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La Niania

Chapter 8 No.8

Word Count: 1517    |    Released on: 04/12/2017

a fois maigrie et d'une fra?cheur extraordinaire: les yeux brillaient d'un éclat nouveau, et les joues

madame Frakine à madame Karzof, lors

oi voulez-vous qu'

dame, non sans hésiter, sont parfo

qui contrar

e amie! Ne m'avez-vous pas

e! Il y a longtemps q

avait aussi que c'était un mensonge, car Dournof lui avait confié tous leurs secrets, en la suppliant de donner de ses nouvelles à la

bonne dame, vous

it?t après Paques. Ce sera une jolie noc

ine, qu'en

en dise? Les jeunes fill

mon jeune temps, répliqua madame Fr

it madame Karzof; maintenant on

gée de rappeler votre futur g

a chère, fit madame Karzof d'un air mécontent. Mon futur gendre

ais dire tant mieux. Ah! il ne se permet pas d'in

le ne disait rien? fit la maman im

dame, elle ne lui dit rien du tou

pos sans lui avoir soutiré toutes les informations qu'elle ne pouvait obtenir d'Antonine, at

x un peu plus de convers

t; par conséquent, il ne peut qu'approuver cette réserve, que

crut très acérée, madame Karzof se préparait à

anquette, et de père en fils, comme de mère en fille, on avait la facheuse habitude de se marier par amour... c'est mauvais genre. Chez les gens comme il faut, on préfère les mariages par contrainte; c'est beaucoup

emier sujet de conversation; aussi se creusa-t-elle vainement la cervelle

mplir; un homme marié inspire beaucoup plus de confiance à tout le monde, et surtout à ses supérieurs, sans qu'on ait bien pu savoir pourquoi, car... mais dans ce cas spécial, il fallait un homme marié. Titolof s'était donc mis en campagne, c'est-à-dire qu'il avait prié une dame de ses

ser de ses défauts lui avait été épargné. La Providence bénigne lui avait départi, au lieu d'esprit, un inaltérable contentement de soi-même et des autres. Il était optimiste en tout, surtout en ce qui le concernait, et trouvait Antonine parfaite. N'ayant fait jusque-là de

rier Titolof de retirer sa demande, mais la bêtise et la fatuité incurables de ce personn

morne. Elle devinait les mouvements de son ame, au froncement des sourcils de la Jeune fille, à l'agitation de ses mains fiévreuses, où à leur molle inertie, lorsque lasse de se débattre dans une situation sans issue, elle se disait qu'il n'y avait plus pour elle d'autre recours que la mort. La mort! A dix-neuf ans! La première fois qu'Antonine envisagea de près cette pensée jusqu'alors seule

l'air tiède et lourd des demeures russes. La Niania avait bien soin de fermer tout; mais pendant qu'elle participait au tardif souper des gens à la cuisine, Antonine rouvrait le carreau double et restait là en c

ques jours; la fièvre augmenta, et madame

ne légère irritation de poitrine, et prescrivit une potion que madame Karzof vint donner elle-même toutes les heures à sa fille. Dès le lendemain, Antonine allait beaucoup m

, et lui apporta un bouquet magnifique et une loge pour le c

les théatres étaient fermés

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