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Francia; Un bienfait n'est jamais perdu

Francia; Un bienfait n'est jamais perdu

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Chapter 1 No.1

Word Count: 11670    |    Released on: 04/12/2017

erg, représentant de l'empereur d'Autriche, s'avan?ait lentement à cheval, suivi d'un brillant état-major et d'une escorte de cinquante mille hommes d'élite, à travers le faubourg Saint-M

du vainqueur. C'est que, comme toujours, en refusant au peuple le droit et les moyens de se défendre lui-même, en se méfiant de lui, en lui refusant des armes, on s'

d'autant plus serré dans sa ceinture d'ordonnance, dont les épais glands d'or retombaient sur sa cuisse, comme celle des mystérieux personnages qu'on voit défiler sur les bas-relief pe

ux, l'épaisseur des lèvres, la force un peu exagérée des muscles, tempérée par l'élégance des formes modernes. La civilisation avait allégé la puissance du colosse. Ce qui en

ns la cité domptée et fouler les vaincus sous son galop sauvage. Aussi son cavalier, craignant de lui voir rompre son rang et d'attirer sur lui un regard mécontent de ses

'a raconté textuellement), ils eussent été étouffés sans pouvoir faire usage de leurs armes. Cette foulée, volontaire ou non, n'e?t pas fait le compte du principal triomphateur. Il voulait entrer dans Paris comme l'ange sauveur

yeux aussi longtemps qu'il le put le groupe ému qu'il laissait derrière lui. La grisette, car ce n'était qu'une grisette, avait été enlevée par plusieurs paires de bras vigoureux; en un clin d'oeil, elle avait été transportée dans un estaminet qui se trouvait là. La foule s'était instantanément resserrée sur le vide fait dans sa masse par l'incident rapide. Un instant, quelques exclamations de haine et de colère s'étaient élevées, et, pour peu qu'on y e?t répondu dans les rangs étrangers, l'indignation se f?t peut-être allumée comme une tra?née de poudre. Le tsar, qui voyait et entendait tout sans perdre son vague et implacable sourire, n'eut pas besoin d'un geste pour contenir ses cohortes; on savait ses intentions. Aucune des personnes de sa suite ne parut s'apercevoir des regards de menace qui embrasaient certaines physionomies. Quelques imprécations inarticulées, quelques poings énergiquement dressés s

ucha sur le boulevard, la s

trouvaient cette reconnaissance puérile et outrée; ils ne voyaient pas encore que cette joie folle applaudissait à l'abaissement de la France. Le jeune officier russe qui avait failli compromettre toute la représentation de cette triste comédie, où tant d'acteurs jouaient un r?le de comparses sans savoir le mot de la pièce, essayait en vain de comprendre ce qu'il voyait à Paris, lui qui avait vu br?ler Moscou et qui avait compris! C'était un esprit aussi réfléchi que pouvaient le permettre l'éducation toute militaire qu'il avait re?ue et l'époque agitée, vraiment terrible, où sa jeunesse se développait. Il suppléait aux facultés de ra

oint à se vanter de leurs involontaires sacrifices. Il ne savait point que Paris n'avait pas été consulté pour se rendre, plus que Moscou pour être br?lé, que la France n'était

etour) Jan

le secret de l'histoire. Au moment de la brutalité de son cheval, il avait compris le Parisi

té trahi, ven

pathies de la noblesse, il ne

la caresser, notre tsar devrait la fou

nstincts sauvages. Il se dit que cette ville était riante et folle, que cette population était facile et corrompue, que ces femmes qui venaient s'offrir et s'attacher elles-mêmes au c

ent, il eut à régler deux détails d'importance fort inégale. Le premier fut à propos d'un avis qu'on lui avait transmis pendant la revue: suivant ce faux avis, il n'y avait point de sécurité pour lui à l'élysée, le palais était miné. On avait sur-le-champ dépêché vers M. de Talle

a, répondit le souverain, et qu'il y

er sur les places publiques. L'habitant, traité avec tant de courtoisie, admirait avec stupeur ces belles troupes si bien disciplinées, qui ne prenaient possession que du pa

on empereur, il se crut radicalement disgracié, et il en cherchait la cause lorsque

?t et il t'aime. C'est pour te préserver d'eux qu'il t'éloigne. Ne

it le jeune homme avec une résign

qu'un jockey de bonne mine se prése

e, parente du prince Mourzakine; elle me charge de l'inviter à venir pren

it signé Marq

ssit?t qu'il aurait un moment de liberté. Mourzakine fit signe à son heiduque cosaque et suivit le jockey,

là ce que vit confusément Diomède Mourzakine, car il s'appelait modestement de son petit nom Diomède, fils de Diomède, Diomid Diomiditch. Le marquis de Thièvre vint à sa rencontre les bras ouverts. C'était un vilain petit homme de cinquante ans, maigre, vif, l'oeil très-noir, le

de sa famille qui avaient établi au temps de l'émigration fran?aise des relations, et par suite une alliance avec une demoiselle apparentée à la famille de madame de Thièvre. Mourzakine n'avait aucune notion de cette alliance et allait avouer ingénument qu'il la croyait au moins fort éloignée, quand la marquise entra. Elle lui fit un accueil moins loquace, mais non moins affectueux que son mari. La marquise était belle et jeune: ce détail effa?a promptement les scrupules du prince russe. Il feignit d'être parfaitement au courant et ne se gêna point pour accepter le titre de cousin que lui donnait la marquise en exigeant qu'il l'appelat ?ma cousine,? ce qu'il ne put faire sans biaiser un peu. Les rapports

lon lui, représenter le suprême bon ton, la vulgaire eau de Cologne. Il redouta les pates et les pommades d'une exquise fra?cheur qui lui firent l'effet d'être éventées, parce qu'il était habitué aux produits rancis de son bagage ambulant. Enfin, s'étant accommodé du mieux qu'il put pour

ar

éro,... je ne sais plus; c'est un petit café où l'on fume;... il y a des queues de billar

a, répondit gr

er d'une personne dont je ne sais pas le nom: une jeune fille de

un sourire que Mourza

omber cette personne; on l'a emportée dans le café: je veux savoir si elle es

devenu sérieux s'inclina profondéme

e restauration royale, il s'était jeté avec ardeur dans l'entreprise et il était de ceux qui avaient fait aux alliés l'accueil que l'on sait. Il devait à sa femme l'heureuse idée d'offrir sa maison au premier Russe tant soit peu important dont il pourrait s'emparer. La marquise, à pied, aux Champs-Elysées, avait été admirer la revue. Elle avait été frappée de la belle taille et de la belle figure de Mourzakine. Elle avait

irer de toute situation donnée le meilleur parti possible. Légère pourtant et très-dissipée, elle portait dans son ambition et dans ses convoitises d'argent une frivolité absolue. Il ne s'agissait pas pour elle d'intriguer habilement pour assurer une fortune aux enfants qu'elle n'avait pas ou à la vieillesse qu

pas fallu lut demander pourquoi elle tenait tant à un titre, elle n'en savait rien. Elle avait assez d'esprit pour le babil; son intelligence pour le raisonnement éta

c ivre de joie en voyant surgir une armée nouvelle avec des plumets, des titres, des galons et des noms nouveaux; toute cette ivresse était à la surface, le coeur et les sens n'y jouaient qu'un r?le secondaire. La marquise était sage, c'est-à-dire qu'elle n'avait jamais eu d'amant; elle était comme habituée à se sentir éprise d

ne avec autant de satisf

ès le premier jour; mais c'est un oiseau d

lus qu'on ne pense des moeurs légères du Directoire, lesquelles n'étaient elles-mêmes qu'un retour aux moeurs de la régence. La vie d'aventures et de conquêtes avait ajouté à cette disposition au sensualisme quelque chose de brutal et de pr

, à se plier à nos usages, qu'on les appela chez nous les Fran?ais du Nord; mais jamais l'identification ne fut plus loin

énibles emplois militaires aux frontières asiatiques, à moins que, comme il en avait été tenté quelquefois dans son adolescence, il n'e?t franchi cette frontière pour se jeter dans la vie d'héro?ques aventures de ses a?eux indépendants; mais il s'était distingué à la bataille de la Moskowa, et plus tard il s'était battu comme un lion sous les yeux du ma?tre. Dès lors il lui

x plus forts! C'est toute la science de la vie chez les Russes; science incompatible avec notre caractère et nos habitudes. Nous savons bien aussi plier déplorablement sous les ma?tre

ersonnage du Russe intelligent, qui ne peut rien être en Russie parce qu'il a la na

emier coup d'oeil, il couva sensuellement des yeux la belle marquise comme une proie qui lui était dévolue. Il comprit en une heure qu'elle n'aimait pas son mari, qu'elle n'était pas dévote, la dévotion de commande n'était pas encor

cères pour n'être pas troublé la première nuit, et ce fut avec surprise qu'il s'éveilla le lendemain sans qu'aucun mouvement furtif e?t troublé le silence de son a

, j'ai pris un fiacre, je me suis rendu au fa

Comment d

appellent des estaminets. On

ien, mer

personne n'a pas eu de mal; on lui a fait boire un peu de liqueur et el

nter la voir. Cela

lier. J'ai trouvé la... demoiselle, une petite grisette, occupée à repasser ses ni

-t-elle

ince que je le remercie, que je n'ai bes

tiers, si je n

a pas utile d'initier Martin à cette circonstance,

it peut-être pas prudent encore de parcourir ces bas quartiers. D'ailleurs Votre

zakine, comme frappé d'une idée subite:

connaissait Votre Excellence. J'

ince que la marquise l'attendait au

figure m'a frappé, comme si c'était une personne de connaissance qui allait m'appeler par mon nom! Et puis, l'accident arrivé, je n'ai plu

it pas trouvé, et il oublia tout

le, dites-moi d'abord comm

ce barbare, en baisant beaucoup trop tendrement

bien? lui dit-elle en fixant

de tendre et de grossier qui la fit rougir jusqu'aux oreill

te, vous êtes si intelligents, vous autres étrangers! Il faudra, pendant quelques jours, parler avec circonspection: je vous

'en tira par un regard suppliant et un soupir étouffé. Ce n'était pas grand'chose, mais sa physionomie exprimait si bien l'espoir dé?u et

h?tel Talleyrand; elle n'ajouta pas qu'il s'était tenu dans les antichambres avec nombre de royalistes de second ordre, pour saisir

s, pour ne pas choquer les opinions de son h?tesse, il prit le parti de la questionner sur ces Bourbons dont elle-même ne savait presque rien, tant la conception de leur rétablissement était nouvelle. La con

n ces matières, et c

n domestique de son ma?tre; quelquefois le valet de chambre qui vous annoncera dans une maison sera mieux mis que le ma?tre de la maison: c'est à la physionomie, c'est au regard surtout qu'il faut s'attacher pour bien spécifier l'état on le rang des personnes. Un parvenu n'aura jamais l'aisance et la digni

risettes, et je connais ce mot-là. J'ai lu des romans fran?ais où il en était question. Qu'est-ce que c'est a

Thièvre; leur costume est de toutes les couleurs; peut-êt

l'ivresse d'un moment! elle

s! les honnêtes femmes ne peuvent pas

rait celle de la situation: appelle-t-on gri

?à! pourquoi me faites-vous cette question-là avec tant d'insistance? On dirait que

re. Mourzakine en prit note et se hata de la rassurer en lui racontant succinctement son aven

n désignant la cause de ma disgrace, s'est servi du mot

la marquise. Il faut lui envoyer

Mourzakine, qui crut inutile d'ajoute

st richement entretenue

dans un taudis et repasse ses nippes elle-même. Où do

t un mot du temps, qui s'appliquait alors à une petite laideur agréable ou aga?ante. La grisette en question n'avait pas du tout cette figure-là. Pale et menue, sans éclat et sans ampleur, elle avait une harmonie et u

t-il, jolie, très-jolie! P

vous? lui deman

ous le dire, répliqua eff

ensez à cet

ez si bien rembarré tout à l'heure! vo

langoureusement pénétrant, que la marquis

a prendre garde! Le marq

avec aucun membre de sa famille. C'est M. Dessoles qui vient de me l'apprendre. Ordonnez qu'on nous fasse vite déje?ner; nous nous réunissons à midi pour rédiger et porter une adresse à l'empereur de Russie. Il faut bien fo

, répondit madame de Thièvre en passant son b

alle à manger, de dire au marquis que vous êtes pour le mo

ine d'un air enivré en pressant contr

'appelle Flore! ce

, c'est un nom délicieux

uprès d'elle

t singulier qu'en France ce nom soit un nom distingué! Peut-être q

ait des temps pa?ens de la Révolution et du Directoire. Elle ne rougissait pas encore de porter le nom de la dée

lui restait, au milieu d'une telle dépense de vitalité, la faculté de voir ce qui se passait entre sa femme et lui. A cet égard, le cerveau du marquis lui apparut à l'état de vacuité ou d'impuissance complète, et, pour aider à cette bienfaisante di

e de victuailles dans son petit corps, venait de dema

u tsar, dit Mourzakine; me perme

ontre! s'écria le marquis, enchanté de pouvoir établ

iteurs d'un grand prince est de ne jamais vouloir

nt, était à cette époque la condition indispensable de toute destinée pour la noblesse pauvre en Russie. Ogoksko? avait été protégé par le beau sexe, Mourzakine était protégé par son oncle: on avait du mérite personnel s

rt de ceinture n'e?t forcé l'abdomen à se réfugier dans la région de l'estomac. Il avait donc le buste énorme et la tête petite, disproportion que rendait plus sensible l'absence de chevelure sur un crane déprimé. Il avait en revanche plus de croix sur la poitrine que de cheveux au front; mais si sa haute position

l employait trop rigoureusement l'imparfait du subjonctif et le prétérit défini, qu'il avait une grace trop ponctuelle et une amabilité trop mécanique. Il remercia vivement la marquise des bontés qu'elle avait pour son neveu et affecta de le traiter devant elle comme un enfant que l'on aime et que l'on ne pr

t plaida si chaudement la cause des Bourbons que l

as de même chez nous lorsque le comte d'Artois vint implorer la protection de notre grande Katherine. Ne ou?tes-vous point

, pris au dépourvu,

outa la marquise, et M. Ogoksko? était bien

sèdent les femmes en ces sortes de choses, Flore de Thièvre avait trouvé l'endroit sensible et

que l'éloquence, les laissa ensemble. Mourzakine restait en tiers; mais au bout d'un instant il r

s tempes, la figure assez jolie quand même, l'oeil noir et lumineux, le menton garni déjà d'un précoce duvet. Il était misérablement étriqué dans un habit vert à boutons d'or qui semblait échappé à la hotte d'un chiffonnier; sa chemise était d

dit involontairement Mourzakine en le tois

ement le gamin avec un dédain égal à celui qu'on lui

it le prince russe, qu

c un sourire, la coali

s cocos-là.-Mais il faut que je vous parle en secret, aj

, tu le prends de haut. Al

e couverte qui longeait la muraille, et le gamin

le frère

akine; mais qu'est-ce

s seulement demandé le nom de cel

nt, je n'ai pas demandé s

merci,

'agit pa

ut parler, rien qu'à vous. Dites

tain

l'aller

peux pas l

ause

chez moi. Je la

e marche deva

sortir; mais dan

dans le salon. Allons! voilà notre adresse, ajouta-t-il en lui remettant un papier ass

s donc bi

ressés d'avoir, si c'est possible,

votr

Source, que vous avez vue danser, ?a n'est pas possible autr

mps-là; mais je n'ai jamais été dans les coulisses. Je ne savais pas q

e mère, monsieur le prince, notre pauvre mère, vous l'avez bien revue à la Bérézina! Vous y étiez bien avec les cosaques qui massacra

je commandais un détachement, et

mère? Voyons,

ec Dieu, mon pauvre gar?o

x enflammés se remplirent de larmes.

rappé l'ennemi sans défense. Sais-tu, en

se souvient que les cosaques tuaient tout.

isonniers. J'ai vu, à la première ville où nous nous sommes arrêtés après la Bérézina, ta soeur blessée d'un coup de lance; j'ai eu pitié d'elle, je l'ai fait mettre dans la maison que j'occup

bien défendu de rie

Mourzakine en portant

nvoitise, par le besoin peut-être; mais il fit un pas en arrière co

Lisette! On ne ve

? Espère-t-elle que je pourrai l'aider à retr

ère? Moi je ne peux pas vous dire au juste où c'était et

ra de moi. Qu'elle attende à dimanch

dit le gamin en se grattant l

urq

que! Il vaut mieux

complètement

e belle jolie dame

toi, m

ur le dire tout haut dans l'anticha

ppris dans les auteurs fran?ais du siècle dernie

dans des formes

fais couper la lang

tourner les talons, avisant devant lui le mur peu élevé du jardin, il grimpa au treillage avec l'agilité d'un singe, enjamba le mur, fit un pied d

n pareil attentat envers lui. Il se demanda même un instant s'il n'appellerait pas Mozdar pour franchir ce mur et s'emparer du coupable; mais, outre que le délinqua

r délivré Oudinot, que mes cosaques tenaient assiégé dans une grange. Nous avions besoin de repos; la Bérézina nous avait mis sur les dents. J'avais trouvé un coin, une espèce de lit, pour dormir sans me déshabiller. Puis arrivèrent nos convois chargés du butin, des blessés et des prisonniers. J'avisai une enfant qui me parut

e est

ait de mante. Je lui parlai fran?ais; elle me crut Fran?ais et me demanda sa mère, je m'en souviens bien, mais je n'eus

mourir tra

itai pour écrire trois mots à ma mère: une occasion se présentait. Quand j'eus fini, je me rappelai la blessée qui gisait à deux pas de moi. Je la regardai. Je rencontrai ses grands yeux n

orte? lui dis-je: al

et dévora le pain qu'elle roulait avec sa bouche sur l'oreiller, car elle n'avait pas la force d'y porter le

e petite. Voilà de

e je sortais, elle tira ses bras maigres h

a m

célébrité, comme ses enfants se le persuadent; elle était de ces pauvres artistes ambulants que Napoléon trouva dans Moscou, qu'il fit, dit-on, repara?tre sur le théatre après l'incendie pour distraire ses officiers de la mortelle tristesse de leur séjour, et qui le suivirent malgré lui avec t

lie que l

'est aut

Mourzakine se rappela qu'il avait laissé

ger. On est en grand péril avec M. Ogoksko?. Il est d'une galanterie vraiment

remment sur les deux Russes. Le jeune y vit un encouragement, le vieux une railler

de moi avec Diomiditch; c'est l'affaire des jeunes gens de plaire à première vue, n'eussent-ils ni esp

e en le reconduisant jusqu'à sa voiture d

h?tesse? Tu la plaid

rès de no

en train de faire un roi de France! Fais-toi oublie

la disgrace de son oncle, celle du ma?tre par conséquent.-A moins que la marquise...; mais cela n'était point à

pas une petite affaire que le mécontentement d'un oncle russe placé près de l'oreille du tsar! C'est toute une carrière brisée, c'est une destinée toute pale,-toute

r. Elle essaya d'abord de le plaisanter sur sa longue absence du salon, et, ne croyant pas deviner si j

le gr

'il voulait se faire demander, c'était la véri

le sens qu'elle d?t expier sa coquetterie en subissant des obsessions sérieuses. Mourzakine vit bien vite que cette petite tête chauve et ce corp

eux de sacrifier la protection de mon oncle, dont je commen?ais à être jaloux;

ment? Pour qui donc me prenez-vous, mon cousin?

hes, si vous voulez, parce qu'elles sont plus braves. Elles irritent des vanités qu'elles ne connaissent pas. Os

oui, d

-il pas de grands avant

ez riches pour ê

si vous étiez desse

. Nous nous sommes beaucoup compromis, nous avons fait de grands sacri

répondit Mourzakin

cle peut tou

reprit-il avec on mystérieux s

oment d'hésitation, que j'ai eu tort d

oi, oui,

a vous nuir

. Il a été l'idole des femmes dans son temps; il était beau, et il les aimait passionnément. Il a beaucoup rabattu de ses p

... jalousie que vous me

te de la connaissance que j'ai du caractère de mon oncle. Il est aigri par l'age, ce qui ajoute au tempérament le plus vindicatif qu'il y a

que vous m'effrayez! Je ne sais pourt

s que je vo

es; il faut qu

vous fach

N

lui demandera ce qu'il a vu et entendu dans la journ

une femme d'une beauté incom

le père, qui est encore jeune, et

dra, et il demandera

on neveu es

nt, répondr

er M. le marquis de Thièvre dans quelque s

aspire à vous faire sa cour, mon neveu fait la co

a noté comme ridicule, il jouera peut-être un r?le odieux. Vo

urzakine, la marquise sonnait pour annoncer à ses gens le d

Il faut que je vous dise adieu pour jamais; soyez s?re que j'empo

vous de Sibé

s arrêts, je n'aura

restez;... je ne veux pas vous perdre. Louis, dit-elle au domestiq

l fut sorti,

us préserver, vous et moi, de la rancune de votre grand magot d'oncle. En c

e. Les hommes comme lui n'en veulent pas à la vertu. Ils ne sont pas jaloux d'elle. Persuade

, frappée de la platitude de ces nuance

s un dégo?t réel

i tout simplement à votre oncle que vous ne me plaisez ni l'un ni l'autre..

t sans attend

lui plaire. Elle me prend pour un enfant parce qu'elle est une enfant elle-même

es fiévreux, les femmes, saisies d'une ardente curiosité de l'avenir, se questionnaient avec inquiétude ou se renseignaient dans un esprit de propagande royaliste. Madame de Thièvre, dont on savait le mari actif et ambitieux, était le point de mire de toutes les femmes de son cercle. Elle ne leur prêcha pas la légitimité, plusieurs n'en avaient

reine qui réglera ce point e

; mais il y a Madame, sa nièce, la fille de Louis XVI, qui est f

voisine en désignant celle qui venait de parler, est

quise, on dit que vous avez chez vous un Russ

répondit madame de Thièvre; il n

onne encore très-provinciale; est-ce vrai que

font courir ces bruits-là! Les officiers de cosaques sont des hommes très-bien n

le présenterai, dit la marquise.

eune duc qui accompagnait sa grand'mère dans ses

cache, c'est bien s?r! s'éc

itté sans lui offrir de le présenter à son entourage, et il boudait au fond du jardin. Elle prit le parti de le faire appeler, con

r de près, lui faisant mille questions délicates ou niaises, selon la portée d'esprit de chacune, et s'excusant sur l'émotion politique de l'indiscrétion de leurs avances. Les dernières impressions de l'empire avaient préparé

Il eut le succès modeste; mais son regard pénétrant et enflammé fit plus d'une victime, et, quand les visites s'écoulèrent à regret, il avait re

s rivales avec un désintéressement qui l'éclaira. Il se vit méprisé, et

s nus jusqu'à l'épaule, la poitrine découverte presque jusqu'à la ceinture, réclamant le bras de son mari, exprimant à son h?te l'ironique regret de le laisser seul. M. de Thièvre s'excusa s

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