La Niania
r l'appui intérieur des fenêtres essayaient, mais en vain, de lui donner une apparence joyeuse. Un petit bureau, surchargé de papier; un gr
errée contre son coeur, il ne sentait plus ni l'injure, ni la colère; il avait
orte, les regardait et pleurait silencieuse ment; l'énergie avec laquelle cette rencontre avait été cherchée, le
out le reste; il en repoussa quelques-uns, se fit une petite place et s'assit en face de la jeune fille. La Niania
, parce que je voulais absolument vous parler; ma m
souciait bien peu des offenses des autres,
ma mère a déclaré que je ne sortirais plus sans elle; j'ai d
si douloureuse, qu'elle lui faisait oublier l'au
tout cela? deman
en mariage, dit-elle en
h b
m'ont a
ournof en bondissant sur ses
l'on
n'as pas
que je mourrais plu
a tel
filles parlent de même
roisé les bras et incliné sa tête sur sa poitrine, pour comprimer toutes les paroles amères qui bouillonnaient en lui
; partons tout de suite, ma mère te recevra
devant elle, les b
ant avec une expression déchirant
d sacrifier son enfant à son orgueil, à son intérêt, maudirait-elle l'ame
it les mains, et
urnof, tu vas épouse
it la je
archer, en parl
ujourd'hui mes travaux, et je cher
ine s
x pas, dit-ell
our
s faiblir. Quand on a une idée vraiment grande, on ne l'a quitte
rosternant à ses pieds, tu es plu
passa la main dans les boucles épaisses de la
elle, et je veux
sité. Je ne serai grand, si je dois jamais l'être, qu
, dit elle avec douceur. Le but que vous vouliez atteindre exis
complaisance. Quand on est jeune, vois-tu, on se laisse tenter facilement; je ne te l'ai pas dit, parce que rien ne devait troubler ton repos, et d'ailleurs j'étais s?r de ta réponse! Mais plusieurs fois on m'a proposé de l'argent pour arranger des affaires, des affaires que tu ne peux pas soup?onner. J'étais très-pauvre dans ce moment-là; une fois même, Antonine, c'était au moment de ta fête, je me creusais la tête pour trouver le moyen de t'offrir quelque bagatelle --j'ai failli succomber; l'affaire était honorable en apparence,-- mais la somme q
noyés de larmes, mais de
u me consoles de
moment, ravis, oubli
ix tremblante d'émotion de la Niani
croyaient seuls. Cette vo
l'amour d'une femme... N'as tu pas parlé de la patrie? N'as tu pas dit qu'elle a besoin de coeurs dévoués, de serviteurs désintéressés? N'est-il pas temps que la lèpre
nt les deux mains qu'
moi, aime la Russie
dit Dournof d'une voix calme, o
es parents n
algré toi, et je t'
ne le fais pas; ma
e! dit-il a
e puis même supporter
clina sa tête sur
lairée; cette voix, sortant d'un corps qu'on ne voya
lable devant Dieu, si les parents refusent le consentement, même quand un prêtre l'a béni! Pourquoi cherches-tu à séduire l'ame blanche de notr
rs mains pendant qu'elle parlait, et se tenaient mai
à son ami, sans oser l
f, si tu es sans force pour leur résister, quand tu sais si bien me résister à moi, --mariée à Titolof, tu
recula en se couvrant le
l'ombre la voix de la Niania,
t qui font le mal sans excuse; nous vivrons et nous prospérerons comm
. Si la mère qui t'a porté t'entendait parler, elle renierait
s un malheureux, si malheureux, que je vo
et tra?a un signe de croix dans l'a
Je tacherai de bien faire... Si seulement
s? fit Dournof en la s
le consentement
e fuis, s'écria-t-il; malgré leur
dit Antonine. C'est un généra
fera
rit étra
mariera pas malgré moi. Je te jure qu
Niania. Nul ne peut
l'image qui occupait un recoin de la chambre. Je jure
i pressant la main, je jure d'appa
ire de serments! Viens, ma colombe, viens à l'église demander à Dieu pardon de ce péché Et toi, jeune homme, tu parles tant
ocilement; adieu, mon fiancé, jusqu'à
répliqua Dournof, d'une
la permission de ma mère; elle m'a dit
et fiers craignaient de mollir. Ils se séparèrent; Antonine passa devant, et la Niani
. Il lui semblait que tout son bonheur et tout le sang de ses veines étaient par
roit qu'avaient foulé les pieds d'Antonine, et pleura amèrement, lui qui n