The devil has red wings because it is the color of love, proof that love is destructive
Le soleil commençait Ă se coucher, et les habitants s'agitaient dehors. Le marchĂ© se dĂ©roulait la nuit Ă cause de la chaleur insupportable pendant la journĂ©e. Mais en automne c'Ă©tait diffĂ©rent, le froid refaisait surface avec pour seule compagnie d'Ă©normes nuages gris. La plupart des hommes marchandaient, se vendant tissus, toile, charbon et autre tandis que les femmes s'occupaient des enfants ou des travaux subtils. Elles Ă©taient regroupĂ©s pour parler de la nouvelle... Les gens travaillaient un peu plus ces derniers temps pour pouvoir permettre Ă leurs enfants, aĂźnĂ©s ou cadets de s'Ă©lever dans les rangs. Oui, car tout Ă©tait fin prĂȘt pour le grand bal qui se dĂ©roulerait demain. Ils ne restaient que les invitĂ©s. Tous Ă©taient excitĂ©s Ă l'idĂ©e de rencontrer le grand Duc de Castel, l'un des hommes les plus puissants du pays, surnommĂ© le corbeau. Nuls ne savaient ce qu'un tel homme recherchait dans une telle cambrousse. Mais c'Ă©tait une rĂ©el chance...
Les servantes s'activaient Ă finir les robes, toutes devaient ĂȘtre parfaites. Les hommes aussi se pomponnaient, voulant faire bonne figure devant le grand Duc. Ils et elles voulaient devenir quelqu'un d'important, des plus pauvres habitants aux plus riches.
Mais elle, elle refusait de se mariée. Par folie ou idiotie, qui pouvait savoir ?
l Elle était l'unique fille d'une fratrie d'homme. Son plus jeune frÚre avait atteint les vingt-deux années il y a quelques mois et allait se marier. Le cadet était ùgé de vingt-cinq ans et avait eu son premier fils il y a déjà un an. Puis l'aßné venait d'avoir vingt-huit ans et avait déjà composé sa famille d'une paire de jumelles et d'une fils de trois ans.
Pour faire simple, il ne restait plus qu'elle. Sa mĂšre se battait chaque jour, et pour l'occasion de ce bal elle lui avait fait fabriquer une de ses plus grandes Ćuvres. Une robe d'un rouge sanguinaire, longue et majestueuse. Ses manches transparentes remontait jusqu'au Ă©paules et tombait dans une fente dorsale. Une magnifique robe rouge qu'elle comptait accorder Ă ses lĂšvres. DĂ©terminĂ© Ă la caser avec un noble. Mais en attendant, elle prĂ©fĂ©rait simuler un mal de tĂȘte pendant que sa mĂšre prenait le thĂ©. S'Ă©chapper de sa surveillance n'Ă©tait pas un jeu d'enfant, mais le repos avant une tel soirĂ©e Ă©tait primordial.
Dans sa chambre, vĂȘtue d'un pantalon devenu trop petit pour son frĂšre, la fille Donogan sortit en cachette. Elle prit le cheval de l'un de ses frĂšres et partit en direction d'une petite clairiĂšre situĂ©e au nord de la ville. Lorsqu'il faisait chaud, le lac avait une tempĂ©rature parfaite. L'eau coule de la riviĂšre et les arbres cachent le soleil. Tout est paisible et calme. Parfait.
Elle descendit de sa monture, son pĂšre n'avait pas hĂ©sitĂ© Ă lui apprendre malgrĂ© le refus persistant de leur mĂšre. Elle attacha le cheval Ă l'arbre prĂšs d'elle, pour le garder a l'Ćil. Sa mĂšre voulait tant la marier, mais chacun prĂ©fĂ©rait sa libertĂ© non ? DĂ©pendre d'un homme s'Ă©tait Ă©touffant et insultant. Ătait elle un objet ? Pour ĂȘtre passer d'un homme Ă l'autre ? Si elle pouvait rester seule, elle le ferait. Mais cela dĂ©shonorerait sa famille. Un comble n'est ce pas ? Secouant la tĂȘte pour chasser les pensĂ©es de son esprit, elle alla se baigner. Elle dĂ©tacha sa tunique aprĂšs avoir bien vĂ©rifiĂ© que personne ne se promenait. Les habits tombĂšrent dans une caresse froide. Le soleil rĂ©chauffa quelques peu sa peau malgrĂ© le vent d'automne qui menaçait sa santĂ©. elle plongea dans l'eau glacĂ©e, nue. Sa poitrine frissonna au contact de l'eau, son corps se remplit de chair de poule le temps qu'elle s'habitue.
-MĂšre me tuerait... Mais elle avait cette petite lueur dans son regard gris, cette affiche au dessus de sa tĂȘte. Ce qui l'a distinguait des ses contemporains. C'Ă©tait diffĂ©rent des autres. Un jour, son frĂšre l'avait comparĂ©e Ă une lumiĂšre. Il disait: la lumiĂšre attire les moustiques, et quand nous la regardons, nous avons mal aux yeux. Pourtant, on ne peut s'empĂȘcher d'en avoir besoin. Besoin d'elle pour quoi ? Sa mĂšre lui avait dĂ©jĂ prĂ©sentĂ© une dizaine de prĂ©tendants, tous plus riches les uns que les autres. Eux aussi avait besoin d'elle ? Ătait elle la proie d'une dizaine de moustique ? Sa mĂšre lui avait dit que l'amour venait Ă l'usure. AprĂšs le mariage, lorsqu'on apprenais Ă se connaĂźtre et qu'on finissait par s'accepter. Mais comment?
Ces simples explications pouvait elle réellement lui apprendre a aimé un inconnu ? Vivre avec un inconnu ? Partager le lit d'un inconnu ? Elle rougit à cette pensée.
Une grande diffĂ©rence les opposaient, sa mĂšre semblait vivre d'illusion ! Ou peut ĂȘtre Ă©tait-ce elle ?
Alors que l'eau montait jusqu'Ă son cou, elle plongea la tĂȘte. Savourant la caresse fraĂźche. Ses cheveux se collĂšrent Ă son visage, caressant sa nuque jusqu'Ă son menton. Une couronne de fils brun se formait, flottant doucement sur l'eau. Ses longs cils projetaient leurs ombres sur ses pommettes. Ses cheveux bruns Ă©tais dĂ©sormais trempĂ©s. Elle avait retire sa tĂȘte de l'eau. Elle dĂ©gagea son front et commença Ă nager calmement. Soudain un bruit la fit sursauter, un craquement ou un murmure. Serait ce un animal ? Ses mouvements s'arrĂȘtaient. Elle ne fit plus un geste. Une voie s'Ă©leva.
Il y avait quelqu'un ! S'affola t'elle. Ce retournant de chaque cÎté, elle ne voyait rien d'anormal. Fronçant un peu plus les sourcils, elle cria le nom de son cheval.
-lightning ! Le grand étalon noir arriva, elle souffla soulager. Elle entama de ce relever pour rejoindre la rive lorsque son regard ce stoppa sur une ombre à quelques pas. Il avait sa main posé sur le dos de l'animal.
-Mon dieu ! Qui ĂȘtes vous ? Cria elle en revenant dans l'eau. L'homme sortis enfin de son coin, et elle le dĂ©tailla sans plus attendre. Au fond d'elle, elle paniquait. Mais si il fallait faire un portrait pour donner une idĂ©e de son agresseur ça pourrait lui ĂȘtre utile.
-Je suis moi aussi enchanter de faire votre connaissance milady. Je m'excuse des conditions de notre rencontre mais il me tardait de vous rencontrer. Il s'inclinait légÚrement.
Un homme d'au moins 6 pied avec une silhouette élancée s'était présenter devant elle. Elle fut frapper par la beauté de cette créature. Une belle mùchoire, ses cheveux ainsi que ses sourcil étais trÚs sombre. Mais elle fut d'autant plus frapper par ses yeux violets. De magnifique Améthyste. Elle resta encrée dans son regard. Pendant plusieurs minutes, heures, ou secondes elle ne savait pas. Lorsque les yeux du jeune homme descendis sur son corps, elle sortis de sa transe. Accrochant ses mains à sa poitrine.
-La vue vous plait ? Sarcastique, elle était pourtant effrayée. Comment osait t'il !? Pensa t'elle.
-Je m'excuse de préféré vous voir en dehors de l'eau. Son sourire séducteur n'aida pas la jeune femme a s'empecher de le frapper. Elle du tout de meme résister, elle était nue et ça elle ne devait pas l'oublier. Maid déformer ce petit minois...
-Je vous prierai d'aller manger de l'herbe ailleurs.
-Quoi ? Vous insinuez que je suis une vache ? Se moqua t'il. Toujours bien enfoncer dans l'eau, elle s'Ă©cartait tout de mĂȘme de la rive en le voyant ce dĂ©vĂȘtir.
-Non, un porc. Qu...que..faites vous ? Il ne lava pas la tĂȘte. Nom de dieu ! Elle paniquait rĂ©ellement. Il se releva quelques seconde de sorte Ă plonger son regard dans ses yeux gris mĂ©tallisĂ©.
-Je vous rejoins, cela ne ce voit t'il pas ? Elle faillit suffoquer, il voulait la rejoindre dans la rive. Mais elle Ă©tais nue !
-Non ! Partez souffla t'elle dĂ©sespĂ©rĂ©ment. Elle espĂ©rait qu'il partirai, mais sa mĂšre lui a toujours dit que les hommes sont tĂȘtu. Moi aussi je suis tĂȘtue ! Pensa t'elle. Il Ă©tais seulement vĂȘtu d'une culotte d'homme. Il entra alors dans l'eau. Et elle ne pus ce rĂ©soudre Ă regarder autre part que son torse. Il Ă©tais plutĂŽt bronzer, ce qui le rendait allĂ©chant. Elle n'avait jamais vue un homme aussi musclĂ©. Mes quel pensĂ©es mon dieu ! Elle recula encore plus jusqu'Ă ne presque plus avoir pied. Lui s'approchait rapidement, ne lui laissant aucun autre choix que de reculer. Les seul bruit autour d'eux Ă©tais les oiseaux, les clapotements de l'eau et leur respiration. Alors qu'il Ă©tait Ă seulement quelques centimĂštre d'elle, elle fit un bon et se retrouvait dans la zone plus profonde. Elle ferma les yeux en se dĂ©battant. Deux grandes mains la saisirent, sa tĂȘte sortis rapidement de l'eau. Elle ouvrit immĂ©diatement les yeux. Elle Ă©tais dĂ©sormais accrocher Ă l'inconnu. Il la retenait pas les Ă©paules, un regard aux pupilles violettes qui reflĂ©tait son amusement. Elle respirait difficilement, son cĆur battait Ă mille Ă l'heure. L'homme lui fit relever le menton, et emprisonna ses yeux. De sorte Ă la calmer. Elle ce dĂ©tendit presque instantanĂ©ment.
-Pouvez vous me lĂącher ? C'est trĂšs humiliant... Elle rougit en ce rendant compte de la position embarrassante dans laquelle ils Ă©taient. Elle Ă©tait nue bon sang ! Si quelqu'un les voyait elle ne donnait pas cher de sa peau.
Un vent frais parcouru le corps des deux inconnues. Et le froid se fit de nouveau ressentir.
-Quel idĂ©e de ce baigner en hiver ? Vous ĂȘtes inconsciente. La voie rauque de l'homme, la fit sortir de ses pensĂ©e. Il lui tenait toujours les Ă©paules, il devait lever la tĂȘte pour ne pas que ses yeux s'aventure outre la limites accordĂ©. Il avait dĂ©jĂ vue le corps d'une femme, plusieurs fois mĂȘme ! Mais il refusait d'agir sans qu'on soit consentants. MĂȘme s'il avait enfreint cette rĂšgle il y'a quelques secondes en s'avançantIl la ramena vers la rive. De sorte Ă ce qu'elle ai pied. Elle le lĂącha, sans le remercier. Car aprĂšs tout c'Ă©tait sa faute.
-Retourner vous je vous pris. Elle refusait qu'on la voit nue, pas un homme inconnu déjà . Mes formes restent et resteront mes formes ! Alors que le bourreau se retournait, ni une ni deux elle sortit et s'habilla a la vitesse de la lumiÚre. Lorsqu'elle retrouva sa vieille robe bleu, elle fut soulager. Elle grimpa sur sa monture une nouvelle fois, et galopa jusqu'à chez elle. Non sans ajouter un dernier commentaire :
-Au plaisir de ne jamais vous revoir. Avait elle dit avant de s'enfuir. ArrivĂ© chez elle. Elle se prĂ©cipita dans sa chambre, priant pour ne pas croiser sa mĂšre. Ou pire l'un de ses frĂšres. Seul son pĂšre aurait pu un minimum la couvrir. Mais Dieu faisait sourde oreille. Elle souffla en entendant son nom. Et se dirigea vers le salon. -Oui mĂšre ? Une grande femme brune Ă©tait assise sur l'un des sofa. Ses frĂšres autour d'elle ainsi que son pĂšre. Elle salua sa famille d'un geste de la tĂȘte.
-OĂč Ă©tais tu ? Son ton stricte la fĂźt tressaillir. -De sortis, mĂšre Elle souffla, sĂ»rement fatiguer du comportement de sa fille.
-Andrew va ce marier dans quelques semaines, tu le savais sa bien sur. Tandis que Robin et Edison eux on dĂ©jĂ une lignĂ©e. Hochant la tĂȘte Ă chaque prĂ©nom, elle ce demandais en quoi cela la concernais. Demain se passe le bal du Duc de Castel. Et il y choisira sa futur Ă©pouse. Si tu n'est pas choisis le prochain prĂ©tendant sera ton mari. En seulement quelques mot, sa mĂšre rĂ©ussis Ă lui faire perdre toute trace de joie, son visage ce dĂ©composa. Elle devait ce marier certes ! Mais pas si tĂŽt ! Elle ouvris la bouche prĂȘte Ă protester, mais la referma ne trouvant aucun argument. Pourtant il y'en avait tellement !
-Et tu fera l'effort de te vĂȘtir mieux. Elle regarda son pĂšre qui lui lança un regard dĂ©soler, puis ses frĂšres qui eux ne la regardait mĂȘme pas. Ils avaient oser les traĂźtres ! Ils avaient tous peur de leur mĂšre, aprĂšs tout elle Ă©tait d'une lignĂ©e puissante. Elle sortis de la piĂšce sans mĂȘme demander l'autorisation, ses mariages Ă©taient monter Ă la tĂȘte de sa pauvre mĂšre. Claquant la porte de sa chambre, elle ne s'Ă©croula pas sur son lit. Non ! Ce disait elle.
Elle avait parler il y'a quelques temps de cette salle de balle avec une connaissance. Céleste lui avait parlé de légende. C'était intriguant et bien plus intéressant qu'une toilette.
Elle changea sa robe bleu pour une nouvelle Ă manche longue mais plus lĂ©gĂšre. Gracieuse et trĂšs sophistiquer c'est ce qu'elle devait ĂȘtre. Baliverne ! Elle Ă©tait furieuse !
Elle sortis en trombe de la maison et ce dirigea vers la fameuse salle de bal. Une ancienne Ă©glises brĂ»lĂ©e, puis reconstruite. Arrive Ă celle si, tout Ă©tais fermĂ©. Surprenant. Sortant une petite pince de sa chevelure, elle rĂ©ussi Ă entrer dans la grande salle, toujours aussi Ă©nervĂ©e. Mais sa colĂšre redescendit en pic alors qu'elle observait le tableau face Ă elle. La salle Ă©tais illuminĂ©e par de grande bougie, un lustre tenait au plafond. Le sol Ă©tais tellement bien lavĂ© qu'elle apercevait son reflet, du marbre. Des bouquets Ă©taient disposĂ©s sur chaque table ainsi que des bougies qui n'Ă©tait bizarrement pas Ă©teinte. Elle s'avança hĂ©sitante, puis caressa les roses du bout des doigts, leur odeur emplissait l'atmosphĂšre. Elle s'arrĂȘta au centre de la salle. Les doux bruit du crĂ©puscule rĂ©gnaient. L'emportant dans une danse nocturne. Relevant les bras pour les alignĂ©s correctement au dessus de sa tĂȘte, elle entendit un corbeau pousser un crie, c'Ă©tait un signe du chef d'orchestre.
La musique commençait Elle mis un pas devant, gracieux et lĂ©ger. Elle tourna un coup, puis ce laissa retomber dos contre le sol. Le bois toucha ses omoplates, caressant de sa matiĂšre lisse les plis de peau. Sa tĂȘte se balança en arriĂšre, elle pris une longue respiration. Les yeux fermĂ©s. Elle s'Ă©tait abaissĂ©, les jambes droites sur leur pointe. Alors que ses pieds maintenait Ă quelques centimĂštres du sol elle tendis ses jambes dans au saut, puis les fis retomber. Le vent claqua contre les verres des fenĂȘtres, accĂ©lĂ©rant le rythme de la mĂ©lodie.
Elle se releva, toujours dans sa transe. Elle tourna une fois, puis deux, puis trois. Elle s'arrĂȘta d'un coup, tendant lĂ jambes, elle caressa une rose qui avait atterrie Ă cĂŽtĂ© d'elle et la ramena Ă son nez. Elle sentait tellement bon. Elle virevolta sur le cotĂ© balançant ses deux bras dans un mouvement synchronisĂ©. La rose toujours dans sa main. Elle la reposa, dans un coin. Et s'asseyait dĂ©licatement devant elle. Sa robe Ă©tait Ă©talĂ©e sur le sol. Et elle laissa tomber son dos contre le bois. Les yeux fermĂ©s Ă Ă©couter la musique dans sa tĂȘte. D'un coup brusque elle ce releva, le corbeau cria de nouveau. Elle leva les bras bien haut, la nuit ne tarderai plus. Elle tourna, encore, une fois, puis deux, puis trois. Elle releva ses jupons, et fit deux pas. Avec grĂące. Elle remonta des escaliers, toujours cette mĂ©lodie dans la tĂȘte. Et repris une rose, lorsqu'elle arriva tout en haut. Elle la lança, aucun bruit ne venait la dĂ©ranger dans sa transe. La fleur atterrie au milieu de la salle, juste Ă cĂŽtĂ© de la premiĂšre. Formant une alliance. La vision de ces roses entremĂȘlĂ©s, dont les pĂ©tales s'Ă©talaient l'arrĂȘterait. Sa danse venait de se terminer. Le vent passa dans son cou, alors qu'une nouvelle prĂ©sence ce faisait sentir. Un frissons la parcouru alors qu'elle regarda par la fenĂȘtre. Voyant que la nuit devenais trop sombre, elle entamait de rentrer chez elle. Mais en essayant de rĂ©cupĂ©rer l'une des roses, une de ses nombreuses Ă©pines s'accrocha Ă son doigt, la piquant lĂ©gĂšrement.
-Aie ! Une goute de sang tomba au sol. ClĂŽturant officiellement cette danse
Coup sec, lĂ domestique lui resserra le corset d'un rouge sang. Sa mĂšre elle, la regardait un peu plus loin se faire pomponner. La respiration courte du au peu d'air que laissait passer sa robe, celle si essaya plutĂŽt de ce concentrer sur l'une des douce mĂ©lodies qui se jouait dans le salon. De fines bretelles recouvrait ses Ă©paules, et un lĂ©ger dĂ©colletĂ© Ă©tais mis en valeur grĂące Ă sa peau clair. Sa longue robe couleur sang mettait ses formes a leur avantage sans ĂȘtre trop vulgaire. Sa mĂšre avait l'Ćil.
Lorsque la tĂąche fut terminer, ses cheveux brun suivirent. On lui avait fait plusieurs nattes enroulĂ©s derriĂšre sa tĂȘte, libĂ©rant son cou pĂąle. Puis vins le maquillage, rien sur les lĂšvres bien sur. Celle ci Ă©tais dĂ©jĂ assez rose, et naturellement de plus.
-Je t'accompagnerai. Déclara sa mÚre. Cette nouvelle n'était pas pour lui plaire. Elle savait que sa mÚre voulait seulement lui assurer un avenir, un statut et un bonheur. Mais bon sang qu'est ce que c'était lourd. Elle grimaça en voyant les chaussures qu'elle devrait porter durant la soirée, une si longue soirée.
-Si le Duc te remarque, il te remarquera. Ne fait aucun pas de travers, il faut qu'il t'apprĂ©cie, c'est bien clair ? La jeune femme hocha la tĂȘte. Repliant une fois de plus un plis imaginaire sur sa robe, elle semblait stresser. Mais pas par la soirĂ©e, plus car elle apprĂ©hendait l'arrivĂ© du fameux Duc de Castel dont tout le monde parlais. Son prochain mari ?
Le carrosse acajous s'arrĂȘtait Ă la hauteur de la grande salle. Lorsqu'elle y entra c'est sans surprise qu'elle l'a dĂ©couvrit. Quoique plus illuminĂ© elle Ă©tait beaucoup plus accueillante.
-Lady Donogan, et sa fille. Leur prĂ©noms n'Ă©tais pas donner, elles n'avaient droit de le rĂ©vĂ©lĂ© qu'au gens de la haute sociĂ©tĂ© seulement s'ils le demandaient. Son pĂšre Ă©tait comte, mais ça ne leur apportait aucun avantage sur les soirĂ©es de ce genre. A leurs entrer, plusieurs jeune fille lancĂšrent de mauvais regard Ă la nouvelle arrivante, pendant que les hommes eux ne ce gĂȘnaient en aucun cas de la regarder. Mais au lieu de se diriger, comme sa mĂšre vers des femmes bien habiller, elle s'arrĂȘta au niveau du buffet, un buffet que personne n'avais toucher. Et bien ! Cela serait fĂącheux de gĂącher tant de bonne chose, Non ? Elle salivais dĂ©jĂ . Les chocolat alcoolisĂ©e la rendait ivre. Elle engloutit un carrĂ© de chocolat, lorsque un raclement de gorge attira son attention. Elle se retourna en levant les yeux au ciel, qui voulait lui parler sĂ©rieusement ? Mais sa bouche s'entrouvrit lorsqu'elle ce rendait compte que celui qui l'avais dĂ©rangĂ© n'Ă©tais autre que l'homme de la veille.
-Vous devriez fermez votre bouche, mademoiselle Donogan. Son nom roulait tellement bien sous cette langue. Elle avala le contenu, et se concentra une nouvelle fois sur le visiteur.
-Que faites vous lĂ ?" Se plaint elle.
-Veuillez calmer le ton avec moi mademoiselle Donogan répliqua t'il d'un ton glacial.
-Et bien excuser moi de mon impolitesse, à qui ai je l'honneur ?" Un sourire si faux qu'il couvrait ses dents fit rétorquer l'homme.
-Duc de Castel, enchanter de faire votre connaissance mademoiselle. Il pris sa main et dĂ©posa ses lĂšvres dessus. Toujours ce sourire sur les lĂšvres. Voyant que la jeune fille n'allait pas se dĂ©cider Ă parler, le Duc voulu prendre les choses en main. M'accorderiez vous cette danse en votre charmante compagnie ? La jeune femme encore dĂ©stabilisĂ©e par sa rĂ©vĂ©lation hocha simplement la tĂȘte. Puis elle sentit le regarde de sa mĂšre, elle tourna la tĂȘte et aperçu celle ci lui sourire. Ses lĂšvres bougaient et elle compris rapidement ce qu'elle dit : N'oublie pas, lui ou l'autre. Elle dĂ©glutie difficilement, elle ne voulait pas se marier avec un homme bon sang. Ni un inconnu, ni un inconnu qui l'espionnait et qui Ă©tait duc !
-Avec plaisir. finis elle par rajouter. Sans plaisir ! Pensa t- elle. Il lui pris la main et l'amena au centre. Lui saisissant la taille d'une main et paume de l'autre il colla leur buste tout en gardant une légÚre distanciation.
-Qui ĂȘtes vous mademoiselle Donogan?
-Pourquoi vous donnerait-je mon prénom lorsque le votre m'est inconnu mon chÚre Duc? Un sourire malicieux pris place sur ses lÚvres, alors qu'elle étais de nouveau déconcentrer par les deux Améthystes violets.
-Je me nomme Raven. Et vous ?
-Houston, Houston Donogan. Il haussa un sourcil.
-C'est trĂšs original.
-Le votre aussi monsieur le duc. Hooston était un prénom inconnu, personne ne le portais jusqu'à elle. En tout cas elle n'avait rencontré personne avec un prénom similaire.
La danse continua jusqu'Ă ce que la derniĂšre note de musique sonne. Ils ce saluĂšrent poliment en faisant une rĂ©vĂ©rence. Avant qu'elle ne le sente lui ressaisir la taille et chuchoter dans son cou. Ses mains Ă©taient disposĂ©s de tel sorte Ă ce qu'on croyait qu'il ne faisait que replacer une mĂšche de ses cheveux. Il tourna la tĂȘte vers la droite. La oĂč se trouvait sa mĂšre et lui sourit.
-Rejoignez moi demain dans l'aprÚs midi. Je serai dans mon manoir. Avant qu'elle n'ai pu dire quoique ce soit, il déposa un léger baiser sur son poignet. Geste qui n'était pas passer inaperçu.
Oh que non.
La bouche grande ouverte, Houston restait figer au milieu de la salle. Non non non, non non et non ! Il m'a donné un rendez vous ! Je ne voulais pas ! Pensa t-elle. Paniquer comme jamais, elle se dirigea vers sa mÚre. Mauvaise idée.
-MÚre ! Le sourire de sa génitrice s'élargie.
-Ah ma fille ! Alors je vois que le Duc est tomber sous ton charme. Celle ci marmonna des mots incompréhensibles dans sa barbe avant de lever les yeux au ciel.
-Il m'a donné rendez-vous mais-. Elle avait prononcer cette phrase dans un souffle, désespérée. Quant à sa mÚre, elle étais surexcitée. L'idée de se débarrasser d'elle l'enchantait a ce point ? Argh elle devait lui parler. Sa mÚre se précipita vers ses amies, leurs racontant déjà quel couleur choisirait elle pour la cérémonie. Elle aperçu une nouvelle fille s'approche du buffet. Elle portait des boucles blondes qui descendais sur son dos. Et de grand yeux noisettes. Une robe jaune soleil lui affinait la taille. Elle était tout bonnement sublime !
-Bonjours, vous ĂȘtes ? Demanda-elle avec un sourire
-Houston c'est toi ! Bon Dieu je t'ai vue dancer avec le duc. Houston engloutis un nouveau carré, en soufflant.
-Oui bon, on s'était rencontré accidentellement au ruisseau. Je suis heureuse de te voir Céleste. celle ci ouvrit les yeux en grand.
-Le Duc est tomber sous ton charme ! Elle grimaça légÚrement. Le reste de la soirée se passa normalement, la jeune femme avait passer le reste de son temps à parler et à juger les invité avec la petite blonde.
Quand vint l'heure pour le Duc de retourner dans sa demeure, il l'a chercha une derniĂšre fois. Mais il ne l'a trouva pas pour autant, celle ci Ă©tais introuvable. MĂȘme sa mĂšre Ă©tais dans les parages lui lançant des sourire si large qu'il en avait mal. Elle lui disait quelque chose. Comme s'il l'avait dĂ©jĂ vue... Il rejoignit les autres hommes dans une salle annexĂ©e. Un cigare Ă la main. Il Ă©tait celui qui commandait ici. Mais d'aprĂšs sa mĂšre, un descendant devait rassurer tout le monde de son pouvoir. Il souffla la fumĂ©e sur l'une des jeune filles qui passais par la. Elle gloussa et partis rejoindre ses amies. PathĂ©tique Aucune robe sang visible mĂȘme d'ici. Il ne voyait nul part sa petite fĂ©e rouge. Sa Red.
Lors de la danse avec elle, il avait dĂ» ce mordre l'intĂ©rieur de la joue pour ne pas la complimenter sur son dĂ©colletĂ© et sur sa robe et sur sa beautĂ©. DĂ©sormais il avait besoin de se divertir l'esprit, et une femme de joie ferai parfaitement l'affaire. Certain en avait invitĂ© pour amuser la galerie. De nouveau en rogne, celui ci pris une femme trĂšs peu habiller pour ce genre de soirĂ©e et la ramena dans sa chambre en fermant la porte. La grande blonde souriait de toute ses dent en imaginant la suite. Elle lui parla mais il n'en comprit pas un mot. Elle enleva d'elle mĂȘme tout ses vĂȘtements avant de se dirigĂ© en direction du Duc Raven de Castel.
Un dernier rĂąle sortis de sa bouche, avant qu'il ne tombe sur la femme. Il repris doucement son souffle puis se releva en s'habillant.
-Sortez s'il vous plaĂźt. Dit il d'une voie ferme
-Mais Monsieur, je croyais... Elle se ravisa et sortit. Enfin ! Il se posta dans son balcon, qui Ă©tais disposer au dessus de la salle de fĂȘte. Toute cette propriĂ©tĂ© lui appartenait et hier soir quelqu'un si Ă©tais introduit. Le sang qu'il avait sentit fit ressortir ses crocs. Il se ralluma un cigare, et rejeta la fumĂ©e dans le vent frais. Il avait hĂąte de choisir sa femme et de partir de cette ville brĂ»lante. Il avait l'habitude du froid et non de la chaleur, il aimait les hiver rude, ceux oĂč la brume apparaĂźt. OĂč l'on passe la plus part du temps devant la cheminĂ©e, ou dans son lit un livre ou une femme Ă la main. Non, ici le moindre contact provoquais une brĂ»lure. Surtout lorsqu'il s'agissait de cette jeune femme. Il se servit un verre d'alcool, qu'il but en admirant la vue qui lui donnais son balcon.
Une duchesse, il lui fallait trouver une duchesse.
Le roucoulement d'une chouette venait fissurer le silence de la nuit. Elle se posa sur un arbre en battant nĂ©gligemment des ailes, alors que la branche bougeai, rajoutant un nouvelle instrument Ă cette mĂ©lodie appelĂ©e la noirceur de la nuit. Les cheveux brun de Houston Ă©tait Ă©parpillĂ© sur son oreiller. MalgrĂ© les longues heures qui avait passer elle ne dormait toujours pas. Comme puni par la nuit noir. Sa robe beige Ă©tais Ă©clairĂ©e par la seul source possible. La lune. Un courant d'air passa et elle enleva encore plus le drap. Elle Ă©tait brĂ»lante. Ses joue Ă©tais rougies et quelques trace Ă©taitent apparu sous ses yeux. Mais malgrĂ© ça elle se releva, et attacha ses long cheveux marrons avec un fil. DĂ©sormais en tailleur sur son lit elle comptait les nombreux grattement que la branche effectuait sur sa vitre. La chaleur Ă©tais prĂ©sente, malgrĂ© l'hiver dĂ©jĂ bien arriver. Elle Ă©tais Ă©puiser mais ne trouvait pas le sommeil. Quand d'un coup une pensĂ©e lui vint en tĂȘte. Elle en compagnie du Duc. Oh non non non non, oh non non non ! MĂšre n'avait pas dit que si le Duc s'intĂ©ressait Ă moi.. ! Non c'est impossible ! Je ne peux pas ! Je ne veux pas ! Puis une image ignoble ce forma. Elle au bras du Duc de Castel, l'air heureuse avec un fils et une fille tout deux parfaitement bien habiller. Mais malgrĂ© ce parfait portrait de famille elle pouvait se voir elle et son faux sourire sophistiquĂ©. Nom de Dieu Elle secoua la tĂȘte, puis chanta une petite berceuse. L'une que son pĂšre lui chantais Ă©tant petite. Elle les connaissait toute par cĆur. Puis une image d'elle rĂ©ellement heureuse l'as fit sourire. Elle essayais de ressentir chacun des sentiments que les personnes ordinaire ressentais. L'amour, le vrai.
-Mon dieu Houston, pauvre enfant que t'es t'il arriver. Sa mÚre arriva accompagné d'une domestique.
-Meredith préparer la. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire la petite rouquine se précipita vers la jeune fille. Attrapant une robe dans son armoire. Elle lui en tendis une violette assez fermé.
-MÚre, je pense que les couturiÚres n'ont pas terminer de coudre cette partie la. elle montra du doigt le col fermé de la robe à l'anglaise.
-Oh ma fille, tu es si innocente. AprÚs avoir illuminé le duc de ta beauté, il faut l'affamé. La jeune femme fronça les sourcils, elle n'était pas si innocente que ça. Les livres instruise beaucoup malgré le fait que la Luxure soit un péché.
-Cela te servira à séduire le duc mon enfant. elle leva les yeux au ciel.
-Mere je dois vous parler d'une chose importante... avant qu'elle n'ai pu continuer, sa génitrice pris la parole.
-Et mettez lui du parfum, l'odeur de la rose serai sûrement parfaite. Il a recouvert la salle de fleure.
-Mere attendez !
-Ăcoute Houston, je connais ta façon de voir les choses et je te comprend. Ne crois pas que j'Ă©tais heureuse d'ĂȘtre mariĂ© aussi jeune. Mais c'est le mieux pour toi... Si on disparaĂźt ton pĂšre et moi, tes frĂšres ne pourront t'assurer un bel avenir. Aussi j'aimerai que le mariage spasse avant le dĂ©but du printemps. Le duc devra retourner au nord, alors dĂ©pĂȘche toi, bonne chance ma fille. Conclue sa mĂšre avec un geste. Elle lui pris la main, la caressa d'un geste maternel. DĂ©passant l'embrasure de la porte elle l'abandonna seule face au responsabilitĂ© qui l'attendait. La jeune fille soupira, elle dĂ©testait ce sentiment, celui de ne plus rien contrĂŽlĂ©. Elle se dĂ©vĂȘtit pour ce laver et commença sa toilette. Meredith lui fit enfiler la robe pourpre similaire au yeux du duc. Tout Ă©tait Ă ce point calculer ?
HĂ©sitante, elle dĂ©posa son pied en dehors de son transport. Son pied se posa sur un sol caillouteux. Sa bouche s'entrouvrit rapidement. devant le manoir du Duc. L'homme qu'elle avait rencontrĂ© la veille deux fois de suite vivait aisĂ©ment. Elle comprit soudainement le comportements de ses confrĂšres. Cette empressement d'ĂȘtre celui ou celle qui touchera le cĂ©lĂšbre Castel. Sa demeure Ă©tait tout simplement gigantesque. Un homme d'une cinquantaine d'annĂ©es vint lui indiquer la direction Ă prendre, il Ă©tait grand et trĂšs fin. Il se prĂ©senta comme Ă©tant Aristide, chef gouvernant fidĂšle assignĂ© Ă toute les propriĂ©tĂ©s du Duc. C'Ă©tait le chef des domestiques. Il avait l'air de connaĂźtre le manoir comme sa poche, tournait Ă tout bout de champs la faisant le perdre de vue quelques fois. Il ralentit un peu plus, prenant soin de lui indiquĂ© les piĂšces par lesquels ils passaient. Puis il s'arrĂȘta devant une porte si grande qu'elle atteignait le plafond. Il lui fit un sourire sincĂšre.
-Ne vous en faites pas mademoiselle, il n'est pas si mĂ©chant. Il lui fit un sourire et s'Ă©clipsa. Elle pris une grande inspiration et s'apprĂȘta a toquer lorsque la voie grave du Duc de fit entendre. Les vibrations rauque la firent frissonner.
-Entrer mademoiselle Houston. Je vous attendais.