'e?t cloué au pilori comme ignorant et imbécile. Mais lorsqu'il s'agit des marxistes fran?ais, lesquels, en ce qui concerne l' ?embourbement?, ont dépassé depuis longtemps leurs frères allemands, Engels applique la méthode que les Anglais appellent the give-and-take-criticism et distr
gricoles et leur location au prix d
s pour l'achat des engrais, de grains, de semence
mutation pour les propriété
es baux de fermage et de métayage et indemnité aux fermiers et
u Code civil, donnant au proprié
n pour le cultivateur d'une réserve insaisissable, comprenant les instruments arat
la réalisation générale de cette mesure
mie et champs d'expérime
après le modèle irlandais. Des associations coopératives de paysans existent déjà dans les provinces rhénanes. La révision du cadastre, souhait de tous les libéraux et même des bureaucrates, est
actéristique
ourq
tenté d'encore mieux l'assaisonner au go?t des paysans. On se rendit très bien compte du dangereux terrain où on allait s'engager. Comment alors venir en a
uniste fondamentale: De chacun selon ses facultés, à chacun selon ses besoins, trouva son expression. Ensuite venait l'énumération des soi-disant réformes pratiques qui pourraient être réalisées immédiatement dans la société actuelle. Ainsi se rencontrèrent de fait deux éléments absolument hétérogènes: d'un c?té les communistes purs, acceptant les ?considérants?, sans d'ailleurs s
tre les différentes tendances
ux résultats aux
?t après on affirme qu'au socialisme incombe l'impérieux devoir de maintenir en possession de leur morceau de terre le
ulation agricole à l'idéal col
férons celle-ci: la terre à tous, nous croyons cependant devoir faire remarqu
ement l'existence des petits agriculteurs; des laboureurs salariés,
itement souscrire à un tel programme
s de se met
r ce qui est irrém
e log
ceux-ci le protègent pour pouvoir exploiter ses domestiques et ses servantes et qu'il se base, pour justifier cette intervention, sur ce qu'il est lui-même victime de l'usurier, du percepteur, du spéculateur en grains et du marchand de bétail,-que pourront-ils bien lui répondre? Et qui leur garantit que nos grands propriétaires terriens ne
ts septentrionaux de la France, où les paysans louent des terrains avec l'obligation qui leur est imposée d'y cultiver des betteraves et dans des conditions très onéreuses. En effet, ils s'obligent à vendre leurs betteraves a
onvenir loyalement. Engels a parfaitement raison lorsqu'il dit: ?La phrase, telle quelle, dans sa généralité sans limites, est non seulement un reniement direct du programme fran?ais, mais du prin
on ne peut pl
les locaux de réunion et en tête de tous les journaux socialistes. Et si on ne veut pas écouter ma voix, il faut espérer qu'Engels du moins obtiendra plus de succè
le de l'Angleterre. Le budget de l'état y est de 90 millions de livres sterling; l'imp?t sur le revenu y est compris pour 13 1/2 à 14 millions, tandis que les autres 76 millions sont fournis en partie par le revenu des postes et télégraphes et du timbre, et le reste par les droits d'entrée sur des articles de consommation. Dans la société actuelle il est quasi-impossible de faire face aux dépenses d'une autre fa?on. Supposons que la totalité de ces 90 millions de livres sterling doive être fournie par l'imposition progressive de tous les revenus de 120 livre
les paysans cultivant eux-mêmes leurs terres et la diminution de ces imp?ts pour tous les terrains chargés d'hypothèques. Mais la deuxième moitié de cette
s réformes du même genre on n'avance pas d'un pa
at pratique de toutes
aire ne nous expliquent pas comment le parti ouvrier fran?ais compte s'y prendre pour laisser les petits
, pour la défense desquelles ils se voient obligés de formuler des considérants théoriques plus risqués encore. En y regardant de plus près on voit que ces promesses générales se contredisent elles-mêmes (l'assurance de vouloir conserver un état de choses que l'on déclare impossible) et que les autres mesures, ou bien seront absolument dérisoires (lois contre l'usure) ou répondront aux exigences général
dès qu'il verra que nos promesses ne se réalisent pas. ?Mous ne pouvons considérer comme un des n?tres le petit paysan q
intelligents pour ne pas savoir que ces mêmes terrains qui actuellement sont propriété parcellaire, sont destinés à devenir propriété collective. Ils reconnaissent eux-mêmes que la propriété parcellaire est condamnée. L'exposé de Lafargue au congrès de Nantes confirme du tout au tout
er plus clairement leur programme et le prochain
para?t pas comprendre que par de semblables excuses il place ses amis dans une situation peu favorable. Au lieu de faire croire à un mensonge inconscient, il dépeint leur fa?on
*
émontré comment les social-démocrates, une fois sur
effet, dit: ?Ce que je fais et ce qu'on me reproche a toujours été la ligne de conduite du parti tout entier.? Pour notre part nous sommes convaincus que Bebel
hampions reprennent fraternellement leur place dans les rangs. L'imbécile proposition de loi connue sous le nom de ?Anti-Umsturzvorlage? a beaucoup c
des lois d'exception et des persécutions. Aussi n'est-ce pas
nsion considérable; les Allemands, peu attachés à leur propre pays, vont chercher leurs moyens d'existence partout et, comme je l'ai déjà observé, ils adoptent facilement, sinon toujours heureusement, les moeurs et les coutumes des pays étrangers qu'ils habitent. Mais à c?té de tant d'avantages indiscutables, IL LEUR EN MANQUE UN: L'
mes: Bakounine et Marx. La lune que nous avons à soutenir actuellement dans le camp social
sacrilège commis contre la mémoire de Marx. Accusation étrange, ainsi formulée contre un homme qui aime s'appeler élève de
ment des masses?. Son influence fut tellement puissante que ses disciples en arrivèrent à une sorte d'adoration du ma?tre. Ce que la tradition rapporte de Pythagore, à savoir que le [grec: autozepha] (il l'a dit) mettait fin, chez ses disciples, à toute controverse, s'applique aujourd'hui à l'école de Marx. La marxolatrie est comme la vénération que certaines personnes ont pour la Bible. Il existe même une science, celle des commentaires officiels et, sous l'inspiration d'Engels, chaque déviation du dogme
la loi naturelle de l'évolution. Et si l'on appelle Rodbertus le père du socialisme étatiste, il nous semble qu'il partage cet honneur avec Marx lequel, très réellement, était un partisan décidé du socialisme d'état. ?Les marxistes sont adorateurs du pouvoir de l'état et nécessairement aussi les prophètes de la discipline politique et sociale, les champions de l'ordre établi de haut en bas, toujours au nom du suffrage universel et de la souveraineté des masses, auxquell
oque, qui fut éc
communiste (Kommunistenbund) formulait ses desid
erme payée comme imp?t à l'état; n° 11: les moyens de communication: les chemins de fer, les canaux, les bateaux à vapeur, les routes, la poste, etc., dans les mains de l'état. Ils sont changés
é aux paysans. Les biens doivent rester biens nationaux et être transformés en colonies ouvrières. Les ouvriers doivent faire tout
t et qui le nierait ignore ce
le sur les principes dans les considérants, et on devenait opportuniste d
s soi-disant excès, on doit non seulement tolérer mais prendre la direction de la vengeance populaire contre les personnes les plus ha?es ou les édifices publics.? Les intérêts des ouvriers sont opposés à ceux de la bourgeoisie, qui veut tirer profit de l'insurrection pour elle-même et frustrer le prolétariat des fruits du triomphe. Plus loin: ?n
dre social actuel, à troubler la marche
exigent leur confiscation sans indemnité comme propriété des réactionnaires; quand les démocrates proposent les imp?ts proportionnels, les ouvriers exigent les imp?ts progressifs; quand les démocrates proposent une progression modérée, les ouvriers exigent une progression qui ruine
son, M. le professeur Georg Adler, qui met le doigt sur les tendances anarchistes de Marx et M. Kautsky, qui affaiblit la signification des paroles de Marx
IR POLITIQUE PAR LA CLASSE OUVRIèRE. On comprend que des hommes aussi indispensables que MM. Marx et Engels soient les partisans d'un programme qui, en consacrant et en préconisant le pouvoir politique, ouvre la porte à toutes les ambitions. Puisqu'il y aura un pouvoir politique, il y aura nécessairement des sujets travestis républicainement en citoyens, il est vrai, mais qui n'en seront pas moins des sujets, et qui comme tels seront forcés d'obéir, parce que sans obéissance il n'y a point de pouvoir possible. On m'objectera qu'ils n'obéissent pas à des hommes mais à des lois qu'ils auront faites eux-mêmes.
ncre nous n'aurons pas à nous occuper des paysans. Leurs préjugés, leur ignorance, leur étroitesse d'esprit ne doivent pas nous pousser à abandonner en partie nos principes?, et qu'en s'adressant aux députés bavarois il ajoute ceci: ?Vous n'êtes pas les représentants des paysans bavarois, mais d'intelligents ouvriers industriels?, il ne fit que répéter ce que Bakounine avait déjà dit en 1872. D'après Bakounine, en effet, les marxistes s'imaginent que ?le prolétariat des villes est appelé aujourd'hui à détr?ner la classe bourgeoise, à l'absorber et à partager avec elle la domination et l'exploitation du prolétariat des campagnes, ce dernier paria de l'histoire, sauf à celui-ci de se révolter et de supprimer toutes les classes, toutes les dominations, tous les pou
de l'année dernière, ait été absolument ignorée par les social-démocrates allemands. Pour dire vrai, cela n'est pas étrange du tout, mais au contraire fort natur
pieusement veilla sur l'héritage spirituel de son ami, contemplat, en l'approuvant, le mouveme
mme avait été élaboré avec l'approbation de Marx, et le plus étonnant est que cela se soit fait avec l'assentiment tacite de Marx et d'Engels qui, ni l'un ni l'autre, ne se sont opposés à cette pia fraus. Des chefs de parti qui se permettent de pareilles erreurs sont certes capables de bien d'autres choses encore. Voyons dans quels termes réprobateurs, anéantissants même, Marx critique ce programme: ?Il est de mon devoir de ne pas accepter, même par un silence diplomatique, un programme qu'à mon avis il faudrait rejeter comme démoralisant le parti.? Ce qui n'empêche nullement Marx de se taire et de ne pas protester, le programme une fois adopté. En ce qui concerne la partie ?pratique? du programme, Marx dit: ?Ses réclamations politiques ne contiennent pas autre
e puce de la solution en faisant mille combinaisons du mot peuple avec le mot état. Entre la société capitaliste et la société communiste il y a la période transitoire révolutionnaire. à celle-ci correspond une période transitoire politique dont la forme ne saurait être
donc eu lieu ici, contre laquel
i n'est pas le socialisme dans un état qui est tout le contraire du socialisme. Oui, une tentative a été faite d'instaurer en Allemagne le socialisme d'état dans son sens idéal: la réelle transformation de l'état en un état socialiste. Cette tentative fut l'oeuvre de Lassalle par sa fameuse proposition de créer, avec l'aide de l'état, des associations productrices qui, graduellement, prendraient en mains la production et réaliseraient, après une période transitoire de concurrence avec la production capitaliste privée, le véritable socialisme d'état. C'était une utopie et nous avons tous compris que cette idée n'est pas réalisable. Nous avons si complètement et formellement rompu avec cette idée utopique à présent que, au lieu du programme-compromis de 1875 qui contenait encore, quoique sous toutes sortes de réserves, l'idée de ce socialisme d'état, nous avons adopté le nouveau programme d'Erfurt. Je dis ?avec toutes sortes de réserves?, car alors on s'aper?ut qu'il y avait ici une contradiction; que le socialisme est révolutionnaire, qu'il doit être révolutionnaire et qu'il est sur un pied de guerre à mort contre l'état réactionnaire. On s'effor?a donc d'obtenir autant de garantie que possible, afin que l'état ne p?t abuser du pouvoir économique obtenu par ces associations productrices et que tout bonnement il s'assassinat lui-même. Dans le programme de Gotha on lit: ?Le parti ouvrier socialiste alleman
knecht lui-même, le parti social-démocrate allemand a
s délégués, leurs fonctionnaires qui deviennent gérants de l'industrie. Ce sont eux aussi qui se réservent le droit d'employer dans l'intérêt de tous la plus-value de la production[55]?. N'est-il pas vrai que le parlementarisme conduise inévitablement au socialisme étatiste? Bernstein ne parle-t-il pas d'une ?étatisation? de la grande production
la liberté. Pas plus qu'ils ne tolèrent la liberté dans leur propre parti, ils ne la toléreraient si en Allemagne ou a
réaction socialiste et d'agitation électorale, à base de suffrage universel accordé aux class
*
peu courtoises. Pourquoi, en effet, ne pas reconna?tre loyalement les mérites ou le savoir de l
casernes du travail. à en juger d'après la presse et l'agitation marxistes, la justice et la vérité seraient certainement la dernière des choses prises en considération dans cet état despotique et autoritaire[58]. La plus despotique confiscation de la liberté individuelle, oui, la spoliation à tous les degrés, sous la forme de l'arbitraire bureaucratique et communiste, serait la base de cet état. Par exemple, les productions de l'esprit ne seraient tolérées dans l'état marxiste qu'avec l'autorisation de Marx et des siens et Marx, en sa qualité de grand-policier, grand-censeur et grand-prêtre, n'hésiterait pas, au nom du bien-être socialiste, à exterminer les hérésies qu'actuellement il ne peut combattre qu'au moyen de quelques chicanes littéraires. Il n'y aurait, physiqu
rigoureux dans l'analyse, ne ménagez rien dans la critique, mais ne gatez pas v
t il jouit et dont il jouira encore quelque temps, probablement,-on aurait pu gonfler n'importe quel écrivain socialiste jusqu'à en faire une autorité inaccessible.? Même le plus grand adversaire de Marx considérera ce jugement comme inexact. Marx restera incontestablement, pour les générations futures, un des grands précurseurs de cette économie politique qui, surtout au point de vue critique, a combattu le vieux dogme. Par un jugement pareil on se fait plus
r l'état et par l'extension continuelle de son autorité?-cela se passe déjà actuellement.-Son pouvoir et son champ d'action s'étendent d'une manière extraordinaire. Ainsi il s'empare continuellement de nouvelles organisations: chemins de fer de l'état, téléphones de l'état, assurance par l'état, banque hypothécaire d'état, pharmacies de l'état, médecins de l'é
maintient l'exploitation par son pouvoir autoritaire et cherche en même temps à faire dévier les conséquences extrêmes de l'esclavage des salariés qu'il a érigé en principe, par des lois contre les accidents et la vieillesse, des lois sur les fabriques, et la fixation, par des règlements, de la durée de la journée de travail. Cette atténuation d'une contrainte remplacée par une autre peut être considérée en général comme un adoucissement, mais le c?té dangereux de la chose c'est que la marche en avant dans
ussi loin, mais on avance pas à pas et tout à coup on découvre qu'on est embourbé. Pour retourner il manque à la plupart le courage moral, la force pour renier leur pa
eusement l'affranchissement des masses et se met plus ou moins à la tête des mouvements révolutionnaires dans les divers pays, peut-il rêver que le prolétariat se soumettrait à une idée u
ondiale, réglant et dirigeant le mouvement insurrectionnel des masses dans tous les pays, comme on dirige une machine,-que cet établissement suffirait à lui seul pour tuer la révolution, paralyser et fausser tous les mouvements populaires? Quel homme, quel groupe d'individus, si grand que soit leur génie, oseraient se flatter de pouvoir seulement embrasser et c
e la libre expression des idées est entravée, on nuit à la société. Mill dit à ce sujet[62]: ?Le mal qu'il y a à étouffer une opinion réside en ce que par là l'humanité est spoliée: la postérité aussi bien que la génération actuelle, ceux qui ne préconisent pas cette idée encore plus que ceux qui en sont partisans. Si une opinion est vraie, ils n'auront pas l'occasion d'échanger une erreur contre une vérité; et si elle est fausse, ils y perdront un grand avantage: une conception plus nette, une impression plus vivante de la vérité, jaillie de sa lutte avec l'erreur.? Examinons n'importe quelle question: la nourriture, la vaccine, etc. La grande masse, ainsi que la science, prétend que la nourriture qui convient le plus à l'homme est un mélange de me
emands. à ce point de vue on comprend le livre de Richter[63] et sa critique atteint le but pour autant qu'elle s'adresse au s
lisme. C'est à peine si l'on conna?t un autre courant socialiste; car dès qu'on osa combattre les théories de Marx: Dühring, Hertzka et Kropotkine par exemple, furent exécutés par le tribunal sectaire sous la pr
un gend
a gend
gendarm
gendar
uelle est collective. L'état-ou, comme disent les prudents, la société-disposera donc du sol et de tous les moyens de production. (Souvent on
e avec l'ancien Pérou, ?où la masse populaire était divisée artificiellement en groupes de 10, 50, 100, 500 et 1000 individus, surveillés par des employés de tout grade, encha?nés à la terre, surveillés et contr?lés dans leur travail aussi bien que dans leur vie privée, s'exténuant sans espoir po
ine l'estomac.? ?C'est que la faim est un rude et invincible despote et la nécessité de se nourrir, nécessité tout individuelle, est la première loi, la condition suprême de l'existence. C'est la base de toute vie humaine et sociale, comme c'est aussi c
e par le suffrage universel. Même, par suite des critiques de Richter et d'autres, on a été forcé de donner un peu plus d'explications; toutefois, dans la brochure de Kurt Falk[64], on parle d' ?associations économiques (wirthschaftliche) indépendantes?, qui forment probablement des fédérations avec d'autres associations, etc.; mais du c?té scientifique socialiste officiel cette idée des tendances plus libres fut toujours combattue à outrance. Remarquons, entre parenthèses, que Kurt Falk (p. 67), croyant
ue Bebel se soit oublié un jour à en donner un aper?u dans un ouvrage où personne ne le chercherait, son liv
non plus sans raison que Kropotkine, interprétant ces paroles des marxistes: ?Nous ne voulons pas discuter les théories de l'avenir?, prétend qu'elles signifient réellement: ?Ne discutez pas notre théorie, mais aidez-n
onnaires à c?té d'idées timides et réactionnaires. En second lieu, que l'on ne sait pas abandonner les organisations du passé. On suppose l'avenir coulé dans le même moule que le passé contre lequel on se révolte, et on est tellement attaché à ce passé qu'on n'arrive pas à marcher cranement vers l'avenir. Les révolutions n'ont pas échoué parce qu'elles al
lait et elle exécuta ses projets. Depuis longtemps elle s'y préparait et lorsque le peuple se révolta, ell
etits boutiquiers et paysans sera supprimée, on se fait de ces gens des ennemis et il n'y a plus à compter sur les victoires socialistes aux élections. Parlez-leur de réformes qui promettent de l'amélioration à leur situati
étudie sous le nom de droit romain, et les sciences diverses professées dans les universités, nous habituent à croire au gouvernement et aux vertus de l'état-Providence. Des systèmes de philosophie ont été élaborés et enseignés pour maintenir ce préjugé. Des théories de la loi sont rédigées dans le
ne doit pas s'arrêter. Nous sommes forcés, dans notre propre
s ouvriers seront précisément guéris de croire à la possibilité d'obtenir par là leur affranchissement. De tels socialistes appartiennent à un parti radical de réformes, qui conserve dans son programme la transformation de la propriété privée en propriété collective, mais en mettant cette transformation à l'arrière-plan. Les considérants du programme étaient communistes et
us reconnaissons parfaitement leur droit (des marxistes) de marcher dans la voie qui leur para?t la meilleure, pourvu qu'ils nous laissent la même liberté! Nous reconnaissons même qu'il est fort possible que, par toute leur histoire, leur nature particulière, l'état de leur civilisation et toute leur situation actuelle, ils soient forcés de marcher dans cette voie. Que les travailleur
de son système. L'état politique de chaque pays, dit-il, est toujours le produit et l'expression fidèle de sa situation économique; pour changer le premier, il faut transformer cette dernière. Tout le secret des évolutio
les grands hommes, respectent la liberté de pensée, surtout quand l'opinion des autres est diamétralement opposée à la leur. On conspue l
er par là la dénégation de la liberté individuelle à la minorité. Et ce n'est autre chose que la proclamation de l'absolutisme le plus illimité. En effet, devant ce principe, tout gouvernement (monarchie, représentation du peuple ou majorité du peuple) ne doit pas seulement proclamer ce qu'il considère
de trois courants de l'idée soci
ne me soumets pas, on emploiera la force. L'idée motrice de l'activité économique résulterait d'une espèce de sensation du devoir inspiré par le communisme d'état, et là où e
mmunisme anarchiste aboutit à une dotation réciproque, sans s'occuper de la valeur des objets ou services échangés. L'idée motrice de l'activité économique serait d'une part le penchant inné vers le trav
tivité économique serait l'intérêt personnel, non dans son acception égo?ste basée sur la spoliation des autres, mais dans le sens d'un égo?sme salutaire. Nous travaillons pour vivre, pour consommer. Nous travaillons plus pour pouvoir consommer plus. Nous travaillons non par force, non par devoir, non pour
ar la clarté ni par la simplicit
l est impossible de donner une formule plus simple et meilleure que: ?Chacun donne selon ses forces; chacun re?oit selon ses besoins.? Et ceci ne suppose nullement une réglementation, individuelle ou collective, qui détermine les forces et les besoins. Chacun, mieux que n'importe qui, peut déterminer ses
elle-ci rendra possible le degré de liberté individuelle nécessaire au plus grand épanouissement du bien-être personnel. Mais c'est une utopie de leur part lorsqu'ils pensent garantir suffisamment par leur système le degré de liberté qu'ils souhaitent. Ils
e pouvoir de la société et à diminuer celui de l'i
t la plus grande énigme du sphynx social et nous ne pouvons nous soustraire à sa solution. En premier lieu l'homme est un être personnel, formant un tout en
ent de sociabilité, il veut vivre en groupe, ce sentiment doit être assez puissant qu'il lui sacrifie une partie de sa liberté individuelle. Celui qui aimera la libert
connais point d'autorité infaillible, même dans les questions spéciales; par conséquent, quelque respect que je puisse avoir pour l'humanité et pour la sincérité de tel ou tel individu, je n'ai de foi absolue en personne. Une telle foi serait fatale à ma raison, à ma liberté et au succès même de mes entreprises; elle me transformerait immédiatement
ur la foi des autres, afin de pouvoir se faire une opinion personnelle, est certainement un homme éclairé. Mais nous ne craignons pas de prétendre qu'une soumission préalable à l'autorité d'autres personnes est nécessaire pour arriver à pouvoir exprimer un jugement sain et indépendant. La recherche de l'abolition de toute autorité n'est donc pas la car
et se rallier à un autre groupe qui, d'après lui, répond mieux au but qu'il veut atteindre. Rien ne répugne plus à l'homme libre que de devoir remplir une tache dont l'accomplissement est rendu obligatoire par la force; chaque fois même que sa conviction personnelle ne considère pas cette tache comme un devoir, il la regarde comme un mal et s'efforce de ne pas l'accomplir. La contrainte de l'état-qu'il s'agisse d'un despote, du suffrage universel ou de n'importe quoi-est la plus odieuse de toutes, parce qu'on ne peut s'y soustraire. Si je suis membre d'une société quelconque qui prend des résolutions contraires à mes opinions, je puis démissionner. Ceci n'est pas le cas pour l'état. Presque toujours il est impossible de quitter l'état, c'est-à-dire le pays. Si c'est un indépendant qui cherche à le faire, il doit abandonner tout ce qui le retient au pays, au peuple, car les frontières de l'état sont les frontières du pays, du peuple.
t absorbant tout en soi et produisant tout, en dépit du riche vêtement dans lequel elle aime à se draper et des phrases ronflantes de bien-être du peuple, de respect des principes objectifs, de loi morale, n'est qu'un misérable produit de l'arbitraire et la théorie du des
rne, le souverain redevient sujet pour longtemps. On croit être son propre ma?tre et on se réjouit déjà de cette soi-disant suprématie. En 1529, à la diète de l'Empire, à Spiers, on proclama un principe dont la portée était bien plus grande qu'on le soup?
ndividus?, il oublie qu'une collection d'objets, de grains
ur empêcher ce membre de nuire aux autres. Son propre bien-être, tant matériel que moral, n'y donne pas le moindre droit. Les seuls actes de sa conduite pour lesquels un individu est responsable vis-à-vis de la société sont ceux qui ont rapport aux autres. Pour ceux qui le concernent personnellement, son indépendance est illimitée. L'individu est le ma?tre souverain de soi-même, de son propre corps et esprit. Ici se présente néanmoins encore une difficulté: Existe-t-il des actions qu
e d'individus, une liberté de convenance, leur permettant de régler de
que c'est uniquement à soi-même qu'il fait tort? Lorsque cet individu procrée des enfants héritiers du même mal, ne nuit-il pas à d'autres en dotant la société d'individus gangrenés? Mais, dit Mill, dès que, sous l'influence de la boisson, il a fait du tort à d'autres, il doit dommages et intérêts et, à l'avenir, i
La disparition de l'individualisme ferait un tort considérable à la société, car celui qui a perdu son individualité ne possède plus ni caractère ni personnalité. L'homme de génie n'est pas cel
Il est vrai que cet avantage n'est pas le privilège de tous à la fois; en comparaison de l'humanité entière il n'y a que peu d'hommes dont les expériences, acceptées par d'autres, ne seraient en même temps le perfectionnement d'une habitude déjà existante. Mais ce petit nombre d'hommes est comme le sel de la terre. Sans eux la vie humaine deviendrait un marécage stagnant. Non seulement ils nous apportent de bonnes choses qui n'existaient pas, mais ils maintiennent la vie dans ce qui existe déjà. Si rien de nouve
é ne se perd?t si on mettait des entr
effet, contre les lois, la révolte est non seulement défendue, mais elle est encore impossible. Mous pouvons les méconna?tre ou ne point encore les conna?tre, mais nous ne pouvons pas leur désobéir, parce qu'elles consument la base et les
es, elles constituent notre être, tout notre être, corporellement, intellectuellement et moralement: nous ne vivons, nous ne respirons, nous n'agissons, nous ne pensons, nous ne voulons que par elles. En dehors d'elles, nous ne sommes rien, nous ne sommes pas. D'où nous viendrait donc le pouv
elle ou plut?t l'influence naturelle de l'un sur l'autre à laquelle nous ne pouvons
onsiste l
absolue de la science, parce que la science n'a d'autre objet que la reproduction mentale, réfléchie et aussi systématique que possible des lois naturelles qui sont inhérentes à la vie matérielle, intellectuelle et morale, tant du monde physique que du monde social, ces deux mondes ne constituant, dans le fait, qu'un seul et mê
i qui aime la liberté n'acceptera d'autre autorité extérieu
ité était déjà traversée par un courant libertaire et Spencer ne fit réellement que répéter les paroles de Cicéron lorsqu'il écrivit[70]: ?L'homme doit avoir la liberté d'aller et de venir, de voir, de sentir, de parler, de travailler, d'obtenir sa nourriture, ses ha
notre individualité dans toute son expansion, mais, dès qu'il aspire à cette liberté pou
me et après les besoins corporels, la liberté est inc
e est libre qui existe par la nécessité de sa nature et est définie par soi-même, pour agir; au contraire dépendan
stion: ?Lequel des deux principes triomphera et donnera à la société sa forme définitive?? dépendra surtout de cette autre question: ?Lequel des deux systèmes permet la plus grande expansion de la liberté et de la spontanéité des hommes?? Et plus loin: ?Les institutions sociales aussi bien que la moralité pratique arriveraient à la perfection si la complète indépendance et liber
ussi peu de choix de travail ou de liberté de mouvement, qu'ils sont tout aussi dépendants de règles fixes et du bon vouloir d'étrangers qu'ils pourraient l'être sous n'importe quel système, l'esclavage excepté. Et il arrive à la conclusion que si un choix
ement à l'individualisme, ce que l'on possède, du reste, de préférable, qu'il craint toujours qu'il ne soit effacé et annihilé. En exprimant un doute il dit: ?La question est de savoir s'il restera quelque espace pour
glisse pas si facilement sur cette question, car il y revient souvent. Le communisme lui sourirait s'il devait lui garantir son individualité. On doit encore prouver que le communisme s'accommoderait de ce développement multiforme de la nature humaine, de toutes ces variétés, de cette différence de go?t et de
tes précisent si peu. Ils sont tellement absorbés par les élections, par toutes sortes de réformes du système actuel, que le temps leur manque pour discuter les autres questions. Ces réformes sont pour la plus grande partie les mêmes que celles que demandent les radicaux et tendent toutes à maintenir le système actuel de propriété privée et à rendre le joug de l'esclavage un peu plus supportable pour les trav
es se basen
ire, se basent sur l'indiv
st pas borné entr
ction, aurait bien le droit de se considérer comme anarchiste, d'après la signification que l'on donne habituellement à ce mot, et qu
l'agneau. L'unité de l'état et de la société ressemble pour Marx à l'unité de l'homme et de la femme devant la loi. L'homme et la femme ne font qu'un, mais cette unité c'est l'homme. Ainsi, d'après Marx, l'état et la société forment une unité, mais, cette unité, c'est l'état seul. Si Marx avait unifié l'état et la société et que cette unité f?t la société, les anarchistes n'auraient différé avec lui que de peu de chose. Car pour les anarchistes, la société est tout simplement
ations de Marx afin de prouver sa conception et, à ce point de vue là, on pourrait presque l'appeler le père de l'anarchie. Mais cette conception est en opposition complète avec sa principale argumentat
rrienne et capitaliste par la propriété collective du sol et des moyens de production sera nécessaire et inévitable?[73], no
leurs moyens, pour autant qu'ils mènent à la solution, sont si faibles que l'humanité pourrait attendre encore sa délivrance durant plusieurs siècles.? Pour cette raison il qualifiait le socialisme d'état de ?ten
: ?La démocratie socialiste est révolutionnaire dans son essence, le socialisme d'état est co
lent du ?soi-disant socialisme d'état? et continuent comme suit: ?Le soi-disant socialisme d'état, en tant qu'il a pour but des réglementations fiscales, veut remplac
cessité de l'exploitation des chemins de fer par l'état et ceux qui trouvent que les moyens généraux de communication doivent appartenir à l'état voteront la reprise des chemins de fer par l'état, tandis que ceux qui admettent le principe mais se défient de l'état actuel, voteront contre. Il nous para?t que la phrase ?en tant qu'il a pour but des réglementations fiscales? peut être supprimée. Mais pourquoi parler de socialisme d'état lorsqu'on désigne plut?t le capitalisme d'é
et ainsi Vollmar et Liebknecht, Rodbertus même, peuvent se tendre la main: ce n'est pas sans raison qu'on les tra
à généralement pour les chemins de fer et ainsi que l'on a essayé de le faire pour l'industrie du tabac. Petit à petit on veut mettre un métier après l'autre sous la dépenda
torité et la protection de l'état, il considère l'état comme étant placé au-dessus de tous les individus. Mais si l'essence de l'état dépend de l'existence des individus et si sa solidité est soumise à l'harmonie qu'il y a entre ses unités individuelles, il faut qu'il emploie son autorité de telle manière qu'il fasse dispara?tre toutes les causes de discorde, d'inégalité et d'injustice. Lacy ne craint pas de promettre à tous la plus grande somme de bonheur par la puissance et l'autorité de l'état.? Et plus clairement encore il dit: ?Il n'existe pas de prévention contre l'état qui agit comme entrepreneur privé; mais jamais ne se présentera la nécessité que l'état soit le seul entrepreneur, en tant qu'une coopération fédéralisée répondrait à tous les besoins de justice et atteindrait plut?t le but en accordant des récompenses
t aura beaucoup d'influence comme brochure de propagande. L'auteur en arrive à demander un monopole assurant
tat et le socialisme communal ne possèdent nu
us les barrages qu'on voudra élever seront inutiles. Une fois engagé sur cette pe
u congrès du parti à Berlin. Mais la social-démocratie, qui poursuit au Reichstag la réalisation du programme pratique, n'est en réalité autre chose qu'un système de demi-mesures. N'agrandit-on pas ainsi la compétence de l'état actuel? Qui donc, si ce n'est l'état, doit exécuter les résolutions, dès que les diverses revendications sont réalisées? On sait que la fraction socialiste du Reichstag allemand a présenté un projet de
rmes tendant à l'amélioration de la situation de la classe ouvrière sous le système économique actuel. Elle ne considère ces réfor
ants mais non satisfaits; acceptez ce que vous pouvez obtenir et considérez-
prépondérante dans les discussions. Et si la social-démocratie n'échoue pas sur le rocher du socialisme d'état, ce sera grace aux anarchistes. Tous nous nous sommes inclinés plus ou moins devant l'autel où tr?nait le socialisme d'état; mais dans tous les pays la même évolution se produit maintenant; reconnaissons honnêtement que ce sont les anarchistes qui nous ont arrêtés pour la plupart et nous ont débarrassés du socialisme d'état. Personnellement, je me suis aper?u peu à peu que mes principes
'état faiblit à mesure qu'il ne se sent plus capable d'enrichir une classe de citoyens, soit aux dépens d'une autre classe, soit aux dépens d'autres états. Il dé
alisme autoritaire et u
a se faire en
en quelque manière. Mais la liberté est en soi-même une chose vide, négative. La liberté est l'atmos
esclavage. La liberté sans égalité est un mensonge. Il ne peut être question de liberté que lorsqu'on est complètement indépendant sous le ra
tend qu'il y a un
e ou la libre participat
ectuelle, ou la liber
la faculté de développer
r la majorité des peuples civilisés et instruits, mais elles sont complètement annihilé
de joug si cela
e conquête préalable par M. Marx et ses adhérents, mais la grande liberté humaine qui, détruisant les cha?nes dogmatiques, métaphysiques, politiques et juridiques dont tous se trouvent aujourd'
est la négation de la liberté de chacun et qui par là-même devient un mensonge, une fiction, ayant pour doublure réelle l'esclavage, mais la solidarité qui est au contraire la confirmation et la réalisation de toute liberté, prenant sa sourc
ce des lois mais par la force des choses, la propriété collective, pour guider l'expérience, c'est-à-dire la pratique et la
dompter les insoumis, mais, quand la chose est jugée nécessaire, on laisse ren
d'être appréhendé au collet, de l'être par un agent de police socialiste ou par un agent de police capitaliste; de compara?tre devant un juge socialiste ou capitaliste lorsqu'on ne veut pas avoir affai
le l'effroyable drame de la famille Hayem à Paris: un père, une mère et six enfants s'asphyxiant pour en finir avec leur vie de privations et de misère, le même jour où Paris était en liesse et illuminé pour la fête du 14 Juillet, commémorative de la prise de la Bastille? Il importe peu au pauvre qu'il y ait des employés républicains, des receveurs républicains, mettant la main sur le peu qu'il possède lorsqu'il ne paie pas les contributions; qu'il y
cialiste serait obligé de maintenir un corps de gendarmes pour arrêter les malfaiteurs de droit commun, nous n
toritaire ne peut se passer d'une
des fainéants, des i
ne mangent en réalité que du pain de miséricorde car ils n'aident pas à la production, faites appel à leur amour-propre, à leur sentiment d'honneur, et presque tous deviendront meilleurs; si, malgré tout, quelques-uns continuaient une vie aussi déshonorante, ce serait
ou moins en ennemi vis-à-vis d'un autre groupe. Longtemps encore on pourra prêcher la fraternité; tant que les enfants ne verront pas par l'éducation collective qu'ils appartiennent à une seule famille, ils ne conna?tront pas la fr
t d'orphelinats ou d'établissements où les enfants soient enfermés derrière d'épaisses murailles, sans conna?tre les soins familiaux; non, tout ce qui sent l'hospice doit être banni. Il faut des insti
est naturellement tout autre. Si l'enfant appartient à l'un des parents, c'est évidemment à la mère. Même par rapport à l'amour maternel la question se pose si ce n'est pas une suggestion, une imagination. Il existe évidemment un lien entre la mère et l'enfant, non parce qu'ils sont consanguins, mais parce que la mère a toujours soigné l'enfant. C'est une question d'habitude et la tyrannie des habitudes et coutumes est encore plus grande que celle des lois. (Songez par exemple à la puissance de la mode, à laquelle personne n'est forcé de s
prendre qu'elles-mêmes ne pourraient jamais les entourer d'aussi bons soins que la collectivité; par elle les enfants seraient mieux traités, s'amuseraient davantage et comme, dans l'avenir, le nombre des mères instruites et sensées ne peut qu'augmenter, elles prouveront
e pour d'au
lontariat y fut appliqué avec succès. Autre exemple: c'est la Société de la Croix-Rouge, qui soigne les blessés. L'abnégation des hommes et des femmes qui s'engagent volontairement à faire cette oeuvre d'amour, est au-dessus
de l'état. Au diable donc la Croix-Rouge avec ses h?pitaux hygiénique
directions de chemins de fer aient d? contribuer à l'organisation de ces services internationaux? L'intérêt
omprendre ces choses-là et qu'elles devront être impo
sait se conformer aux lois non écrites qui nous disent de ne pas nous nuire respectivement, et chacun agit en conséquence. Les diverses forces et tendances de la société changeront toujours suivant les circonstances et prendront de nouvelles formes. L'esprit de com
ffre. Une chose dépend de l'autre et les plus petites causes ont parfois les plus grands effets, qui se font sentir partout. Le tort qu'un individu se fait à lu
transforment continuellement. Parfois l'état est un lien qui enserre la société de telle manière qu'il l'empêche de se développer. C'est le cas aujourd'hui. L'état peut avoir été pendant un c
ue le sera t?t ou tard son extinction complète, aussi nécessaire que l'ont été la bestialité primitive et les divagations
ha?nés pendant des siècles, et de plus en plus se forme en nous la convic
était toujours vrai, comment expliquer alors l'opposition que l'on fait à l'état? Il s'agit en outre de savoir si la partie que l'on cite ne constitue justement pas l'esse
le et le bien-être des peuples sont immolés à la grandeur politique; et plus cette immolation est complète, plus l'état est parfait. J'en conclus, et c'est une conviction, que l'empire de Russie est l'état par excellence, l'état sans rhétorique et sans phrases, l'état le pl
expression employée à ce sujet par Bakounine est spirituelle; il dit: ?Chaque état est une église terrestre, comme to
iberté? Si la conscience et la vie individuelle constituent une partie intégrale de l'homme, cette partie ne peut se fondre dans la communauté, mais reste sép
confirmation. Je ne deviens libre vraiment que par la liberté des autres, de sorte que plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent et plus profonde et plus large est leur indépendance, plus étendue, plus profonde et plus large devient ma propre liberté. C'est au contraire l'esclavage des hommes qui pose une barrière à ma liberté, ou, ce qui revient au même, c'est leur bestialité qui est une négation de mon humanité, parce que, encore une fois, j
t lorsqu'il divise la liberté en trois moments d'évolution, 1° le plein développement et la pleine jouissance de toutes les facultés et puissances humaines pour chacun par l'éducation, par l'instruction scientifique et par la prospérité matérielle; 2° la révolte de l'individu humain contre toute autorité divine et humaine, collective et individuelle, qu'il subdivi
rres d'achoppement de l'humanité. Il est facile de philosopher là-dessus, mais dans la réalité on verra que la liberté absolue est impossible dans l'humanité et qu'il faut chercher une limite que chacun puisse acce
'individu prendra-t-il dans la société?? Cette question se
uments, mais parce que de nouvelles situations sont nées auxquelles ils ne s'adaptent pas et qui empêchent par conséquent leur viabilité. Dans la lutte pour la vie plusieurs croyances n'existent plus et celles-là seules se sont maintenues qui ont pu s'adapter aux situations nouvelles. Si l'homme a besoin d'une religion-et il y a des gens q
iques. Ils deviennent surannés et à de nouvelles co
e continuellement à la même hauteur, ou prend même une direction rétrograde, et il faut du temps avant de constat
l, plus de puissance matérielle, plus d'hom
eux principes: au
alisme autoritaire, l'autre d
compétence de l'état dans la société existante. C'est ce que font les social-démocrates qui prenne
térêts, sont poussés à se réunir afin de coopérer au même idéal, mais qui gard
a et pénétrera l'humanité que lorsqu'elle aura p
TE
s la Société nouvelle, mais
ociété nouv
ociété nouv
eit 1895, E
der deutschen Sozialdemok
élections dans le roman de Georges R
s pratiques ils en font usage à leur profit si c'est possible. Leur théorie est: ch
mmunistische Manifest und d
et Antithéologisme. Lettres sur le Pat
ale Gids, IIe ann
té nouvelle, année
iger à nos lecteurs cet indigeste morceau de
t, 1894-1895, no 1
Zeit XII
oi du cha
t, 1894-1895, n° 9
iste, juillet-déc
re écrite par un radical malgré son titre socialiste. M. Picard y dit, en passant, qu'il veut l'abolition de la
mme agricole des socialistes belges, adopté
tion des comi
ombre égal par les propriétaire
ns collectives et individuelles entre les propri
tion du contr
par des comités d'arbitrage ou pa
sortant pour la plus val
e mesure plus étendue que celle fixée pa
du privilège
état contre les épizooties, les maladies des plantes,
ignement agricole gratuit. Création ou développeme
'un service médic
pour le locataire de détruire en toute s
voirs publics dans la c
e semences e
rication
oitation en commun d
nte des
tion collecti
le parlement allemand a
té Nouvelle, 10° a
ntwort auf Proudhon's Philosophi
ncore les noms dans les Principes du Socialisme, manifest
e I, Marx et Engels, le cou
ssit?t que possible, mais notre intérêt et notre tache est de faire la révolution permanente, jusqu'au moment où les classes plus ou moins possédantes seront chassées du pouvoir, où le prolétariat aura conq
n pour la révolution elle-même, chacun sait que l
t bien autre que celui de nos social-démocrate
de la ?conquête du pouvoir politique? le but principal du par
es Parteitages der Sozial-demokratischen P
que nous voulons réaliser dans l'ordre économique existe déjà dans l'ordre politique.? D
nquête du
, I. Gesellschaftliches und Privatei
erspicace, écrivit-il, après ce congrès, que les social démocrates allemands agissaient sagement et que, à peu de chose près, les radicaux pou
collectivisme, c'est entendu. Encore faut-il dire que plus on avance et plus ce qu'il y avait d'excessif et d'absolu dans le collectivisme du parti ouvrier se corrige et s'assouplit aux nécessités de la pratique des choses. Mais sans qu'il soit même nécessaire d'
rts on se refuse à toute discussion principielle avec ses adversaire
ichte der Nationaloekonomie und des
iheitliche Sozialismus im Gegensatz
son attitude au dernier c
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sous ce pseudonyme a crit
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d'articles écrits par les membres d'
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AL-DéMOCRATES ET LA LIBERTé D
rticiper on a tout à perdre et rien à gagner. On ne conna?t alors ni les compromis ni les intrigues, ni l'esprit d'opportunisme, prêt à accommoder les principes selon les
individus sont susceptibles de s'élever à un tel degré de hauteur qu'ils peuvent sacrifier tous leurs biens,
le socialisme de notre temps à son éclosion, sont si remarquables que l'observateur historien doit en être frappé. Dans leur origine comme dans leur développement, les mêmes caractères se constat
r à leurs besoins et c'était aux heures du repos, la journée finie, qu'ils allaient prêcher leur doctrine sans ambition d'en tirer profit. Aussi, quand, en traversant Jérusalem, on demandait, dans les maisons des gens aisés et responsables, ce que
nsi dans le social
rrière parce qu'ils avaient des principes que les chefs et les patrons ne tolèrent pas. Mais, malgré les persécutions, ils continuent leur route et ils prêchent leur évangile avec la même ardeur et la même conviction que les anciens chrétiens. Les persécutions même ont été pour eux un moyen de triompher, car,
Constantin le Grand-ainsi le nomme l'histoire, car l'histoire a été écrite par des chrétiens, sinon on le signalerait comme il
n mouvement est détourné au profit d'un politique, ce mouvement est perdu. Un d'entre ces hommes nous a légué ces belles paroles: ?Quand les églises furent de bois, le christianisme fut d'or, mais quand les églises furent d'or le christianisme fut de bois?. Nous pouvo
en se donnant des airs de socialiste, il a même semblé un moment, que ce prince voul?t jouer le r?le d'un nouveau Constantin. Le pape aussi, le chef du corps le plus réactionnaire du monde, de l'église catholique, a donné une encyclique dans laquelle il se rapprochait du socialisme. Chaque jour enfin on entend dire de M. X ou de M. Y qu'il s'est déclaré socialiste. Kropotkine a très bien caractérisé ces gens-là, quand il a écrit: ?Il se constituait au sein de la bou
ais socialistes, et en acceptent l'étiquette que dans une politique qui consisterait à se montrer tels qu'ils sont, c'est-à-dire, des ennemis
e religion d'état. Les deux tendances sont étatistes, c'est-à-dire prétendent faire de l'état une providen
s au salut des croyants. Les socialistes ont leurs congrès où leurs chefs viennent de partout, pour délibérer ensemble, régler leur tactique et suivre le même chemin qui doit conduire
sios) ou bien si le fils est identique au père (homo?ousios). On avait deux sectes, l
politique. Les uns disaient: l'action politique est le salut pour les
en pour les ambitieux de monter sur le dos des ouvriers. Pensez à Tolain, à d'autres encore. Ainsi, on avait d
s les siècles pendant lesquels ils se sont tous développés ont passé sans exercer une favorable influence
le sel du monde, propre à le sauver des idées étroites et bo
es marchands et les banquiers de la synagogue et disait ne pas être venu apporter la paix, mais le glaiv
quelques améliorations de la machine gouvernementale, elle doit être la Révolution Sociale. Mais maintenant, l'esprit révolutionnaire va diminuant. Les chefs du so
nus étatistes, à la religion d'état répond le socialisme d'état. Et la tristesse est grande à voir ceu
me on le fait en niant le socialisme des anarchistes, il est nécessaire de savoir ce que c'est que le so
de travail, le principe de la socialisation des moyens de production. Ce qui caractérisait le socialiste, était d'admettre la nécessité de supprimer la propriété individuelle, source de l'esclavage é
es de la machine gouvernementale et législative, nous améliorerons peu à peu le sort des ouvriers. Tout ne se fait pas en une seule fois. Et Bebel promettait: ?Quand nous aurons en main le pouvoir législatif, tout s'arrangera bien.? Ils oublient les paroles de Clara Zetkin au Congrès de Breslau: ?Quand on veut démocratiser et socialiser en gardant les cadres actuels de l'état et de la société, on demande à la social-démocr
de l'abolition de la propriété individuelle fut celui qui perm
ires des savants et voyons la défin
bs
lequel on aspire à une reconstruction complète de la
édie Amé
s exposés socialistes on trouve l'idée du changement de gouvernement, avec cependant cette différence radicale que quelques socialistes désirent l'abolition finale des formes existantes de
pédie d
i ont pour but un changement radical de l'ordre social et économique existant maintenant et son remplacement par un ord
édie de
ines ayant pour but la transformation entière de la société bourgeoise et la mise
's Ency
été et veulent introduire une nouvelle distribution de la propriété et du travail dans l
la langue fran
née aux réformes politiques. Le communisme, le mutualisme
de l'Académ
des conditions de la société et qui la veulent
ncyclopédique
e scientifiq
du gouvernement embrasseraient l'organisation de toutes les industries du pays. Dans un éta
a violation par l'état dans la communauté socialiste. Les anarchistes sont divisés en Mutualistes, qui cherchent à atteindre leur but par d
ionnaire de
ansformer la propriété au moye
ndres, on lit: socialisme-système social ou ensemble de systèmes sociaux dans lesquels les moyens de pr
ent pas des socialistes. La plupart des définitions leur sont applicables aussi. Peu de temps avant
es générations du passé, deviennent la propriété commune de l'humanité par l'expropriation des possesseurs actuels, de manière que les ouvriers puissent obtenir le produit intégral de leur travail, soit par le communisme absolu, soit en recevant chacun selon ses forces. Nous voulons la fraternité, la solidarité et le trav
e les autres sentir son influence dans l'administration des affaires publiques.? Il est absurde de prétendre que les anarchistes qui veulent abolir la propriété individuelle ne sont pas des socialistes. Au contraire, ils ont plus de droit à se nommer ainsi que Liebknecht par exemple qui, dans un article du Forum[79], s'est
e nous demand
rmanentes et la création d'une milice nationale, de sorte que chaque citoyen soit soldat et chaque soldat citoyen; une cour internationale d'arbitrage entre les nations différentes; des droits égaux pour les hommes et les femmes,-une législation protectrice de la classe ouvrière (limitation des heures de travail, réglementation sanitaire, etc.) Est-ce que l
avons prouvé que nous aspirons à la transformation légale et constitutionnelle de la société. Nous sommes des révolutionnaires-sans aucun doute-parce que notre programme veut un changement total et fondamental de notre système social et économique, mais nous sommes aussi des évolutionistes et des réformateurs, ce qui n'est pas une contradiction. Les mesures et les institutions que nous réclamons sont déjà réalisé
vriers au parlement auront la majorité?-quelle na?veté de croire à cette possibilité!-?le gouve
s conditions désirées par nous peuvent être réalisées seulement par les moyens révolutionnaires et sanglants, car les riches ne céderont jamais volontairement les moyens de production qu'ils ont en leur pouvoir. C'est une grande erreur. Nos desiderata peuvent
nt devenus seulement des réformateurs persuadés que le temps approche où ils auront le pouvoir et dans leur imagination ils se croient déjà
du capital Karl Marx: ?Le suffrage universel voile, au bénéfice de la bourgeoisie, la véritable lutte à entreprendre. On amuse le peuple avec les fadaises politiciennes, on s'efforce de l'intéresser à la modification de tel ou tel rouage de la machine gouvernementale; qu'importe en réalité une modification si le but de la machine est toujours le même, et il sera le même tant qu'il y aur
t nous ne jouissons pas en France. Lorsque la Suisse a voulu échapper à l'invasion cléricale, lorsque les états-Unis ont voulu supprimer l'esclavage, ces deux r
is de voir le candidat Deville abjurer solennellement les erreurs (?) de sa jeunesse. Quant à la petite bourgeoisie, elle l
uront à cet égard qu'à se préoccuper d'une chose, de l'efficacité de leurs armes, sans s'inquiéter de leur nature. Il leur faudra évidemment, afin de s'assurer les chances de victoire, n'être pas inférieurs à leurs adversaires et, par conséquent, utiliser toute les ressources que la science me
assez
e que la chimie et en général la science donne aux ouvriers tout ce dont ils ont besoin pour la destruction de la société. C'est un appel formel à
son exploitation et maintenir dans la soumission ses exploités.? Il voyait clairement que ?c'est un mauvais système pour détruire quelque chose que de commencer pa
sinon fortifier l'état et favoriser l'
buts aussi différents que la liberté, le bien-être de tous et l'exploitation du plus grand nombre par quelques-uns, poursuivis par des moyens aussi différents que le libre concours des volontés et des bras et la coercition en tout et pour tout? N'est-ce pas prêter inutilement le flanc à
voyez votre image dans le miroir du Catéchisme socialiste et dites-nous si vous n'êtes pas frappé de la ressemblance en
a solution du problème social par la conquête du pouvoir administratif dans la commune. Il ne croit pas, il n'a jamais cru que, même débarrassée de l'obstacle du pouvoir central, la
al-démocrate allemand a été grande, car c'est en se modelant sur lui que le parti ouvrier fran
isme? Est-ce qu'on n'a pas adopté au Congrès International Socialiste des travailleurs et des Chambres syndicales ouvrières de Londres (1896) que ?la conquête du pouvoir politique est LE MOYEN PAR
encore cette conquête, e
onseil général à New-York. Naturellement ce remplacement fut la mort de l'Internationale. L'histoire se répète, a dit le même Marx, une fois comme tragédie, une seconde fois comme farce[80]. Nous voyons maintenant la vérité de cette observation, car en décidant que le prochain congrès se tiendra en Allemagne, on a tué la nouvelle Internationale; en effet, quel révolutionnaire, quel libertaire pourra assister à un congrès en Allemagne? Peut-être verra-t-on là se répéter en grand la scène dont nous avons été témoin à Londres. Il y avait
ion des pouvoirs: je n'ai pas besoin d'un mandat spécial, je suis l'empereur des Allemands et par cela même, je suis le représentant du peuple par excellence, j'ai un mandat supérieur à
es résolutions prises. Cette minorité était formée des délégués suivants: 4 Espagnols, 5 Belges, 2 Jurassiens, 2 Hollandais[81]
pouvoir politique était le p
aire pour amener cette destruction ne pouvait être qu'une tromperie de plus et serait
et les libertaires (école de Bakounine) d'aujourd'hui est, au point de vue des principes en jeu, exa
res des policiers, Guesde fut traité de policier. Cette même tactique, imposée par Marx et Engels au parti social-démocrate allemand, est suivie maintenant par Guesde vis-à-vis de ses antagonistes qu'il signale d'abord comme anarchistes, ensuite comme policiers[82]. Dans une lettre de Guesde, datée du 22 septembre 1872, cel
les du prolétariat pour leur donner une tournure démocratique.? Les social-démocrates du type allemand ont abandonné avec une rapidité curieuse ce qui était la raison même de leur existence comme socialistes et ils ont adopté le point de vue de
a politique e
traduction anglaise de 1867 on a intercalé les mots, ?comme moyen? (as a means) après ?mouvement politique? sans que cela ait été approuvé par le congrès. Pour défendre l'action politique on en appelait à ces
n dans laquelle on dit que le but du socia
on aurait conquis les pouvoirs publ
ce l'émancipation publique comme le but principal, au
nt le contrair
conditions économiques peuvent être réglées par les conditions politiques e
jouer leur r?le dans les parlements, et si les ouvriers ne sont pas assez intelligents pou
dicaux, sont en train de devenir un parti gouvernemental, tel le Parti Ouvrier en France qui a soutenu le ministère Bourgeois, même quand ce dernier refusait d'abolir les lois criminelles cont
riers peuvent marcher tous ensemb
de grandes divergences d'opinion
er fidèle à l'action économique et que quiconque veut la scission,
II de Russie fut une action politique, et nous l'avons approuvé en souhaitant qu'une telle action politique se produise partout. Travailler à abolir l'état, voilà l'action politique par excellence. C'est pourquoi il est inexact de dire que nous repoussons l'action politique. L'action parlementaire et l
iste international, d'une dictature social-démocrate qui arrêtera tous les mouve
endent prononcer ce mot affreux. Le Conseil général du Parti ouvrier fran?ais n'a-t-il pas eu la brutalité de dire que le chauvinisme et l'anarchie étaient les deux moyens des capitalistes pour entraver l
à nous calomnier et à placer des obstacles sur notre route. M. Andrieux, le préfet de police fran?ais, n'a-t-il pas écrit cyniquement dans ses Mémoires, qu'il subventionnait les anarchistes parce qu'il pensait que le seul moyen de dét
Si l'on exclut du socialisme les Kropotkine, les Reclus, les Cipriani, les Louise Michel, les Malatesta, on tombe dans
désirent que la nationalisation de l'industrie soit remise aux mains de l'état, de même celle du sol et du capital pour laq
s'est opérée, élucidant la situation, pla?ant d'un c?té les étatistes qui veulent la tutelle providenti
socialiste, qui va maintenant nous dire pourqu
heurs d'absolu, ils rêvent la supp
tout en désirant une extension indéfinie de la liberté, ils n'espèrent point qu'on arriv
l-démocrates disent des anarchistes, les libéraux le disent des socialistes et les conservateurs des libéraux. Mais c'est là une phrase tout juste et [Note du transcripteur: mot illisible]. Quand
autorité et ce minimum d'autorité, dont parle M. Ren
t là une autre question. En tout cas, il n'y a pas entre les deux desiderata opposition de principe. Lorsque les socialis
aussi pour chaque individu, car il ne peut exister de bonheur parmi les hommes qui ne sont pas libres. Toutefois ce mot crée beaucoup de malentendus. La définition de Spinoza[86], au XVIIe siècle, est celle-ci: ?une chose qui existe
i constitue l'ess
extérieurs. La liberté, c'est l'absence de cont
tte liberté ne conna?t nulles frontières artificielles
naturellement et complètement. Toutes les autres écoles tablent sur des idées cristallisées; elles conservent enclos dans leurs programmes des principes qu'elles considèrent comme trop sacrés pour être modifiés par des investigations nouvelles. Il y a chez elles toujours une limite, une ligne imaginaire au delà de laquelle l'esprit de recherche n'ose pas pénétrer. La science, elle, est sans pitié et sans respect, parce qu'elle est obligée d'être ainsi; les découvertes et conclusions d'un jour sont anéanties par les découvertes et c
pratique et opportuniste, d'accepter tous les compromis afin de conquérir dans l'état un pouvoir, grace auquel on peut accomplir les actes mêmes qu'on a toujours désapp
pas espérer conquérir le plus haut degré de liberté, de ne pas croire à son extension indéfinie. Stuart Mill se montre moins sectaire, quand il dit: ?Nous savons trop peu ce que l'activité individuelle d'un c?té et
siques qui deviennent plus modérés et plus faciles à dominer à mesure que la civilisation grandit, ce besoin cro?t et augmente en force au lieu de s'affaiblir à mesure que les qualités intellectuelles et morales se développent d'une fa?on plus harmonique. Les institutions sociales, comme aussi la moralité, atteindront la perfection, quand l'indépendance complète et la
nte du philosophe anglais au
u'il méconna?t ses adversaires en leur attribuant ce qu'ils ne disent pas, et d'autre part parce qu'il
if et moins justifié que partout ailleurs dans les pays qui jouissent d'une constitution libérale ou républicaine; ils répudie
ent. Il y a des socialistes, qui sont beaucoup plus violents que les anarchistes. On ne pe
attentat individ
s des morts d'un champ de bataille sont beaucoup plus éloquents que ceux du champ de l'industrie. En réalité le nombre des victimes de l'industrie est beaucoup plus considérable que celui des victimes des guerres. Comparez ces chiffres tels qu'élisée Reclus les donne. La mortalité annuelle moyenne parmi les classes aisées est d'un pour soixante. Or la population de l'Europe est d'environ trois cents millions; si l'on prenait pour base la moyenne des classes aisées, la mortalité devrait être de cinq millions. Or, il est en réa
un chef-d'oeuvre de logique
sa t
oc par la société, eh bien! ?puisque vous rendez ainsi tout un parti responsable
ison, ce n'est pas nous qui fixons les mo
enry co
t sont enfin las de leurs souffrances; ils montrent les dents et fr
e humaine, parce que les bourgeo
ssins qui ont fait la
raiter les aut
es faubourgs, se meurent lentement d'anémie parce que le pain est rare à la maison, ces femmes qui, dans vos ateliers, palissent et s'épuisent pour gagner quarante sous par jour, heureuses encore quan
essieurs les bourgeois, et convenez que n
s cependant il n'hésitait pas, car il était convaincu qu'il donnait sa vie pour une grande idée. Tous les attentats jusqu'à lui furent des attentats politiques qu'on peut
and il disait: ?La bombe du café Terminus est la réponse à toutes vos violations de la liberté, à vos arrestations, à vos perquisitions, à vos lois sur la presse,
veugle, mais pourquoi pas du fusil et d
yrannie, si chaque ministre qui trompe le peuple était tué, si chaque juge qui condamne des pauvres, des innoce
s adversaires: la violence ou bien la crainte de la violence. On ne doit jamais oublier que la classe ouvrière est en état de déf
a professée de tous temps, et il y a des anarchistes qui la désappro
es individus à faire telle ou telle chose, à accomplir tel ou tel acte. Nous sommes persuadés que les individus ne font que ce qu'ils sont bien décidés par eux-mêmes à faire; nous croyons que les actes se prêchent par l'exemple et non par l'écrit ou les conseils. C'e
s qui n'étaient pas anarchistes, n'ont jamais eu la lacheté de désapprouver les actes individuels, quoique sachant très bien qu'un attentat de cette sorte ne résout pas la question sociale. On l'a compris toujours comme un acte de revanche légitime, comme une représaille selon le soi-disant droit de guerre qui dit: à la guerre comme à la guerre!
sultat d'une évolution accomplie durant des siècles et qu'on ne peut la refaire d'un coup. Le temps des miracles est mythologique. Les anar
dmirable, mais le peuple n'est pas m?r encore pour vivre dans un tel milieu. Et nous répondons alors: est-ce une raison pour ne pas travaille
nde dit: ce n'est pas possible! et accepte passivement le joug de la société actuelle, il est évident que l'ordre bourgeois aura encore de longs siècles devant lui. Si les premiers penseurs qui ont combattu l'église et la monarchie pour les idées naturelles et l'indépendance et ont affronté le b?cher et l'échafaud s'étaient dit cela, nous en serions enco
e Renard est
stances seront plus favorables
on si chacun avait
equel l'homme vit exerce une influence décisiv
s fruits. Comme la goutte d'eau s'infiltre, dissout les minéraux, creuse et se fait jour, l'idée pén
possible. évolution et révolution ne sont pas des contradictions, ce sont deux anneaux d'une même c
croyance que la lutte des classes peut être supprimée par un acte du parlement, ou que la propriété privée peut êtr
donne de
rance. Les anarchistes s'écrient en conséquence: agissons dès maintenant comme si la patrie n'existait plus. Les socialistes disent au contraire: ne com
re régner la justice sur la terre. Agissons donc, reprennent les anarchistes, comme si la loi n'était d'ores et déjà qu'une entrave toujours nuisible ou superflue. Non, répliquent les socialistes, émanci
quoi satisfaire ses besoins. Et les anarchistes de conclure: à quoi bon dès lors régler la production et la répartition de la richesse sociale? Agissons immédiatement comme si l'on pouvait puiser à pleines mains dans u
entre les anarchistes e
réformateurs, qui veulent transformer la s
incipe et personne n'en trouvera
classe ou d'un seul individu à dominer une autre classe où un autre individu. Tolsto? l'a dit d'une manière si parfaite qu'on ne peut rien ajouter à ses paroles. ?Dominer, cela veut dire exercer la violence, et exercer la violence cela veut dire faire à autrui ce que l'on ne veut pas qu'autrui vous fasse; par conséquent dominer veut dire faire à autrui ce qu'on ne voudrait pas qu'autrui vous fasse, cela veut dire lui faire du mal. Se soumettre, cela veut dire qu'on
une confusion facheuse de remplacer l
s socialistes qui ne cherchent pas l'abolition de l'état, mais au contraire veulent la centralisation
nt comme un oeuf à un autre. Ils dif
diction quoiqu'il les appelle ?deux variétés indépendantes?, appellation qui nous pla?t beaucoup mieux, ca
ialisme d'état, ou paternalisme ou contr?le gouvernemental de chaque chose. L'étatiste tache d'améliorer et d'émanciper les ouvriers par les lois, par la législation. L'étatiste demande le droit de choisir ses propres réglementateurs. Les anarchistes ne veulent avoir
sés au progrès de la civilisation humaine. Le premier est l'église qui détermine ce qu'on doit croire; le second est l'état qui détermine
entation des lois. Il est possible que nous serons obligés dépasser par cette route, c'est-à-dire d'en venir par la multiplication des lois à l'abolition, des lois, mais cette période sera une via dolorosa. Par exemple
les autres. Quand on d?ne à table d'h?te, on ne voit pas quelqu'un prendre tout, de fa?on que les autres n'aient rien, on ne se bat pas pour être servi le premier, tout va selon un certain ordre et les convives observent des règles de politesse, que personne n'a dictées. Chacun re?oit assez et la personne qui est servie la dernière aura sa portion comme les autres. Pourquoi oublie-t-on toujours ces exemples qui no
on donne aux enfants une éducation basée sur le respect des lois. Le système capitaliste d'au
r conserver un tel gouvernement pour une phase économique nouvelle, c'est raccommoder un habit neuf avec de vieux lambeaux. à chaque phase économique correspond une phase politique et c'est une erreur que de penser pouvoir toucher aux bases de la vie économique actuelle, c'est-à-dire à la propriété individuell
obés, soit aux producteurs, soit à la société entière. Les socialistes ont déjà fait maintes fois l'histoire de la Genèse du capital. Ils ont raconté comment il est né des guerres et du butin, de l'esclavage, du servage, de la fraude et de l'exploitation moderne. Ils ont montré comment il s'est nou
mérique les lois sur le travail, dont les inspecteurs disent que l'application laisse beaucoup à désirer, elle n'est plus appliquée quand les patrons et avec e
un malheu
toujours
uple ne manque jamais de présenter une déclaration des droits aussi ra
avertir, car un averti en vaut deux. Le peuple est toujours servi beaucoup moins bien que les souverains. Il a ses orateurs, qui ont une grande bouche et de belles paroles; mais les souverains ont leurs serviteurs, qui parlent moins mais agissent
opinion quand bon leur semble et, lorsqu'ils craignent de perdre leur tr?ne, ils font
exemple
à Paris et le roi Louis-Philippe fut chassé de France. Cette révolution fit son chemin. à Vienne, à Berlin et dans beaucoup de villes de l'Europe on éprouva l'influence de cette secousse politique; alors le roi Guillaume trembla pour son tr?ne, il eut peur de suivre le même chemin que son collègue L
souvent les mêmes personnes faire le
rdre fut: si vous consentez à désarmer, je vous donnerai une constitution. Le peuple a toujours trop de confiance, il crut le roi, il déposa les armes, et quand l'effervescence fut passée, le roi restant très bien armé, fut
inces marchent au despotisme
uples esclaves, mais ce sont les peuples
oujours un peu supérieur à ceux qui l'ont fait tyran. Au lieu de condamner un tyran, il faut condamner encore plus le pe
us prêchons l'abolition des institutions. L'état est la tyrannie o
sation violente de la société, arrivant spontanément, par une sorte de miracle. Sans les individus émancipés, il n'est pas possible de réorganiser et s
et, le retour à la barbarie. Mais qu'est-ce que l'état actuel sinon le vol, la rapine, l'assassinat, la b
mauvais domineraient les bons, car ce sont j
nisme fut perdu. Il faut choisir entre l'organisation gouvernementale et le vrai christianisme qui est plus ou moins anarchiste. Qu'est-ce qu'enseigne l'ap?tre saint Paul quand il dit que le péché est venu par la loi, et dans l'ép?tr
béit; ce qui est le contraire du christianisme primitif, qui nous en
r ce sujet sont curieux. Quand on demande à quelqu'un: Avez-vous personnellement besoin de l'état et de ses lois? on re?oit toujours la même réponse. L'état ne m'est pas nécessaire, mais il est nécessaire pour les autres
e montrent en tant que chrétiens les ennemis acharnés de toute aut
z seul
de servir dans l'armée co
même aux préparatifs de cette guerre? Mais il n'ose pas seulement se servir d'armes meurtri
r un gouvernement, soutenu par la violenc
à une oeuvre juste en elle-même et do
imp?t à un sembla
e gouvernement, sont payés sans qu'intervienne la volonté des contribuables. On ne peut refuser de les
électeur, juge ou fonct
à la jurisprudence, au gouvernement, pr
établissement de la paix universelle entre les hommes (Boston, 1838) ont pour devise: ne résistez pas au méchant (saint Mathieu V:39). Ils disent sincèrement: ?Nous ne reconnaissons qu'un roi et législateur, qu'un juge et chef de l'humanité.? Et Tolsto? a peut-être r
r la masse, et c'est pourquoi les gouvernements punissen
x qui pensent que la liberté individuelle et la satisfaction complète des besoins physiques et moraux de l'individu seront garanties dans la société future, sont des utopistes.? Seulement il y a des accommodements avec les chefs comme avec le ciel et ce même auteur dit aussi d'une fa?on aussi malicieuse que juste: ?Marx et Engels sont les
place prépondérante il veut donner à la personnalité, à l'individualité. Et certainement quand on tue l'individualité, on tue tout ce qu'il y a de haut et de caractéristique dans l'homme.
n contre la discipline. Et il y a peu de personnes qui aient compris les idées supérieures de Wilhelm von Humboldt[91], quand il dit que ?le but de l'homme ou ce qui est prescrit par les lois éternelles et immuables de la raison, et non pas inspiré par les désirs vains et passagers, doit résider dans le développement le plus harmonieux possible des forces
veraineté de l'individu finit de soi-mêm
la propriété de l'individu et quel
ait été dit par eux et qu'après eux la doctrine se soit cristallisée en un dogme comme dans l'église chrétienne. Les principaux écrivains du parti social-démocrate sont des commentateurs des ma?tres, des compilateurs, mais non des penseurs indépendants. Et quelle médiocrité! Ne comprend-on pas qu'une doctrine cristallisée est condamn
ociété l'occasion d'user de la vie dans son propre intérêt. Et quand il existe un droit, ce n'est pas celui d'opprimer une autre individualité mais de maintenir la sienne. Qui vient à l'encontre de cette thèse
réservatif de la variole, il y a l'opinion de beaucoup de médecins qui nient les avantages de la vaccination et, pis encore, qui craignent les conséquences de cette inoculation, par laquelle beaucoup de maladies sont répandues. Plus t
n'être plus libre: ce n'est pas exercer sa liberté que d'avoir la permission de l'aliéner.? C'est pourqu
un tableau qui n'a rien d'enchanteur. Il explique que l'antagonisme des intérêts ne sera pas extirpé radicalement. Même la loi de l'offre et
l est vrai que, sous le régime du capitalisme, l'ouvrier jouit encore de la liberté jusqu'à un certain degré. S'il ne se pla?t pas dans un atelier, il peut chercher du travail ailleurs. Dans la société socialiste (lisez: social-démocratique) tous les moyens d
a ?qu'au lieu d'être soit sous la dépendance d'un capitaliste, dont les intérêts sont opposés aux siens, l'ouvrier se trouvera sous la dépendance d'une société, dont il sera lui-même un membre, d'
elier autonome dans l'avenir, d'une production san
ciales pour un travail au-dessus de la rétribution générale, salaires différents pour les genres différents de travail ... toutes ces formes du salariat contemporain, un peu modifiées, seront parfaitement praticables dans une soci
ariat et ici on sanctionne ce système. C'est ainsi qu'on dénature les bases du socialisme; et les élèves de Marx et d'Engels, qui proclamaient la formule:
s arrivés au pouvoir avec son aide. L'aristocratie ouvrière et la petite bourgeoisie seront les tyrans de l'avenir, et la liberté sera supprimée entièrement. L'o
e trouve dans les codes bourgeois et que si lui et ses amis sont obligés d'y a
perspe
el et les ouvriers travaillent de nouveau à se donner des
nt on glisse une fois sur la pent
tive que le socialisme d'éta
re dans son essence et le socialisme d'état conservateur; la social-démocratie et
ue le socia
ure du cercle; un socialisme qui ne serait pas le socialisme dans un état adversaire du socialisme. Mais qu'est-ce que les socia
ns capitalistes on aura l'état. Quand l'état actuel aura annexé l'industrie, il restera ce qu'il est. Mais avec le suffrage universel, lorsqu'en 1898, année de salut, les social-démocrates all
ible dans les mots. Nous demandons ceci: quand la majorité du parlement sera socialiste et qu'on aura mis t
s: oui, ce
mation de l'industrie et sa remise à l'état avec des dispositions fiscales, veut mettre l'état à la place des capitalistes e
ce que nous disons de
s ces de
nistration, on serait obligé d'obéir, car autre
'esclavage économique amènerait l'esclavage politique; et à son tour l'esclavage pol
ialiste, est un esclave. Nous qui voulons l'abolition de tout esclavage, nous combattons la social-démocratie qui est le socialisme d'état de l'avenir. Ce que Liebknecht dit de l'état des Jésuites du Paraguay est applicable à l'état social-démocratique selon la conception des soi-disant marxistes: ?dans cet état modèle toutes les industries furent la propriété de l'état, c'est-à-dire des Jésuites. Tout était orga
l'idéal des so
our une telle
d en comble, le rendre socialiste, de sorte que l'exploitation ne soit plus possible et que l'égalité politique et économique et sociale la plus complète règne parmi les hommes. Tout ce qu'on comprend maintenant sous le nom de socialisme d'état et dont nous nous occupons, n'a rien de commun a
de son célèbre livre: les classes ouvrières en Angleterre, écrit: ?la législation des fabriques, autrefois la terreur des patrons, non seulement fut observée par eux avec plaisir mais ils l'étendent plus ou moins sur la totalité des industrie
ctions fut introduite par la loi ainsi que le suffrage secret, etc., etc. Et il continue: ?l'influence de cette domination fut considérable au
mporairement, cet essor. Mais, depuis l'invasion des
profité de cette amélioration d'une manière permanente, c'est-à-dire les ouvriers des fabriques et les ouvriers syndiqués, il dit: mais en ce qui regarde la gran
teur des branches différentes de l'industrie, du commerce, de l'agriculture, il ne fera qu'augmenter et fortifier son pouvoir sur la vie d'une partie des citoyens et
aractère hiérarchiqu
, nous aurons le socialisme d'état, même si le suffrage universel est adopté. Si ce sont les ouvriers eux-mêmes qui règlent les conditions de travail selon leur gré, ce sera tout autr
niversel et qu'il peut se servir de l'état pour organiser une nouvelle société, dans laquelle l'état lui-même s
jamais une classe ne se supprimera volontairement. Chaque individu, chaque groupe lutte pour l'existence,
t les capitalistes dont la propriété privée sera transformée en propriété sociale ou commune, céderont jamais volontairement. Non, ils
tre le pouvoir d'aujourd'hui mais aussi contre celui de l'avenir. Stuart Mill a très bien dit: ?
organes et des fonctions; elle ne doit plus avoir de ma?tres.? Et pourquoi l'homme, doué de plus de raison que les autres êtres dans la nature, ne serait-il pas capable de vivre dans une société sans autorité, lorsqu'on voit les fourmis et les abeilles former de telles sociétés? Dans son évolution politique, Letourneau nous dit: ?Au point de vue sociologique, c
qu'on peut soutenir les deux thèses, car elles se tiennent. Peut-être est-ce la question de l'oeuf et de la poule; qui des deux est venu le premier? Mais en tout cas il n'est pas vrai de dire avec Faure que le socialisme autoritaire voit dans le principe de propriété individuelle la cause première de la structure sociale, et que le libertaire la
t de l'esclavage et quiconque veut mettre fin à l'esclavage
et l'abolition du mécanisme qui sert à les imposer, lorsqu'elle refuse toute organisation hiérarchique et prêche la libre entente, travaille en même temps à maintenir et à élargir le noyau précieux des coutumes de soci
ues, mais aussi pour maintenir et développer les coutumes sociables qui mettent les hommes en contact les uns avec les autres,
l-démocrates) veulent, avec Renard, un minimum d'autorité et une extension indéfinie de la liberté, ils sont perdus, car
mplète du principe d'autorité, l'affir
e question, mais mieux vaut un idéal superbe, élevé, m
itions naturelles.? Eh bien! ce que vous demandez pour vous-même, il faut le donner aux autres, car les autres désirent ce que vous désirez. Donc il nous faut des conditions par
mande: de l'air franc
s voyons que tout le développement humain e
e de nouveaux liens. Elle est de plus dangereuse parce qu'elle se montre sous le masque de la liberté. Les étatistes sont les ennemis de la liberté et
responsabilité des excès, s'il s'en produit dans un mouvement révolutionnaire. Nous croyons
ieux antiques, dont personne ne pourra calculer la puissance le jour où elle se lèvera dans toute sa force. Tous la contemplent avec terreur en prédisa
ce, desserrant tant?t de ci, tant?t de là un anneau, certaine que l'heure venue, la liberté secou
foi absolue dans la liberté, seule atmosphère dans la
TE
des Parteitag
ibrary, vol. 1,
dix-huit
jourd'hui avec les libertaires et nous espérons qu'à l'avenir ils ser
cialiste et l'association internati
un hurluberlu sans aucune valeur.? Eh bien! nous croyons que le nom de Kr
i donne droit de parler en connaissance de cause d'un monde
ialiste, vol.
éth
rsons dans sa Philo
nglais depuis Henri III (1225-1272) jusqu'à l'an 1853. Et quand on prend la moyenne annuelle des lois pour chaque siècle on trouve cette série du XIIIe au XIXe siècle:
?Pages d'Histoire Socialiste; doctri
zige und sei
h die Gr?nsen der Wirksamk
On Li
inem grunds?tzlichen Theil (Le p
e véritable et le
T DANS LES I
ujours on retrouve en soi un manque de raisonnement et on se bute à des conceptions surannées. Et tout en n'ayant, en théorie, aucune accusation
cas dans le dom
u'agir selo
ux prescriptio
orsqu'on vit et agit de telle
ette morale-
défendre pa
la que
sommes adversaires de toute tyrannie, nous devo
aison lorsqu'il prétend que le degré de liberté dépend bien plus de la morale que des lois.
n'oserait imposer ce que la morale prescrit aujourd'hui. Et, d'un autre c?té, nous nous conformons à une m
e et bient?t vous serez convai
années de prison; ... La morale y aj
abitants,... la m
Roi,... la mor
du vêtement,... la mor
s civiles,... la morale fait du mariage un lien
mme, la considère comme étant mineure ou sous
morale tourmente, persécute, insulte l'e
mariée, plus même qu'à la femme mariée,... la
et égale aux enfants,... la morale fait distinction ent
telle manière, avec telles stipulations, ... la morale fait payer des
du moins-son développement intellectuel,... la morale force la femme
temps en temps,...
it une loi, il y a de
t une loi, il y a des
re à méditer les
ion de vos filles? Quelle est la loi qui fait de vo
os enfants à l'école et d'achever leur éduc
isser chloroformer votre descendance p
tourmenter avec l'église, les sermons, le catéchisme et une masse d'exercices spi
religion que vous-même ne pratiquez p
de votre maison (également ses intérêts) ainsi
d'un enfant, le fruit de l'amour, de l'inconscience, ... f?t
de? comme une excuse valable d'avoir violé les lois les
tre moral. Comparez également, sur la question, le beau
mouvoir librement, et les parents intelligents ont une lutte ardente à soutenir contre les sages-femmes, les institute
ent quelque peu modifiées, le principe d'une éducation de jeune fille convenable reste d'en faire ?la surveillante d
préférables, nous trouvons injuste dans tous les cas que l'instruction donnée dans les écoles de gar?ons soit plus complète que celle des filles, comme cela se fait en pratique. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à comparer les deux programmes d'enseignement. Aprè
encore su nous défaire complètement de l'ancienne opinion; trop souvent nous remettons une pièce à la robe usée. Ceci ne peut ni ne doit étonner personne; nous, les vieux, nous avons rencontré
ncienne morale qui part d'une thèse erronée et instaurer la raison comme guide unique pour contr?ler et juger nos actes. Constatons en
avan?ons est en opposition avec la raison car, pour nous, n'est immoral que ce qui est irraisonnable. N'oublions pas que no
rivée, mais la masse ne se demande jamais si ce principe est juste et s'il po
s malfaiteurs, et peut-être ne sont-ils autre chose que les p
faites une enquête
reté et en ce qu'ils ont préféré tendre la main et prendre le nécessaire plut?t que de mourir de faim, obscurément, tranquillement, sans protester. Ils ont a
oyens de se les procurer par son travail dans une partie quelconque du monde, aussi peu qu'on puisse attendre qu'un homme dont la tête est mise à prix tienne le moindre compte de ceux qui le persécutent. La société doit comprendre que ces déshérités, qui sortent de son sein, s'inspireront du droit du plus fort; s'ils sont nombreux, ils renverseront le régime existan
erser cette thèse et l'on s'ap
un régime d'ordre qui force à souffrir de la fai
faire aux besoins de son estomac. Il voit de la nourriture qui
ache d'expliquer à cet homme qu'il a mal agi, qu'il a commis une ma
urs; mais qu'est
elui qu
onne guère d'explicati
ce qui ne vous
car ici se place la question
répliquer à c
e, vêtement, habitation, développement, loisirs, en un mo
ne possédant pas ces cond
urde de l
s, notre morale le
de l'existence; et ce ne sont pas seulement des voleurs, mais des assassins de leurs semblable
ceux qui ont le plus d'autorité
Evangile selon Marc, c
, ce qui est défendu? Et il répondit: N'avez-vous jamais lu ce que fit David lorsqu'il était dans le besoin et avait faim, lui et ceux qui étaient avec lui? Il entra dans la mais
sous-entendu
t les siens eurent faim, ils transgressèrent ces arrêts. C'est-à-dire: Au-dessus des règles auxquelles on doit se conformer, il y a la loi de la conservation de soi-même et, selon Jésus, on peut enfreindre toute prescription lorsq
erbes (chap. 6, v. 30): ?On ne doit pas mépr
es statues, explique de la manière suivante le
me qui fait changer l'aspect des circonstances et des personnes. Ce qui est juste s'il n'y a pas nécessité, est injuste en cas de nécessité. Ainsi est voleur celui
it de pourvoir aux besoins de son estomac,
n de soi-même est au-des
le Grand), le roi-philosophe bien connu, lorsqu'il écri
trouve dans l'état misérable que vous esquissez, je n'hé
a rencontré partout que de
ionner la mort de l'homme et celle de sa femme et d
er est bon et que l'acte lui-même
des circonstances était constatée. Les liens de la société sont basés sur des services réciproques; mais lorsque cette société s
t le dire plu
continuent de nos jours à conda
é ne conna?t pas de loi et l'homme qui a faim a un
rd: Si vous demandez du travail et qu'on le refuse, vous demanderez du pain; si on
tous les autres: c'est le droit à la vie.-Prim
ntradiction flagrante avec ce précepte; la moral
nt nous sommes forcés d'inculquer de bonne heure à nos enfants le principe de la propriété privée. Laissez grandir l'enfant s
t'appartient pas?, voilà ce que l'enfant entend continuellement. Plus tard, à l'école, l'instituteur développera encore cette conception de la propriété privée. Chaque enfant a son prop
es forcés en considération de l'enfant, car, si nous le laissions suivre sa nature, il aurait bient?t affaire à l
nklin a dit cette grande vérité: ?Le commerce, c'est la fraude; la guerre c'est le meurtre.? Que veut dire commerce? C'est vendre 5, 6 francs ou plus un objet qui n'en vaut que 3, et acheter un objet qui vaut 3 francs, par exemple, à un prix beaucoup plus bas, en profitant de toutes sortes de circonstances. Als twee ruilen, moet er een huilen (de l'acheteur et du vendeur, un des deux est trompé), dit le proverb
qu'une duperie en grand. Celui qui dispose de grands capitaux n'admet pas les flibustiers et, en faisant beauco
ndises au-dessous de leur valeur et les vend au-dessus. On serait enclin à croire que l'homme, dont toute l'activité repose sur ce qu'il considèr
compose des salaires retenus aux ouvriers et dont la profession est basé
ent, pour jouir d'appointements que le peuple travailleur paye, s'il ne vole pas directement l'argent au trésor, ce qui arrive ra
en prison ou envoyés au bagne, perdent la raison, se suicident en se coupant les veines, se laissent mourir de faim?, il dit que ce juge et ce procureur ?sont tellement do
n sont tellement pénétrés que plus rien ne peut exciter leur indignat
!) s'applique à combattre la flibusterie commerc
mmercial est son impudence; son matériel consiste en papier à lettres avec de ronflants en-tête joliment imprimés, un porte-plume et quelques plumes. L'impudence ne lui co?te rien, car elle est pro
oncellement de l'immense fortune de sa maison en portant directement à Londres la fausse nouvelle de la défaite des puissances alliées à Waterloo. Immédiatement les rentes de ces états baissèrent dans une pro
s grandes fortunes et vous renc
pourtant, comment le commerce existerait-il sans crédit? Par conséquent la base est mauvaise. Que
nnée pour la flibusterie, préjugé, probablement, mais je mets le flibustier au ni
la firme en question n'était pas grand connaisseur de l'article. Que fit-il? Il changea l'échantillon et vendit à cette firme, comme marchandise de première qualité, la marchandise refusée. Outre son courtage, il réalisa du coup un bénéfice de 30,000 florins. Le commer?ant me raconta la chose comme une prouesse, une action dont il se glorifiait. Je le blamai et cela donna lieu à un échange de vues qui m'apprit sous quel jour mon commer?ant envisagea
ue dans le commerce également il y a des conceptions d'honnê
tranquille? Comment peut-on considérer un bienfait comme de l'usure? Et je réponds: Ne vous occupez pas de ceux qui ergotent, tenez-vous-en au texte: On ne prendra ni plus ni mieux pour le prêt. Prendre mieux ou plus, c'est de l'usure et non un service rendu, c'est faire du préjudice à son prochain, comme si on le volait.? Et il
urquoi? Le sucre et le café diffèrent-ils, comme marchandise, de l'argent et de l'or? Jamais on n'a su fixer les limites du bénéfice acceptable, c'est-à-dire la rente et l'usure. Tout bénéfice est en réalité un vol et que ce soit 1 ou 50
Il n'existe aucun argument pour défendre l'honnêteté du commerce et condamner la flibusterie; entre l
on de la société actuelle, car ils aident à supprimer le crédit et fourni
ent conserver le monopole du faux-monnayage. En réalité, tous les états fabriquent actuellem
les gouve
a pas sa valeur et nous sommes forcés quand même de l'accepter pour la valeur qu'elle mentionne. Qu'un particulier agisse comme le gouverneme
e, représentant le ministre de la justice assis à une table; à l'avant-plan, se débattant
égende de
, je suis le représenta
se trouve à la tête d'une bande qui é
rents dont la mentalité est déséquilibrée et qui sont trop paresseux ou n'ont pas assez de coeur pour mériter d'être aimés. Il dit très justement: ?Mes enfants, vous ne me devrez aucune reconnaissance pour ce que je fis après votre naissance ni même pour celle-ci. L'amour trouve sa récompense en soi.? Je ne pui
xuel. Max Nordau a intitulé une de ses oeuvres: Les Mensonges de la société. Il y traite du mensonge religieux,
t imprégnée du mensonge, que tous nous sommes forcés de mentir. Qu'on essaie seulement d'être vrai, sous tous les r
mensonge, le préjugé et l'hypocrisie, sont considérés comme des fous, des déséquilibrés ou d
st, il condamne la société chrétienne, considère que les hommes sont encha?nés dans un cercle de fer et de force, d
La
corr
otisation
auquel les gouvernement
nt remonter le courant ou braver l'opinion publique. C'est justement cette contradictio
ens, et l'un après l'autre ils battent en brèche les principes
la loi des dix command
rendu plus compréhensible encore par les paroles du Christ: Que ton ?oui? soit oui et ton ?non? non; autreme
t le commandement. Mous en avons
cessif, qui ne laisse à la majorité d'entre eux aucun jour de repos. S'ils
ntretuer. Malheur à celui qui refuse de s'exercer dans l'art de tuer, on lui rendra la vie i
a deux sortes de prostitution: la prostitution extra-conjugale et la prostitution intra-conjugale, car le mariage a été avili à une pros
ister dit des Brésiliens: ?Chacun fait ce qu'il croit pouvoir faire impunément, trompe, vole, exploi
t chaque jour nous voyons les homme
tre tous et où l'on ne craint pas de
ère des uns, les appétits des autres prennent de dangereuses proporti
nsi une base convenant à une morale saine nous permettant de penser, de chercher et d'agir en conséquence de nos p
ensité de l'ab?me qui existe entre l'idéal et la réalité. Prenez le précepte chrétien ?Faites aux autres ce que vous voudriez qu'on vous f?t? et faites-en la base d'une société so
re est basée sur l'hypocrisie, s
t peut-il approuve
ngé lorsque la société aura brisé les
ns qui poussent l'artiste à créer, mais l'esprit de lucre. Et l'artiste, s'il ne veut pas mourir de faim, doi
iers de la science occupent une chaire dans nos universités! à juste titre Busken Huet a dit: ?Les murs des chambres sénato
, on ne saura peut-être pas bien par où commencer. Tout un nettoyage devra se faire dans nos bibliothèques, remplies de livres sans valeur ni vérité, qui ont été écrits, non pour l'avancement de
qu'il n'est juste d'en avoir pour notre propre existence.? Ces paroles ne contiennent-elles pas la base de la morale? Car, bon gré, mal gré, on doit marcher et, si l'on n'avance pas, on est entra?né par les autres. ?On ressent le besoin d'aider les autres, de
oit; que chacun ouvre les yeux sur le vaste monde qui nous entoure, ne condamnant pas, mais expliquant les actes d'autru
une e
sable
tre un
lle le cou
tté par les f
é sur
TE
atéchisme, t. X. de
galement le même principe, lorsqu
181 de son Cours complet d'instruction chrétienne à l'usage des é
ise action ou de s'en réjouir, quel
u'elle rapporte. Mois il est permis de se réjouir à cause d'un profit, même s'il provient d'un
ter, ce qui arrive, par exemple, lorsque celui qui prend le bien d'autrui se trouve dans une profonde misère, et qu'il se contente de prendre seulement le nécessair
la pa
efois de l'obligation de re
qui permettent de ne pa
profonde misère; 2° impuissance morale, c'est-à-dire que le débiteur ne peut pas restituer sans perdre sa position ac
I
A
d'élisée
nts de la social-dé
cialisme
libertaire et le so
état des social-démo
ent dans les