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La Niania

Chapter 2 No.2

Word Count: 4157    |    Released on: 04/12/2017

Niania courut ouvrir, et, par la porte resté

con, notre aigle blanc! Que Dieu vous donne une

son? répondit la vo

la maison, elle vous at

urnant le dos à une fenêtre, éclairée par une lumière luisante qui mettait une raie d'or sur chaque contour, l'attendait, en effet, sans oser fair

u'ils lui firent mal; sa tête se trouva sur la poitrine de Dournof, et ses cheveux furent couverts d

caressait d'une main presque paternelle dans sa douceur, que j'ai souffert sans toi! Il l'écarta u

il ensuite en la conduisant vers un fauteuil où elle s'

ntonine; c'était comme une long

qu

d'expliquer même les choses les plus simples à ces intelligences peu développées. J'ai eu bien de

sur son front pour e

.. j'ai arraché à grand'peine à toutes ces mains rapaces les bribes de mon patrimoine, j'ai installé ma mère et me

irent clairement qu'elle non p

gne de vous, j'en suis s?r Il s'était levé; sa forte poitrine dilatée par la joie et l'espoir respirait aisément, ses yeux brillaient, son teint coloré par la vie exubérante, ses cheveux bou

la misère? dit

tête avec un sourire plein

pposeront-ils une

ment, répo

lor

dit Antonine à voix bas

nous faire a

atten

assit et pou

lle travaillait suivant ses go?ts, entourée d'objets de son choix... la vie lui était facile... Mais pour lui. Dournof, c'était une autre exi

photographie d'Antonine. Le repas solitaire, le lever solitaire, la solitude partout, et dans le travail surtout... le travail qui aurait été si doux auprès d'elle! Combien la présence d'Antonine n'eut-elle pas embelli ce triste intérieur! D'ailleurs, toute pensée d'inté

dant familière, et elle en adoucissait les chagrins par tous les moyens en son pouvoir. Mais la pauvreté d'un homme de son monde devait être, et éta

pir et releva la tête; Anton

de sourire; nous attendrons. Mais s

é feinte. Ils m'aiment et finiront par consentir. Et pu

rs, les mensonges, même ceux qu'ils auraient pu se faire par charité, pour s'épargner mutuellement un souci,

chée à moi; j'aurais d? comprendre que je n'avais pas le droit de parler tant q

s, moi! fit Antonine e

s lèvres. Se sentant s?rs l'un de l'autre et cra

es fenêtres et s'éloigna ap

a fait des visites avec mon père a

t la tête d'Antonine s'appu

rrive, pour to

! répondit ferm

n, afin de prévenir les jeunes gens, mais

ans le salon et témoignèrent leur satisfaction en

rait et se mêlait à sa vie, absolument bornée dès qu'il s'agissait de sortir du particulier pour passer au général. Elle était bonne et tracassière, généreuse et parfois rapace, capable de se priver de tout pour soulager une infortune, et

lle obligeait Antonine à lisser ses cheveux avec soin, sans s'inquiéter de l'air de son visage, auquel cette coiffure ne convenait pas; de même que l'année suivante, elle faisait crêper sans pitié ses cheveux, longs d'un

au bal, elle ne lui défendait jamais de se rendre aux samedis de la bonne dame. Seulement, s'ennuyant elle même près de celle-ci, trop simple et trop franche d'ailleurs pour elle, elle y envoyait Antonine avec sa bonne. La jeune fille était loin de s'en plaindre. Elle

née par le jugement de sa fille; elle le lui avait dit plus d'une fois, non sans aigreur; Antonine avait toujours répondu avec douceur et politesse, mais une fermeté inébranlable se cachait sous sa déférence apparen

iquement ses devoirs à son ministère, visitait ses supérieurs, touchait ses appointements, n'était jamais malade, mangeait, sortait, dormait à ses heures régulières, qu'il n

e se fut installée sur le canapé;--elle aimait le confort en toutes choses--qu'alle

madame, je

un air ébahi. La pensée qu'un homme pouvait ne

endant un an ou deux à embrasser un

digne homme. Faites do

te carrière peu fréquentée? dem

faire un mystère. Vous savez que l'année pro

ules, on vous jugera votre affaire, tout d

ment plus parlementaire qu'il ne l'e?t été en d'autres circonstances; en attendant, cette insti

interrompit Karz

er leurs différends sans attendre les vingt ou trente années

i dans la Litéina?a un palais superbe, avec une sculpture sur la por

zof, quel rapport y a-t-il entre le jugement

les dossiers, conseiller les clients, et, plus tard, il va falloir des

res du tiers et du quart, en grappillant des d

rlez étaient les anciens avocats; ceux

a pour parler?

écis

voulez e

c une sorte de commisération railleuse pour l'infortuné qui de

à dedans? demanda M. Karz

era certaine

faire voir, par curiosité! conclut le bonhomme en riant e

arrivée de ses parents, leva les yeux sur Dournof pour voir comment il le prenait: il lui r

donner votre fille en mariage à un homme décidé à se faire une fortune brillante e

contez vous là! Donner Nina à un homme san

e tourna v

ille l'aimait? di

n'aies pas de semblables fantaisies, répliqua la mère avec une aigreur q

'il fallait par

re que je ne lui suis pas indifférent, et je vous certifie qu'avec moi elle ne sera

ria madame Karzof; mais, mon ami, ce

ie! rectifi

, mais je suis certain d'un avenir brillant, et j'aurais plus de courage

nistère, et nous ve

uta le père, c'est là seulement qu'on

uban, pour indiquer les honneurs, et promena un regard satisfait autour de son

un ministère, dit-il, je suis prêt

ien qu'il l'avait aimée pour sa patience, sa persévérance, son énergie morale, et qu'en se laissant aller à une faibles

No

ls commencèrent une scène qui dura deux heures et demie.--Entre

pas m'occuper des questions de droit où mon avenir est engagé! Ce n'est pas pour

le dire,--un jeune homme très-intelligent; il fait des vaudevilles pour le théatre russe, c'est-à-dire, il arrange des vaudevilles f

demanda Dournof, dont le c?té gamin reparaissait de

n'est pas notre affaire, répond

cela d'un homme qui ne fait pas de vaudevilles?... Non, monsieur Karzof, celui qui veut servir l'Etat, et conséquemment son pays, doit s'adonner de toutes ses forces à un seul but, celui qu'il a choisi. J'ai choisi une autre voie que le ministère: je vais être aussi plus utile à mon

r, tant de flamme dans les yeux, q

en! dit M. Karzof; vous pe

dez Antonine? s'écri

fortune. Ma mère m'a marié à M. Karzof que je n'aimais pas,--elle jeta un regard affectueux au vieillard étonné;--j'aurais préféré un petit blanc-bec qui m'avait tourné la tête; eh bien

présent?... demanda Dournof lassé de tour

ue vous êtes un bon gar?on, que nous vous connaissons depuis longtemps et que vous êtes l'ami de notre Jean; car nous n'avion

revenu, me la donnerez vous? in

administrations particulières vivent et meurent, les consultations et tout votre m

t, dit-il tout haut; vous savez que je suis un homme s

t une jeune fille "amoureuse ", comme on dit là-bas. Ni larmes, ni pamoison, ni exclamations de tendresse; les joues d'Antonine n'avaient même guère pali; il est vrai que son teint mat et peu colo

fils sera toujours le bienvenu chez nous. Quant à Nina, cette idée lui sortira de la tête, si elle

moins une fois par jour, mais elle jugeait inutile de l'apprendre à un étra

se voir la vie serait supportable. Le jeune homme salua donc les vieillards, en leur serrant la main comme de cou

ria sévèrement M. Karzof. Comment as

avec Nina, et cela vaudra mieux. Une mère, vois-tu, sait mieux causer avec les jeunes fill

ux: C'est très-bien, et s'en fut revêtir sa robe de c

is de cérémonie, non sans force soupirs, elle interrogea Antonine, sur tous les points. Quand?

isé la main, répondit

s... La bonne dame parla sur la réserve virginale pendant une demi-heure, sa

mot pour la digne femme désignait une espèce de novateurs fort dangereuse; on épouse un homme posé, un général, av

elle avait entendu tant de fois répéter ces maximes qui faisaient partie d'une sorte de catéchisme à l'usage des mères de famille de la classe moyenne, qu'elle en était écoeur

lui administrait et s'en fut dans sa chambre, pour être seule et se remettre de tant d'émotions; mais la solitude lui fit peu

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