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L'expiation de Saveli

L'expiation de Saveli

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Chapter 1 No.1

Word Count: 1304    |    Released on: 04/12/2017

ar une rangée d'écuries et de remises, à gauche par les commun? et la boulangerie. Une pelouse ovale, devant le perron, séparait en deux bras, comme une ?

d'entrée, porte peu somptueuse, à la vérité. Pas d'enceinte de ce c?té; un simple fossé suffirait pou

qui protègent les chateaux enchantés? Daniel Bagrianof avait des chiens; mais ces chiens, nourris de viande crue

s blanchis de bon heure comme sa barbe abondante et soignée, lui donnaient l'apparence d'un grand calme. Seuls, ses yeux d'acier et sa bouche aux lèvres minces révélaient l'impitoyable ténacité, la férocité froi

l'éventail par une jolie femme, s'en était pris, non au mari, mais à

ché à l'épée; quelques jours plus tard, il dit au mari:--Vous me devez une réco

lui; on les sépara, et le le

aux plus braves; aussi, après l'avoir vu agir de la sorte en quelques ci

es, les assemblées où se rencontre la fleur du pays; pui

éclara-t-il un jour, je

aient à ses terres. C'était prévu, et cependant la nouvelle en fit pousser un grand soupir d'aise à t

puis de parler, puis elle apprit à pleurer,--le tout en quinze jours,--et quand son vieux père à moitié imbécile vint la voir dans sa nouvelle demeure, il eut peine

rie"; mais, tandis qu'il lui prodiguait ces noms de tendresse, le regard glac

père de la jeune femme comprit quel devait être le lot de sa fill

nzième enfant était une petite fille frêle et mignonne que la mère ne put nourrir, son lait ayant disparu tout à coup, par suite d'une frayeur que lui avait causée son seigneur

isait venir chez lui, suivant sa fantaisie, les y gardait un jour, deux parfois, les faisait manger à la cuisine et les renvoyait avec un présent, le

e à jamais des vivants? Bagrianof était sourd et muet comme cette pierre. De temps en temps obéissant à une coutume immémoriale, les paysans

ais, tout cela faisait plus lourdement retomber sur eux la pierre un instant soulevée par une vague espérance Auss

lheur à celui qui, dans les chaleurs de l'été, implorait un verre d'eau pour étancher sa soif! Il se voyait repoussé par les femm

unales, la maigreur des chevaux et des vaches, tout parlait éloquemment de la tyrannie du ma?tre tandis que dans les villages environnants de grasses prairies, des blés magnifiques, des troupeaux abon

émaciée par la misère qui portait ses deux seaux d'eau pendant u

, murmurait celle-ci en regard

s yeux farouches jetaient un regard de hain

tre eux, se dit-on dans tes villages environnan

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